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Mémoire justificatif du magistrat d'Audenarde sur les troubles arrivés en cette ville en 1566, publié par D.-J. Vander Meersch. Gand, 1842, in-8°. - De la part de l'éditeur.

Kronyk der Rederykkamers van Audenaerde, door Dr D.-J. Vander Meersch. Gent, 1844, in-8°. — De la part de l'auteur.

Analytische opgave der gedrukte charters.... betrekkelijk de provincie Noord-Braband, door C.-R. Hermans, 's Hertogenbosch, 1841, in-8°. - De la part de la société littéraire du Brabant septentrional.

Westphaelische Provincial-Blaetter. Minden, 18281843, les 10 premiers cahiers, in-8°. — De la part de la société dite: Westphalische Gesellschaft für vaterländische Cultur.

Werken uitgegeven door de vereeniging ter bevordering der oude Nederlandsche letterkunde. Eerste jaargang. Eerste aflevering.-DER LEKEN SPIEGHEL. 1ste boek. Leiden, 1844, in-8°. De la part de la société pour l'avancement de la littérature des Pays-Bas, à Leyde, par l'entremise de la légation hollandaise.

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Verslagen en berigten uitgegeven door de vereeniging ter bevordering der oude Nederlandsche letterkunde. Eerste jaargang. Leiden, 1844, in-8°.

Histoire politique, civile et monumentale de Bruxelles, par MM. Alexandre Henne et Alphonse Wauters. Bruxelles, 1844, livr. 71-90. De la part des auteurs. Dépôt à la bibliothèque royale.

M. le ministre de l'intérieur transmet à la commission deux rapports de M. Gachard, l'un daté de Simancas, le 26 avril, adressé à ce ministre, l'autre du même lieu, le 28 mars, adressé au président de la commission, et relatifs

aux travaux historiques qu'il exécute dans le dépôt central des archives de l'Espagne. Ces deux rapports, pleins de particularités intéressantes, seront imprimés prochainement dans le Bulletin.

La commission, qui est en rapport avec la plupart des académies et sociétés historiques, est entrée nouvellement en correspondance avec plusieurs institutions littéraires et scientifiques de l'étranger, entre autres avec l'université de St-Louis, dans le Missouri, et l'institut national de Washington.

M. le docteur Coremans remercie la commission d'avoir provoqué la détermination du gouvernement, qui le charge de publier la correspondance existante des diplomates belges, depuis le règne de Charles-Quint jusqu'à celui de Charles VI.

M. Alphonse Warzée propose de faire rédiger une bibliothèque historique de Belgique, sous les auspices de la commission et par les mêmes moyens que la Table chronologique des diplômes. Ce travail, dont M. De Reiffenberg s'est occupé pendant plusieurs années, est déjà fort

avancé.

M. Dumortier met sous les yeux de l'assemblée un monument archéologique extrêmement curieux: la torche de la Confrérie des Damoiseaux de Tournay. Elle est en argent et chargée d'écussons émaillés. M. Dumortier promet une notice sur ce sujet.

M. Vreede, professeur de droit à Utrecht et M. le docleur Coremans envoient, le premier, quelques remarques, et le second, un mémoire dont l'impression est ordonnée.

- D'après le compte rendu dans la séance du 3 février de cette année, le nombre de bulletins redigés pour la

Table chronologique des diplômes belges imprimés s'élevait à

Depuis M. Lefèvre a dépouillé les ouvrages

suivants :

Ordonnances des rois de France de la troisième race,
t. II
Bertholet, Histoire du duché de Luxembourg,

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De Klerk, Brabantsche Vesten, éd. de M. Willems,

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11,522

20

115

133

72

70

61

202

199

12,394

La prochaine séance est fixée au 1er octobre, époque où il est probable que la commission pourra entendre le rapport de M. Gachard sur son séjour en Espagne.

Lettre de M. le professeur Vreede au Secrétaire de la Commission.

MONSIEUR ET HONORABLE AMI,

Utrecht, 27 mai 1844.

