Publications de la Section historique de l'Institut royal grand-ducal de Luxembourg, Volumen43

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Impr.-Librairie de V. Buck, 1895

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Página 75 - Bismarck avait ses raisons pour ne pas désirer que ses projets lussent divulgués; qu'il ne voulait pas employer la lorce ni même paraître vouloir recourir à la menace pour les réaliser, tout en profitant volontiers à cette lin des craintes qu'il n'hésitait pas à inspirer. Elle est un curieux spécimen des procédés diplomatiques dont il sait, à l'occasion, se servir. Le gouvernement allemand n'éleva aucune nouvelle réclamation plus lard ; ceux qui nous avaient dénoncés s'étaient ou...
Página 74 - GrandDuché put se croire enfin à l'abri des éventualités périlleuses dont il était menacé. Voici la conclusion du rapport de M. Servais sur cet incident : La mission de M. d'Ernshausen a eu certainement pour principal objectif la cession de l'exploitation de nos chemins de fer à l'Allemagne, qu'on a cherché plus tard à acquérir par le traité de Francfort ; la manière dont elle a été remplie fait voir que M. de Bismarck avait ses raisons pour ne pas désirer que ses projets fussent...
Página 81 - Il est étonnant que les négociateurs français acceptèrent la demande formée par ceux de l'Allemagne, sans faire l'objection qu'on ne pouvait pas introduire dans le traité une clause, par laquelle on disposait de la chose d'autrui et sans égard encore aux droits souverains d'un autre État, dont on n'avait pas même entendu les représentants. Cela s'explique, s'il est vrai, comme on l'a rapporté, que les négociateurs français ne comprenaient pas la portée de l'engagement qu'ils prenaient,...
Página 36 - ... les représentants de la nation. Je ne puis pas bien m'expliquer aujourd'hui, comment nous avons été déterminés à porter ces atteintes aux principes constitutionnels ; nous n'avons certainement pas eu de projets de ce genre, quand nous avons été chargés de l'administration du pays.
Página 20 - ... sécurité paraissait rétablie aux yeux du Gouvernement. Les élections pour le parlement allemand eurent lieu le 8 mai 1848; on n'y attachait pas, dans le Grand-Duché, la même importance que dans les autres États de la Confédération germanique. On se préoccupait peu des opinions des candidats sur les graves questions que l'Assemblée constituante de l'Allemagne semblait appelée à décider. On demandait seulement s'ils étaient partisans ou adversaires de l'évêque Laurent. Les premiers...
Página 113 - Dans le petit discours que j'ai prononcé, j'ai cherché à éviter les exagérations de langage, qui vont quelquefois jusqu'au ridicule dans des morceaux de ce genre ; j'ai cherché aussi à calmer le Roi Grand-Duc, qui était de fort mauvaise humeur, parce qu'on avait élevé un monument à une princesse étrangère, alliée à la dynastie, avant qu'on ait songé à honorer aussi un prince qui en avait fait partie par sa naissance.
Página 19 - États, et que les députés luxembourgeois protesteraient contre celles « qui pourraient porter le moindre préjudice à la nationalité, ;i l'existence, comme État indépendant, du Grand-Duché, à l'exercice de tous ses droits politiques et civils, et à sa liberté de créer des rapports commerciaux avec qui que ce fût». L'Assemblée constituante se prononça pour l'envoi de députés à Francfort. Le Gouvernement avait obtenu cette décision, non sans avoir dû beaucoup insister. Elle constituait...
Página 4 - ... réduits à la mendicité ; des bandes de misérables en haillons et pieds-nus parcouraient incessamment toutes les parties du territoire, demandant l'aumône d'un morceau de pain. Des huttes à moitié ruinées servaient fréquemment d'habitation. Il faut dire cependant que ce n'est pas la réunion aux Pays-Bas qui seule a produit le mal. Je me rappelle parfaitement que la situation des contrées voisines de l'Allemagne était peut-être plus triste que celle du Grand-Duché. L'agriculture notamment...
Página 36 - Wâchter de Diekirch furent les organes , ils ne pouvaient pas l'empêcher de recevoir les témoignages de l'approbation de la majorité de ses concitoyens. Mais il a commis une faute qui a fait oublier ses mérites, au point que l'on parle de lui, comme s'il n'avait accompli rien d'utile pour le pays. Il a fait octroyer par le Souverain une Constitution en remplacement de celle de 1848, et des ordonnances sur des matières qui devaient faire l'objet de lois votées par les représentants de la nation.
Página 48 - Prusse qui ne le désignaient pas autrement que sous le nom de « caporal » et furent en admiration devant lui après la bataille de Sadowa. Notre Souverain donna un banquet en son honneur, à Walferdange, auquel les membres du gouvernement furent tous invités. Les deux hauts personnages y portèrent l'un à l'autre des toasts en langue française qui furent bien dits. Le 30 novembre 1857, je fus déchargé des fonctions d'administrateur général, après avoir été plusieurs fois auparavant empêché...

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