OF THE UNITED STATES. NOT TO BE ROHOVED FROM 800* Chaco L No/£ho AN X. 1802. 1 ORDERED TO BE SOLD BY THE Acad. Nat. Sciences OF PHILADA. April 25, 1882. DERNIÈRES VUES DE POLITIQUE E T DE FINANCE, Offertes à la Nation Française par M. Necker. Ou 1, ce sont les dernières, ces idées, ces vues que je présente en hommage à la Nation Française; les dernières, ce mot convient à mon âge et à une santé qui s'affoiblit : c'étoit même pour un temps au-delà de moi, que je destinois cet ouvrage en le commençant. Ce confident me plaisoit, il m'étoit inconnu, et je pouvois, en imagination, le faire mon ami. Mais je n'ai pas tardé à voir que je serois réduit à de vains discours, en séparant mes réflexions des choses présentes. Cette considération m'auroit géné, m'auroit arrêté, peut 翼 être, si, méconnoissant l'empire des circons tances, je m'étois senti enclin, par aucune de mes opinions, à blâmer ou à désapprouver, même intérieurement, les deux grandes dispositions de l'ordre actuel en France, l'existence d'une autorité unique, et le dépôt de cette autorité entre les mains du Général Bonaparte. Mais je crois, avec l'Europe, qu'après tant d'erreurs, après tant de fautes, l'institution d'une dictature et le choix du Dictateur ont préservé la France de nombreux malheurs lui ont valu de plus une paix glorieuse, et le calme intérieur dont elle jouit. Comment ne pas voir, cependant, qu'un règne est un instant dans la durée des siècles! Nous pouvons l'admirer, ce règne, nous pouvons souhaiter sa durée; mais l'avenir est là tout entier, l'avenir est là qui nous regarde ; et les hommes prévoyans, les hommes sages, doivent entrer en communication avec lui. Ils le doivent, et d'autant plus qu'assez d'autres près d'eux, envahis par le présent, n'ont aucune autre pensée. |