3° De nieuwe wet tot regeling van het lager onderwijs in het koninkrijk der Nederlanden, par le même, 1878, broch. in-8°;

4° Les Fiefs du comté de Namur, publiés par M. Stanislas Bormans (Ve livr., XVIIIe siècle). Publication de la Société archéologique de Namur. Namur, 1879, in-8°;

5° Éléments de morale universelle à l'usage des écoles laïques, par M. G. Tiberghien. Bruxelles, 1879, vol. in-12; 6° Het Keizershof en het Hof van Margareta van Oostenrijk te Mechelen, par F. Steurs. Malines, 1879, in-12; 7e Nouvelles du pays belge (1гe série complète en un volume), par Jed. Liége, 1879, vol. in-12, présenté par M. Le Roy;

re

8° Rapport sur le congrès international d'études du canal interocéanique, réuni à Paris, le 15 mai 1879; br. in-8° (offert par M. Liagre au nom des auteurs: MM. d'HaneSteenhuyse et Du Fief).

M. le comte E. Goblet d'Alviella envoie, pour la collection des traductions d'œuvres belges, un exemplaire de ses ouvrages: Sahara and Lapland. Londres, 1874, et Sahara i Laponia, Varsovie, 1875, 2 vol. in-12.

Il offre en même temps ses ouvrages suivants : Sahara et Laponie, 2e édition. - Inde et Himalaya, souvenirs de voyage. Partie perdue, 3 vol. in-12. Au pays des dolomites, souvenirs de voyage. Bruxelles, 1878, 1 vol. in-4°.

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Les remercîments de la Classe seront exprimés à M. Goblet.

RAPPORTS.

Sur la proposition de MM. Juste et Piot, exprimée verbalement et ratifiée par la Classe, le travail de M. le baron Kervyn de Lettenhove: les Collections d'autographes de M. de Stassart, sera imprimé dans les Mémoires in-8° de l'Académie.

Découverte d'un tombeau pélasgique en Attique; par M. Ad. de Ceuleneer.

Rapport de M. Wagener.

M. Adolphe de Ceuleneer, qui est avantageusement connu de la Classe par son mémoire couronné sur SeptimeSévère, ainsi que par ses communications sur une inscription latine inédite et sur deux vases archaïques découverts à Girgenti, se trouve depuis quelque temps en Grèce, où il a été envoyé en mission par M. le Ministre de l'Intérieur.

Le 17 mai dernier, il a adressé à la Classe une petite notice datée d'Athènes, relative à la découverte d'un tombeau pélasgique en Attique. Ce tombeau, situé à deux lieues d'Athènes, dans le village de Menidi, fut découvert accidentellement, il y a déjà quelques années, par un marchand d'antiquités, qui le prit pour un puits. Le peuple donna à ce soi-disant puits le nom de lycovothron (trou du loup). Mais récemment un membre de l'Institut allemand d'Athènes, le Dr Milchofer, reconnut que c'était un

tombeau, et grâce à l'intervention du ministre d'Allemagne, M. de Radowitz, l'Institut y fit effectuer depuis la fin d'avril des fouilles régulières.

L'honneur de donner au monde savant une description détaillée du tombeau de Menidi revient naturellement aux membres de l'Institut allemand, mais M. de Ceuleneer a cru pouvoir se permettre sans indiscrétion de faire à ce sujet une courte communication à l'Académie.

Le monument de Menidi a une analogie incontestable avec ce qu'on est convenu d'appeler le trésor des Atrides à Mycènes. Comme lui, il est précédé d'une galerie de près de quinze mètres de long. Comme lui, il est de forme circulaire et va en se rétrécissant peu à peu comme une ruche. Mais d'autre part, il présente des particularités de construction extrêmement remarquables, dont quelquesunes sont détaillées dans la Notice de M. de Ceuleneer.

Lorsque celui-ci visita le tombeau de Menidi, on n'en avait pas encore atteint le fond, quoiqu'on fût déjà arrivé à une profondeur de près de sept mètres.

Comme tout porte à croire qu'il n'a pas encore été fouillé, il est probable qu'on y trouvera la sépulture intacle. On peut donc supposer qu'on y fera des découvertes importantes, semblables à celles que M. Schliemann et la Société archéologique d'Athènes ont eu la bonne fortune de faire à Mycènes et à Spata (1).

J'ai lu la Notice de M. de Ceuleneer avec le plus vif in

(1) Sur les fouilles de Spata, village de l'Attique, situé à l'est de l'Hymette, en face de l'Eubée, dans la Mesogaia, voir l'article de M. Ch. Lévêque dans le Journal des savants, décembre 1877. On y a découvert trois tombeaux, renfermant plus de deux mille objets en or, en argent, en bronze, en ivoire, en verre ou en pâte vitriforme et en argile.

térêt et je crois qu'elle est de nature à intéresser tous ceux qui s'occupent d'études archéologiques. J'ai, en conséquence, l'honneur de proposer à la Classe d'en voter l'insertion dans son Bulletin. »

La Classe a adopté ces conclusions.

Sur le cours de l'Ilissus; par M. Ad. Ceuleneer.

Rapport de M. Wagener.

< Notre savant confrère, M. Willems, avait prié M. Ad. de Ceuleneer, au moment où celui-ci se disposait à se rendre en Grèce, d'étudier sur place une question fort controversée concernant l'hydrographie de l'Attique. L'Ilissus se perd-il dans la plaine, comme on le croit communément, ou se jette-t-il dans la mer?

Dans une lettre écrite d'Athènes et datée du 7 mars dernier, M. de Ceuleneer rend compte des recherches qu'il a faites pour résoudre la question que lui avait posée M. Willems. Ces recherches s'indiquaient d'elles-mêmes : M. de Ceuleneer a suivi à pied le cours de l'Ilissus, à partir de l'endroit nommé Callirrhoé, et il a pu constater ainsi qu'à l'extrémité du bois d'oliviers de Kolonos, l'Ilissus, lorsqu'il n'est pas desséché, ce qui arrive rarement à notre époque, se jette dans un autre cours d'eau qui aboutit à la mer près de la baie de Phalère.

Quel est ce second cours d'eau? M. de Ceuleneer le remonta en traversant tout le bois d'oliviers et s'assura que c'était le Cephisse. Le problème semble donc définitivement résolu. L'Ilissus se jette dans le Cephisse et celui-ci se jette dans la mer à Phalère.

Quoique ce résultat s'éloigne complétement des indications deStrabon et de Ptolémée, aussi bien que de celles de la plupart des géographes modernes de la Grèce, il est difficile de ne pas l'accepter en présence des renseignements très-clairs et parfaitement dignes de foi fournis par M. de Ceuleneer.

C'est pour ce motif que j'ai l'honneur de proposer à la Classe d'ordonner l'insertion dans son Bulletin de la lettre de M. de Ceuleneer, bien qu'elle renferme dans sa première partie des détails connus dont on pourrait se passer. » La Classe a adopté ces conclusions.

COMMUNICATIONS ET LECTURES.

M. Wauters donne lecture de la première partie d'un travail intitulé: Des efforts tentés au XVIIe siècle pour entraîner la Belgique dans le système prohibitionniste en matière de douanes.

Sur le cours de l'Ilissus; lettre de M. de Ceuleneer à M. le professeur Willems.

Athènes, 7 mars 1879.

Vous voulûtes bien avant mon départ pour l'Orient me prier d'examiner, pendant le séjour que je devais faire à Athènes, quel était le cours de l'Ilissus, et de voir si vraiment ce courant se perd dans la plaine, comme on le croit généralement, ou bien s'il se jette dans la mer. Dès que