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cription ou publication.

PRIVILEGE du pape Urbain IV en faveur d Vendôme. Il confirme toutes les lib nités et possessions de l'abbaye, soit qu'e été concédées par les souverains Pontif princes séculiers. - Donné à Viterbe lendes d'avril (28 mars) la première pontificat (1261).

URBANUS episcopus seruus seruorum filiis: Abbati & Conuentui Monasterii de dinis sancti Benedicti Carnotensis diocesis ecclesiam nullo medio pertinentis Salutem benedictionem. Cum a nobis petitur quod honestum tam uigor equitatis quam ordo ut id per sollicitudinem officii nostri ad del catur effectum. Eapropter, dilecti in dom tris iustis postulationibus grato concurre omnes libertates & immunitates a Romani

predecessoribus nostris, siue per priuilegia, siue alias indulgentias uobis et Monasterio uestro concessas, necnon libertates et exemptiones secularium exactionum a Regibus & Principibus aliisque Christi fidelibus rationabiliter uobis & Monasterio predicto indultas ; Terras quoque possessiones & alia bona uestra sicut ea omnia iuste ac pacifice obtinetis uobis et per uos eidem Monasterio auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus. Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis infringere, uel ei ausu temerario contraire. Si quis autem hoc attemptare presumpserit indignationem omnipotentis dei & beatorum Petri et Pauli apostolorum eius se nouerit incursurum. Datum Viterbii V KI aprilis Pontificatus nostri Anno Primo

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AUTRE Privilége du même pape en faveur de la même abbaye Il lui accorde le droit de réclamer, recevoir et retenir tous les biens meubles et immeubles que les personnes libres entrant au monastère et y faisant profession auraient pu réclamer à titre de succession ou autrement, si elles étaient restées dans le monde. excepté les biens féodaux1. Donné à Civita- Vecchia

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1 Il est bien entendu que c'était la communauté qui succédait et non chaque personne individuellement. La règle de saint Benoît était des plus sévères sur ce point. Voir ch. XXXIII. — Le privilége semble ne s'appliquer qu'au moment de la prise d'habit; cela résulte non-seulement du texte même, mais encore d'un passage de l'abbé Simon interprétant un privilége semblable dont nous parlerons plus bas. Les biens féodaux qui sont exceptés sont ceux qui devaient la foi et hommage. Il ne s'agit donc ici que des biens censiers et des allodiaux qui étaient fort rares.

aliis libere erogare rebus feudalibus dumtax ualeatis petere, recipere ac etiam retinere. omnino hominum liceat hanc paginam nostr nis infringere uel ei ausu temerario contra autem hoc attemptare presumpserit, indigna nipotentis dei et beatorum Petri et Pauli a eius se nouerit incursurum. Datum арис ueterem V Kalendas Nouembris

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Ces deux pièces sont en original sur pat travers, d'une dimension de Om,30 et 0m,3 et 0m,23. L'écriture est une jolie minuscu tique, surtout celle de la seconde, qui nous s

Il faudrait ac si remansissent.

main française. Toutes deux nous paraissent néanmoins bien authentiques. Les sceaux ou bulles proprement dites ont disparu2 - Elles ont été achetées à Paris, à la vente André Salmon, le 23 avril 1857, par les soins du bibliothécaire de Vendôme, et font aujourd'hui partie de cette bibliothèque. Elles se trouvent sommairement analysées dans l'Inventaire des chartes de la Trinité (fol. XIII), manuscrit de 1501, que possède la même bibliothèque, et dans l'abbé Simon, Histoire de Vendôme, T. II, p. 237.- La seconde charte se trouvait d'ailleurs en double dans le chartrier de l'abbaye (Inventaire, eod. fol.

Ce privilége si important, puisqu'il élargissait singulièrement pour elle le régime de la propriété, n'était pourtant qu'une confirmation, car des lettres semblables avaient été déjà accordées à l'abbé de Vendôme par Innocent IV la troisième année de son pontificat (1245) et par Alexandre IV la quatrième année du sien (1257) — (-Inventaire des chartes... fol. XIII, ro et vo, et l'abbé Simon, T. II, pp. 233 et 236: «Il accorde (Innocent IV) audit abbé le droit de jouir des biens des personnes qu'il recevait à la vêture religieuse ou prise d'habit... »)

Outre ces deux bulles, Urbain IV avait encore rendu en faveur du même monastère, non pas un, comme le dit l'abbé Simon, mais 2 rescrits: l'un relatif à l'église Notre-Dame d'Oléron, deuxième année du pontificat (l'original est aux archives de la Préfecture à Blois), l'autre relative aux vexations auxquelles l'abbaye était sujette de la part de Saint-Julien de Tours, première année du pontificat. Voir l'Inventaire déjà cité.

Il faut se rappeler qu'Urbain était lui-même français et pouvait avoir des scribes de cette nation.

* On sait que ces sceaux en plomb portaient entre autres les têtes de saint Pierre et de saint Paul. C'est sans doute à la présence de ces deux effigies que fait allusion la formule comminatoire de la fin: Qu'il sache qu'il encourra la colère des bienheureux apôtres Pierre et Paul.

FONDATION de douze messes en la chapell de la Voûte, paroisse de Trôo (10 févr

A TOUS PRÉSENTS ET A VENIR, SALUT, SONS que, du Jeudy dixiesme jour de feb six cent soixante dix huit, Par devant nous notaire au duché de Vendosmois, résiden estant au logis seigneurial de la Voûte Trôo après midy, FURENT présents en leu messire Joseph Le Lièvre, chevallier, S Voûte, et dame Geneviefve de Thullières de luy deuement auctorizée quant a ce, de ment en leur dite maison seigneurialle de roisse de Sainct Martin de Trôo en Ven quels encores bien que dèslongtemps, cux

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