cation plus considérables, de la mettre à même de disposer des ressources qui augmenteraient nécessairement son influence. Toutes les sociétés ne sont-elles pas camposées de membres travailleurs et de membres aidants?

M. Daras cite l'exemple de M. de Caumont, qui a cherché à enrôler sous sa bannière et sans examen tous les hommes qui désiraient entrer dans le mouvement archéologique.

M. Destrez ajoute avec raison qu'une société ne vit que par ses publications, et que limiter le nombre des membres, c'est diminuer d'autant les ressources de la Société.

Quant à la deuxième proposition, les membres correspondants seront nommés à la majorité des voix, M. de Laprairie trouve qu'il serait bien rigoureux de traiter ainsi les membres correspondants qui ont beaucoup moins de droits que les membres titulaires. Il pense que la présentation du candidat faite par trois membres titulaires offre toutes les garanties suffisantes.

M. Pécheur, curé de Fontenoy, voudrait que les membres correspondants motivassent leur demande pour obtenir leur nomination.

La Société, consultée par le président, trouve qu'elle n'a jusqu'ici aucune raison de modifier son réglement; en conséquence elle passe à l'ordre du jour.

M. Destrez propose à la Société de décider qu'elle tiendra cette année une séance publique dans laquelle on rendra compte des travaux de la Société, et où l'on pourra traiter quelques questions d'histoire locale.

Cette proposition est adoptée en principe; on charge

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le bureau de préparer les questions à traiter et qui seront soumises à la Société dans la prochaine réunion.

Le Président,

DE LAPRAIRIE.

Le Secrétaire,

L'Abbé POQUET.

DE LA

SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE HISTORIQUE

ET SCIENTIFIQUE

DE

SOINSONN.

CINQUIÈME SÉANCE,

Mardi 7 Mai 1850.

Présidence de M. de Laprairie.

OUVRAGES OFFERTS.

Séances des travaux de l'académie de Reims. Deux numéros.

CORRESPONDANCE,

M. de Tugny, ex-membre du conseil général à Beaurieux, remercie la Société de sa nomination de membre correspondant, et annonce qu'il se met à sa disposition 'pour les renseignements qu'elle désirerait avoir sur les découvertes faites dans ses environs et qui pourraient l'intéresser.

M. Bryois, clerc de notaire à Roucy, annonce qu'en feuilletant les papiers qui ont servi à dresser le terrier du comté de Roucy, en 1676, il a rencontré la copie de trois chartres de Hugues, Robert Guiscard et Jean de Roucy concernant l'abbaye de Vauclerc.

M. Bryois envoie la copie de ces trois chartres et se propose d'offrir plus tard d'autres documents à la Société.

La Société remercie M. Bryois de son zèle, et elle recevra avec reconnaissance les renseignements qu'il veut bien lui promettre.

Le comté de Roucy a toujours été occupé par des familles importantes; il serait utile de rechercher leurs actes relatifs au pays. Une notice sur le château serait aussi bien accueillie.

Dans la séance prochaine on rendra compte de la teneur de ces chartres.

M. de Villermont envoie à la Société plusieurs dessins de vases romains colorés avec un soin particulier et exécuté avec beaucoup de précision. Ces dessins et la notice ci-join'e sont le complément d'une communication insé rée dans le tome u du Bulletin.

M. Delbarre, artiste parisien et membre correspondant, accompagne son essai sur la vie de Thibault IV, comte de Champagne, de la lettre suivante :

& Messieurs,

› En continuant ces jours derniers les recherches auxquelles je me livre depuis plusieurs années sur le département de l'Aisne, je suis tombé sur la vie de Thibault, comte de Champagne. Ce prince, célèbre à divers titres, a joué un rôle assez important dans l'histoire du département de l'Aisne pour mériter d'y être rappelé. J'ai cru que vous voudriez bien accepter la notice biographique ci-jointe, suivie de quelques poésies de Thibault.

› Si donc, Messieurs, vous jugez que cet extrait ne soit pas indigne d'être compris dans le Bulletin, j'oserai yous prier de vouloir bien l'accepter. Heureux s'il peut