<«< En lisant l'Histoire du royaume des Pays-Bas, depuis 1814 jusqu'en 1830, par M. De Gerlache, 2° édition (t. Ier, p. 107), j'ai remarqué le passage suivant : « Les premiers » édits des états de Hollande visaient à l'extinction du >> catholicisme par la persécution des prêtres et par la dé

>>fense de tout exercice du culte, soit public, soit privé : » défense sanctionnée par des amendes et des confisca>>tions, par la prison, par le bannissement, et même par » des menaces d'exécution capitale en certains cas. Pour » celte première époque, les Hollandais ont peu de chose » à reprocher à l'inquisition espagnole elle-même. Mais >> plus tard ils changèrent de système: la persécution fut » moins violente et mieux calculée. »

» J'ai cru ne pas vous déplaire, ni à M. De Gerlache luimême, qui plus d'une fois dans le cours de son ouvrage fait preuve d'impartialité, en vous transmettant de nouveau quelques extraits des Dépêches d'Hollande, faites par M. d'Espesses, ambassadeur de Louis XIII près les états-généraux des Provinces-Unies depuis 1624. Cette correspondance diplomatique contient quelques détails relatifs à l'exercice du culte catholique en Hollande, et annonce un acheminement à un meilleur ordre de choses, c'est-à-dire à plus de tolérance.

» Voici ce que mande l'ambassadeur français au secrétaire d'état d'Ocquerre, le 15 janvier 1626 (tom. II, p. 161 a, b). « Hier au matin, un prestre qui est auprès de moy, › m'avertit qu'il y avoit eu quelque catholique appellé en >> jugement pour avoir fait exercice de sa religion chez » moy. M'en estant enquis plus particulièrement, j'ay >> trouvé que c'estoit un gentilhomme nommé Van der Hoc » (Van der Hoeck?) que je connais fort. Lequel me dit » qu'ayant esté cité à la cour d'Hollande et interrogé s'il » auroit esté à la messe chez l'ambassadeur de Venise, il >> auroit franchement dit que non; mais le lendemain luy >> ayant esté expliqué qu'une maison avoit esté prise pour » l'autre, et enquis s'il n'avoit pas assisté au service en >> ma chapelle, il auroit confessé la vérité. Sur quoy luy

» auroit esté donné nouvel ajournement. Cela me donna » sujet de voir hier au soir le prince (Frédéric-Henri), » qui me dit qu'il ne croyoit pas que la chose allast plus » avant, et m'offrit son autorité. Je n'obmettray rien pour >> empescher que la possession plus qu'aimable (sic, an»nale) de servir Dieu en ma maison en toute liberté ne soit >> troublée et interrompue. Le ministre d'Amsterdam pres>> che plus violemment que jamais. >>

» M. d'Espesses écrit encore le 19 janvier suivant (t. II, p. 166): « Le gentilhomme catholique ne m'est point re>> venu trouver, qui est signe qu'on ne l'a pas persécuté >> plus avant. L'ambassadeur de Venise m'a apris qu'il en >> avoit esté autant fait à quatre damoiselles de qualité, lo>> geant vis-à-vis de chez luy qu'audit gentilhomme, et ce » pour satisfaire en quelque façon aux crieries d'un certain » ministre qui n'est tenu pour guères sage ; lequel le jour » de Noël vint espier le peuple qui entroit en nos mai» sons, et y en ayant trouvé plus qu'il ne pensoit, en re>> vint en mauvais humeur; qui a causé tout ce petit bruit, » qui ne sera pas à mon avis suivy d'aucuns mauvais >> effets. ».

» Il paraît même que les catholiques étaient alors mieux notés qu'en certains lieux les dissidents de la religion réformée. M. d'Espesses donne avis à M. d'Herbault (lettre du 16 avril 1626, t. II, 237 b) d'une émeute survenue à Amsterdam, en ces termes : « Il y a eu quelque sé>>dition à Amsterdam sur le sujet des armeniens, où il » est arrivé mort d'hommes. La bourgeoisie s'est armée à >> cette occasion: rien n'est plus innocent, ny moins » violé que les catholiques. » A propos de la sectes des remontrants, dite arminiens, je ne puis m'empêcher de relever la bévue à laquelle ce nom a donné lieu tout récem

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