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c'est que dans l'epuisement, où ils se trouveroient, et dans l'impuissance de restituer tout ce que la Porte leur demanderoit, ils se verroient peut être reduits à vendre leur souveraineté à la puissance chretienne, qui seroit le plus à portée de s'en accommoder, afin de ne pas devenir la proye du Ture.

Ce projet, quoyque simple, a pourtant besoin de beaucoup d'art et de menagement pour être executé. Les egards, que la pluspart des princes chretiens ont aujourd'huy pour la Porte, ne leur permet pas de l'entreprendre à visage decouvert, ni même de risquer la moindre demarche, qui puisse être soupçonnée: ceux, qui sont ses alliés, n'oseroient le faire, pas même en se servant d'un pavillon masqué; et ses ennemis, tels que le roy d'Espagne, ne voudroient pas, que l'armement se fit chez eux, ni à Malte à cause de l'alliance du roy de Naples; mais dans toutes les affaires epineuses, il y a des moyens à choisir, qui menent au but sans se compromettre.

Il paroit, que le souverain dans les etats duquel l'armement se feroit le plus commodement, seroit le roy de Sardaigne, parcequ'il n'a nul rapport avec la Porte, et qu'il se soucie le moins de la menager. La puissance, qui voudroit favoriser cet armement devroit se servir d'une personne de confiance et de probité, qui s'en declara l'auteur, comme d'une entreprise, qu'il forme de luy même pour son profit et pour ses propres interêts. Cette personne auroit seule le secret de l'etat. Elle resteroit à terre comme font tous les armateurs, afin de ne pas s'exposer à tomber dans l'esclavage, et à decouvrir le mystere par quelque raison que ce puisse être. L'armement se feroit en apparence à ses depens, comme tous ceux, qu'on a mis en mer jusqu'aujourd'huy pour aller croiser sur les Turcs. Le capitaine, qu'on auroit soin de choisir brave et entendu, ignoreroit le fond du projet. Il auroit seulement dans ses instructions secretes l'ordre de bien traiter à l'exterieur les batiments Raguzois et de les guetter jusqu'à ce qu'il pùt trouver l'occasion d'en surprendre quelquesuns richement chargés avec bon nombre de passagers Turcs, et d'en faire un coup de filet. On cacheroit cet article au reste de l'equipage, afin de ne pas manquer le coup en l'ebruitant. Il seroit enjoint au capitaine d'amener sa proye à droiture dans les ports du prince, qui auroit donné le passeport, et la confiscation s'en poursuivroit par devant sa juridiction.

On ne manqueroit pas de bonnes raisons pour rendre cette confiscation valide dans l'ordre judiciaire, et suivant les regles du droit des gens. On s'appuyeroit principalement sur ce qui à été cité cy dessus, que les Raguzois prennent la qualité de rayas dans le ferman ou commandement du grand seigneur, qui sert de passeport à leurs batiments. On feroit voir que ce passeport, qui est l'ancre de leur navigation, etant vitieux par luy même, communique necessairement son vice à tout le reste. On pourroit encore alleguer une anecdote particuliere, qui ne contribueroit pas peu à

assurer le succés. Lors de la derniere guerre entre la France et l'Angleterre, un gros vaisseau Raguzois commandé par le capitaine Sciugliasich allant de Marseille à Cadix avec une cargaison tres riche, fut pris par un armateur Anglois et conduit à Gibraltar. Le consul de Raguze resident à Cadix se transporta à Gibraltar et protesta contre l'armateur, declarant que la cargaison apartenoit à des nations neutres et le vaisseau à des sujets du grand seigneur, et qu'il rendoit l'Angleterre responsable vis-à-vis de la Porte du tort et de l'affront fait à un pavillon dependant de l'empire ottoman. Cette piece doit se trouver dans les archives de l'amirauté de Gibraltar. Il ne seroit pas impossible de s'en procurer une copie autentique.

Quelques donatives secretes faites à propos aux personnes en credit, jointes au droit, qui reviendroit du prises en question à l'amirauté du roy de Sardaigne, donneroient beaucoup de poids aux representations, que l'on vient d'indiquer, et il n'est pas donteux, que la confiscation auroit lieu.

