Ramassa le pauvre petit, Et le remit aux mains d'une mignonne fil L'Oiseau transi, d'abord, trouva la place bo On donne à ce jeune sauvage Avec mangeoire d'or, et bain pour son usa Caresses, pâtée à foison; Que lui fallait-il davantage? Il en alla d'autre façon. Au bout de quelques jours, sentant venir ses ailes, (Il en pousse à tous les marmots, Jeunes bambins, jeunes oiseaux), Il y brise son vol, tombe, l'aile froissée, Ouvre la cage et la croisée, Et voilà l'oiseau dans les cieux. L'ingrat n'alla pas loin; de ses forces naissantes Il revint tout honteux vers les mains caressantes Je suis petite fille et toi petit oiseau ; Une fauvette et sa famille. Auprès d'eux je vais t'installer. >> Elle mit l'orphelin au nid de la fauvette, Qui traita le rossignolet Comme un de ses petits: charitable et discrète, Va conter à l'enfant sa peine, Lui dit que sa tendresse est vaine, Ses soins les plus chers, superflus! « Rendez-le-moi! dit l'ange aux boucles bl Je sais, sur les bords de ces ondes, D'autres bosquets frais et touffus, Et dans leurs paisibles retraites, D'autres nids tout peuplés d'oiseaux; Peut-être là.... » L'enfant disparaît à ces n Sa présence sous leurs berceaux Réveille mille voix muettes : Lais d'amour, trilles et rondeaux. Tout à coup, ô Nature! un léger frisson d'a il |