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<«<est le glaive du prêtre. Le glaive du roi c'est la ce << du tribunal; le glaive du prêtre c'est la rigueur discipline ecclésiastique. Vous avez lu cette « évangélique qui dit: Seigneur, voilà deux glaiv « quelqu'un pouvait me délivrer par le glaive « je ne demanderais pas que le glaive sacerdot

Bene nos visitabis, si anima tua in amaritudine est propte Bene nos visitabis si ores ne relinquat Dominus virgam p rum super nos. Bene nos visitabis, si, cum Petro, Malchu cutis persequentem Christum apud nos. Non gero docent sonam, sed quærentis. Sicut enim Hieronymus ad Eusto ait: Stultum est docere, quod novit ille quem doceas. D Coena fuisse gladios, hoc quoque legis et intelligis. Unum e Petrus in Malchum vibravit, dum Malchus in Christum extenderet. Alter vero eductus fuisse non legitur. Apte pi uterque invenitur in membris corporis Christi. Membrur Christi, rex; membrum Christi, sacerdos. Scienti loquor gladium regis; nosti gladium sacerdotis. Gladius regis, c curiæ; gladius sacerdotis, ecclesiasticæ rigor disciplina evangelistam figurasse legisti dicentem: Domine, ecce glad hic. Si esset qui in gladio regni liberaret me, non peteretur gladius sacerdotis propter me. Cæterum vides quia jam p

e mets mon espérance dans ses anges. ncre, afin que ma barque, ma faible pas brisée par la tempête. Je parle à Les anges du Seigneur sont ses pontilu Seigneur sont ses prêtres. Malachie du prêtre renferment la science, parce u Dieu des armées. Si donc vous êtes eur, par cela même que vous êtes son sez de ce glaive, qui, selon saint Jean,

portat. In vagina reconditus est. Pellibus m tectus est. In Christum Malchus; in vasa une manus extendit. Nemo est quem zelus dat. Nemo est qui cum Moyse minetur et ittas meas sanguine, ct gladius meus deum ergo sperare in Domino, quam sperare e sicut oculi ancillæ in manibus Dominæ ad Dominum Deum nostrum, donec misereaur autem nostrî Deus. Adhuc ille respicit in 7, et non spernit preces eorum. In angelis mea, collocata anchora mea, ne mergatur cula, navicula mea. Scienti loquor. Angeli us. Angeli Domini, sacerdotes ejus. Malasacerdotis custodiunt scientiam, quia angeum est. Si ergo angelus Domini es, immo , illum geris gladium qui apud Joannem de

la terre pend <cet homme, Cette terre et des épine réjouir mon «C'est dans c haitant qu'un position que

L'énergie d' ce n'est plus l' doux et pieux

ore angeli bis ad portabis, nisi sec et obseres reliqu non dico tanquan peccatori cauteri pheta dicas: Arg lius ille perdition malignavit adver me: de dapifero aliud sapientem repit et pectore, bus vitæ tuæ. Te pinavit vinum qu vit spiritum meur rogans ut in ea a te. -Lib. II,

« et des épines, et ne m'a versé qu'un vin « réjouir mon cœur, a inondé mon âme d « C'est dans cette amertume que je vous é << haitant qu'une chose, c'est de vous trouver << position que vous voudriez trouver en mo

L'énergie d'expression de cette lettre es ce n'est plus l'ami complaisant d'Henri, ce doux et pieux directeur des princesses d'Ar

ore angeli bis acutus exit. Hunc et tu, quod abs portabis, nisi seces et tradas Sathanæ filium mortis et obseres reliquiis Adæ paradisum Domini Dei tu non dico tanquam mortem peccatoris desiderans, s peccatori cauteriatam conscientiam suam; sed u pheta dicas: Arguam te et statuam contra faciem t lius ille perditionis Hubertus Capreolus est. Hube malignavit adversum me, manus injecit in me, o me de dapifero comitis, factus dapes diaboli. Ill aliud sapientem quam terram, serpens ille come repit et pectore, cui dictum est. Terram comedes bus vitæ tuæ. Terra hæc spinas et tribulos germina pinavit vinum quod non lætificaret cor meum, sed vit spiritum meum amaritudine. In amaritudine eni rogans ut in ea talem inveniam te, qualem me a te. Lib. II, Epist. XVIII.

parle, c'est le pontife outragé qui sent que dans sa personne les droits les plus sacrés sont atteints ainsi que le caractère épiscopal et les franchises légitimes et nécessaires de l'Eglise. La grandeur des pensées et la vigueur du style se trouvent à la hauteur des circonstances. Hildebert aimait la paix; mais une série d'événements qui semble être fatale le ramène sans cesse dans la lutte, comme pour le forcer à mettre en lumière des qualités cachées. La main puissante qui contient et gouverne l'existence de tous les hommes en choisit quelques-uns pour accomplir de plus grandes choses, et pour en faire les instruments directs de ses divins desseins. Les moyens qu'elle leur donne pour remplir leur mission sont divers les uns, inconscients de leur tâche, et se laissant entraîner au courant de leurs passions et de leur convoitise, accomplissent l'œuvre de Dieu; c'est par eux ordinairement que la destruction se fait et que les sociétés s'écroulent. Les autres, au contraire, dominés par le sentiment du devoir, marchent péniblement et souvent même douloureusement dans la voie qui leur est tracée ; leurs goûts, leurs habitudes, leurs affections n'ont pour eux qu'une importance toute secondaire; ce qui leur importe avant tout, c'est de concourir à l'expansion de la vérité, c'est que la tâche qu'ils ont reçue et acceptée soit accomplie, c'est que par eux et en eux la justice triomphe ou soit persécutée. Ces martyrs du devoir sont les seuls véritables grands hommes, les lumières, les guides de l'humanité; c'est par eux que tout s'édifie; c'est par eux que le vrai progrès s'affirme; c'est par eux que la terre est bénie.

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Depuis près d'un siècle déjà la France était en proie à l'anarchie la plus désastreuse. Crécy et Poitiers avaient vu sanctionner notre honte, et si la vaillante épée de du Guesclin refoula un instant l'influence anglaise, ce ne fut qu'une lueur d'espérance. La folie de Charles VI, les querelles des Bourguignons et des Armagnacs et le traité de Troyes avaient de nouveau livré la France aux Anglais. Charles VI étant mort, le dauphin Charles VII convoqua les plus fidèles serviteurs de la royauté et se fit couronner à Poitiers (1422), car Reims, la cité du sacre, était aux mains de l'étranger. Malheureusement la faiblesse du nouveau roi de France ne tarda pas à favoriser les ambitieux projets des Anglais.

Victorieux à Crévant-sur-Yonne et à Verneuil, Jean Plantagenet, duc de Bedfort, était devenu régent de France sous la minorité d'Henri VI, roi d'Angleterre, son neveu. Pour asseoir sa puissance et récompenser ses barons, il leur distribua les provinces qu'il avait soumises. Le comté de Vendôme entre autres reçut de lui un nouveau maître, Louis de Bourbon, son comte héréditaire, fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, venait de s'échapper des prisons d'Angleterre, et avait assisté au couronnement de Charles VII. II le suivit au siége d'Orléans et à celui de Jargeau, dont il eut le commande

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