Il resulte de tout ce que contient ce memoire, que c'est la marine des Raguzois, qui les a mis en faveur auprès de la Porte, que cette marine detruite, la protection speciale, dont ils jouissent aujourd'huy, s'evanouit; que pour la detruire il faut destiner un armement, qui s'empare de quelques uns de leurs batiments richement chargés pour le compte des Turcs, et qui en obtienne la confiscation; que cet evenement excitera un grand orage du côte de Constantinople contre la republique de Raguze, dont l'effet sera tout au moins de leur faire payer le dommage, et de les depouiller de beaucoup de privileges, dont ils jouissent; et qu'enfin si l'on sait profiter du moment et se prevaloir de l'indignation où sera le grand seigneur contre ce petit etat, on pourra, en negociant habilement et en repandant à propos de l'argent, acquerir la souveraineté d'un domaine, dont la Porte fera tres peu de cas, lorsqu'elle verra, qu'il ne luy est d'aucune utilité. Il y a encore à traiter quelques points essentiels touchant la matiere en question, sur lesquels on s'expliquera verbalement.

Dva inventara prvostolne crkve zagrebačke iz

XIV. i XV. vieka.

Priobćio u sjednici filologičko - historičkoga razreda jugoslavenske akademije znanosti i umjetnosti dne 9. travnja 1881.

DOP. ČLAN IVAN TKALČIĆ.

Medju neregestriranimi spisi kaptolskoga arkiva naidjoh na dva vrlo stara inventara pisana na papiru, u kojih nisu pobilježene samo dragocjenosti, ruho i bogoslužne knjige, već i ine kujige znanstvene struke, što je sve spadalo na vlastničtvo zagrebačke prvostolne crkve. Ovakovi inventari vrlo su zanimivi, iz njih bo doznati možemo na kolikom stupnju je stojala tada u našoj dioecesi kultura i obrt; pa da nebude to pojedincu samo poznato, tiskom ih eto priobćujem.

Već koncem XI. vieka nailazimo u našoj domovini na takove1, ako i ne toli obširne, inventare, kakovi su ovi, a da je i u ovoj biskupiji bilo starijih inventarah od ovih, svjedoči nam sam pripis u istih, gdje se veli „prout in antiquo inventario continetur."

Oba inventara pisana su na velikom kvartu, stariji (A) broji dvadeset stranah, a mladji (B) trideset. Rukopis A. ne ima ni početka ni konca, dočim rukopis B. ne ima samo početka. Godina nije nijednomu rukopisu označena, no pronaći se može iz bilježakah, koje se nalaze u samih rukopisih. Najprije indi pronaći nam je godinu rukopisu starijemu. Da je rukopis A. pisan u drugoj polovini XIV. vieka, i to poslie god. 1356, svjedoči nam, što se u njem spominje biskup zagrebački Nikola kao „bivši“ (condam), taj bo zasjeo je koločku stolicu pod konac pomenute godine; a da nije opet pisan bio poslie siečnja god. 1387., što se u njem kraljica Jelisava, udova Ljudevita I. (domina regina senior), spominje kao živa, po tom indi inventar A. sastavljen je nekako medju god. 1356-1387. U mladjem inventaru B. nalazi se stariji doslovce prepisan, nu ipak s tom razlikom, da su u njem pobilježene stvari, koje su za stolnu crkve nabavljene bile poslie sastavljenoga prvoga inventara. Inventar B. pisan je svakako prije god. 1426, jer se u jednoj bilježci in margine spominje, da je te godine liber decretorum dan u posudbu kalničkomu arcidjakonu Stjepanu; a

1 Rački. Mon. spect. histor. Slavor. vol. VII., pag. 181–182.

pošto se naročito spominje u njem biskup Ivan kao tadanji (modernus), koj je zasio stolicu biskupije zagrebačke god. 1421, to je taj inventar sastavljen nekako za prvih godinah biskupovanja Ivanova.

Ja sam oba inventara tačno po izvoru prepisao, a razlike medju jednim i drugim navadjam u opazci. Nije mi zadaća potanko ocieniti ove sredovječne inventare, nu velim u kratko, da se u njih nalazi dovoljno gradiva, iz kojega se prosuditi može onodobna umjetnost i književnost. Nemogu jošte prešutiti, da nenapomenem da je koncem XIV. vieka ili god. 1396. knjižnica prvostolne crkve zagrebačke pretrpjela ogromnu štetu, gradjani bo zagrebački na 16. prosinca rečene godine provaliv oružanom rukom na kaptolski trg, porobiv kanoničke dvorove zaplieniše i mnogo vrlo riedkih i skupocjenih knjigah, koje ponesoše sa sobom. ,,Libros eciam ecclesiasticos diversos, jadikuje biskup zagrebački Ivan III., qui apud ipsos fratres nostros pretextu studii fuissent, et libros tam missalium quam breviariorum et aliorum magni valoris in predam et rapinam committendo rapuerunt et secum asportaverunt."

