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impressions personnelles, quelques conject hasardées pour éviter la monotonie et la froi que ce beau spectacle céleste, éclairé par la l'âme humaine, l'une des plus grandes sourd le temps du vague lyrisme, des Hymnes av de lune était passé, que tout cela pouvait all et Phœbé dans les catacombes de la mytholog rant tout simplement des traités d'astrond montrer plus grandiose et plus original. Nou gné certes de vouloir bannirle lyrisme ou mê hautes régions, qui son comme leur doma nous semble qu'ils pourraient y prendre un reste, nous indiquons seulement un but, un i en aucune façon l'avoir atteint.

Nous serons sobre de notes, les vérités nous avons essayé de traduire en vers étan nues. Nous demandons grâce pour les erre nous échapper, et qui proviendraient soit d soit de plus récentes découvertes.

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J'aurai passé dans ce monde bruyant,
Dans ce chaos, dans cette âpre carrière,
Où chacun heurte et renverse en fuyant
Quelque rival laissé sur la poussière;
Parmi ces cris, ces luttes, ces noirceurs,
Ces froids calculs, ces dévoùments, ces gloires,
Parmi ces fous, ces sages, ces penseurs,
Ces gens de loi, grands faiseurs de grimoires,
J'aurai passé.

Parmi ces bals, ces toilettes dorées,
Les sons joyeux de ce monde entassé,
Oh! parmi vous, poëtes, voix sacrées,
Pauyre, inconnu, muet, embarrassé,
Et pourtant plein de rêves, plein d'idées,
De mille ardeurs en mon sein débordées,
J'aurai passé!

Si l'on n'avait ainsi l'âme étouffée
Sous le fardeau d'un soin matériel,
Si l'on pouvait laisser libre la fée

Qui chante en nous et se souvient du ciel,
Oh! quel essor on prendrait, quelle fuite
Loin de la foule et du monde réel !

Et quelle soif, quelle ardente poursuite

De l'air, des eaux, des fleurs, des soirs d'été,

Des blancs frimas, de l'orage irrité,

Du ciel sans fin, des plaines sans limite,

De la Nature et de la Liberté !

Jour désiré, délivrance, viens vite,
Lorsqu'à chanter encore tout m'invite,
Avant que l'âge ingrat n'ait abaissé

Dans le long cours des temps ont L'esprit humain après Dieu nous C'est lui, ce monde étoilé qui m Oui, j'aimerais à chanter ce SOLE Qui dans l'éther, d'un essor san Vol éternel qui n'a point d'arrivée Entraîne ensemble un choeur ha De vastes corps, trônes des ancie Comme un grand aigle entraîne Qui donc es-tu, globe mystérieux Impénétrable à l'oeil de la science Dont l'invincible et longue patien Te sonde en vain d'un regard cu Es-tu, dis-nous, une terre formé Comme ici-bas, de rudes éléme Sous un manteau lumineux enfer Ou quelque mer colossale enflam Qui lance un flux de longs rayon Il faudra bien qu'enfin tu te décla Un jour, malgré tant de refus biza

Tu laisseras tomber, non sans regret,
Ton dernier voile et ton dernier secret.
Nous te vaincrons par ta propre lumière;
Déjà tu sais qu'en deux tubes jumeaux
Nous enfermons cette belle courrière,
Et la brisant sur un prisme en faisceaux,
La transformant de splendide manière,
Nous évoquons ton spectre aux sept couleurs.
Parmi ces tons plus riches que les fleurs,
Des traits brillants ou des lignes obscures
Frappent nos yeux, indices délateurs,
Montrant au sein des flammes les plus pures
Le moindre vol d'atômes étrangers.
Or, sur la foi de ces prompts messagers,
Nous avons lu sans peine en ta fournaise
Et reconnu nos terrestres métaux ;
Le dur nickel, le pâle manganèse,
Le fer surtout, auteur de tant de maux,
De tant de biens, et l'infusible chrôme,
Le sodium et dix autres encor,
Simples vapeurs, habitent ton royaume.
Mais, ô Soleil, tu ne connais point l'or,
L'or, ton métal3, non plus l'argent avare;
Le cuivre même est chez toi chose rare.
Tel tu parais, et si je ne m'égare,

Dès lors un grand problème se résout:

Le spectroscope, au moyen duquel on a découvert dans le Soleil les substances dont nous parlons plus bas. Voir la remarquable notice de M. Delaunay sur la constitution de l'univers. (Annuaire du Bureau des Longitudes 1869 et 1870.)

"Il est presque infusible au feu de forge.

3 On sait que dans l'alchimie le soleil représentait l'or, et que depuis on a toujours associé ces deux idées.

Les eaux chez lui seraient toujo
C'est, on dirait, un monde en ab
Un vrai Mercure enfin pour la p
Mais son sol dur semble un méta

VÉNUS le suit, l'amoureuse déess
La blanche étoile au limpide rega
Mais, oscillant dans un plus larg
Tantôt du jour rapide avant-couri

1 Elle est, en moyenne, si nous ne nous tro mètres par seconde. Celle de la Terre n'est qu

2 Nous ne parlons ici que des grandes plane petites qui circulent entre Mars et Jupiter, nombre dont l'excentricité dépasse celle de M

3 La chaleur et la lumière étant 1 à la surfac distance moyenne, elles sont égales à 6,67, en face de Mercure, (Arago, Astronomie populai

4 C'est la plus dense de toutes les planètes Terre étant 1, celle de Mercure égale 1,376, tant à celle de l'eau comme unité, égale 7,80 étant alors 5,67. (Daguin, Physique, 2e éditi Or la densité du fer égale 7,79,

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