Item, una parva crux de auro, in qua est lignum crucis, que super plenario solet poni.

Item, liber ewangeliorum, manu sancti Luce ewangeliste, ut asseritur, scriptus, puro argento copertus, figuras crucifixi et beate Marie virginis, continens.

Item, plenarium, in quo est nativitas Christi sculpta cum aliis hystoriis in ebore, continens in se circumquaque lapides infra declarandos, videlicet: in medio et infra in oposito duos lapides magnos tapasios pretiosissimos.

Item, aliud plenarium est, continens ymaginem beate virginis deauratam, facie tamquam humana aparente carne, in cuius circumferentia est Ave Maria, disculpta.

Item, est aliud plenarium, satis magnum, de marmore viridi mixti coloris, argento deaurato circumquaque ordinatum.

Item, sunt duo plenaria deaurata in quantitate et opere per omnia consimilia, unum ymaginem crucifixi et aliud figuram beate virginis in medio continens, pluribus perlis decoratum et lapidibus. Item, unum benediccionale, ex una parte argento coopertum, figura sancti regis Stephani sibi inpressa, inter reliquias depu

tatum.

Item, unum monile, naswa dictum, duas figuras leoninas in se continens, lapidibus, licet non preciosis decoratum.

Item, pectorale de puro auro, habens in se ....... et undecim perlas et unam ...

Item, una ladula de ebore cum reliquiis. Sunt eciam due pixides de ebore facte, habentes seras in se de cupro, in quibus reliquie

conservantur.

Item, unus berillus magne quantitatis.

Item, sunt quatuor baculi seu sceptri coratorum.

Item, due parve pixides cum reliquiis cum seris.

Item, unum monile de argento deauratum, habens in se octo saphiros et septem perlas magnas, ymaginem salvatoris cum duabus ymaginibus.1

Fol. 2.2

Item, unus anulus pontificalis scilicet, pars superior absque circulo, in cuius medio est unus lapis subrubens, et in circuitu duo minores lapides consimilis coloris, et alii duo lapides coloris saphirei et quatuor perle magne et certi lapides inter alia fragmenta reperti.

Item, pixidem balsami, sigillatam sigillo vicarii.

Item, una crux fracta, antiqua, de ligno, argentata, deaurata. (Pripisano inom rukom: que in toto est confracta et in quodam sacculo reposita.)

Item, maior melior infula cum lapidibus infra nominatim enumerandis, et perlis maioribus et minoribus quasi sine numero preordinata et de auro purissimo contexta et fabricata, que continet in se lapides infra nominatos, scilicet: centum et duodecim rubinos, nonaginta novem smaragdos. Sunt eciam in ipsa infula duodecim. loca lapidum, ubi nunc desunt lapides. (Pripisano: quos dixit custos esse inter fragmenta, ubi multi lapides continentur, et in qua pro nunc deficiunt XVII. lapides, quorum nomina ignorantur.)

(In margine: Item, una infula cum perlis in toto deaurata.)

1 Poslie ove stavke u rukopisu B. dolazi inom poznijom rukom: Item tres urceolli de argento, deaurati non in toto, in superficie dupplici cruce consignati, cum corona deaurata, pro crismate et oleis sacris et oleo infirmorum, de novo facti.

Item, due ampulle de argento, in toto deaurate, per quondam dominum Johannem huius ecclesie episcopum disposite.

Item, quatuor baculi corales de argento, in capite duo deaurati, alii duo non, et in superficie signati dupplici cruce.

Item, duo candelabra argentea in certis partibus deaurata, de novo facta. 2 Na str. 2, rukopisa B. što odozgo što odozdo, kasnijom rukom upisano: Item, unum par cirothecarum pontificalium, adornatum cum perlis, et in qualibet est rosa argentea deaurata, diversi operis, in quarum una sunt admixte XIV. perle. Cirotecarum in extremitate scilicet rose antique sunt maxime pretexte novis, perle autem in eisdem antiquis cirotecis habentur, et sunt duo paria cum . . .

.....

Item, una pixis argentea ad conservandum ostias.

Item, inventi sunt supra premissa, duo annuli pontificales de puro auro, quilibet continet in se unum saphirum magnum.

Item, unum pectorale de argento, habens in se inter unum cristallum imaginem crucifixi cum lapidibus duobus saphiris, tribus rubinis et tribus ametistis, nec non uno auriquisio ac alio quodam lapide glauci coloris et decem perlis.

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