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No 17. Maximilien au cardinal-évêque de Tournai, à l'abbé de Saint-Pierre, à Thomas Malet, à Pierre Lanchals, à Martin Lem et à Guillaume Morel, ses conseillers.

Il leur envoie par son secrétaire, J. De Gondebault, certaines instructions, en conformité desquelles ils auront à se conduire auprès des députés des trois membres de Flandre, et particulièrement auprès de ceux de la ville de Gand, pour obtenir de ces derniers la continuation du payement de la solde de 250 archers anglais, qu'ils lui ont accordée jusqu'à ce jour pour les besoins de la guerre. Il les prie de lui communiquer le résultat de leurs conférences. - (Original).

(Namur, 21 août 1480).

Très révérend père en Dieu, très chier et espécial ami, révérend père en Dieu, et très chiers et bien amez, nous vous tenons assez recors que ceulx des membres de nostre païs et conté de Flandres, nous accordèrent nagaires en général le paiement de deux cens lances pour ung mois, et ceulx de nostre ville de Gand, oultre leur porcion desdiz deux cens lances, nous accordèrent à part, pour semblable temps le paiement de deux cens cincquante archiers angloiz, et pour ce que sans la continuacion dudit paiement ne povons bonnement parachever ce que est bien nécessaire, et à quoy sommes très affectez pour le bien de nous et de noz païs et subgetz, nous avons présentement fait despechier certaines noz autres lettres closes adressans aux depputez des trois membres de nostre dit païs de Flandres en générael, et autres lettres en particulier à ceulx de nostre dite ville de Gand, contenant crédence sur vous, et pour l'exposicion de ladite crédence avons fait faire certaines instructions que vous envoyons par nostre amé et féal secrétaire, maistre Jacques De Gondebault, porteur de cestes, auquel avons chargié vous dire aucune chose. Si vous prions, très révérend père en Dieu, et mandons à vous autres que en ce que ledit maistre Jacques vous dira ceste foiz de par nous, vous adjoustez pleine foy et crédence, et que en la matière contenue esdiz instructions, vous tous ensemble ou ceulx de vous ou plus grant nombre que miculx vaquer et entendre y pourront, vous employez en générael envers lesdiz membres et en particulier envers lesdiz

de nostre ville de Gand, à la fin d'icelles instructions, par tous les meilleurs moïens que possible vous seront, et comme en vous en avons bien la confidence, et de la response et effect de vostre besoingnié d'un costé et d'autre en ceste partie, nous advertissiez diliganment, sans y faire faulte. Très révérend père en Dieu, très chier et espécial ami, révérend père en Dieu, et très chiers et bien amez, nostre Seigneur soit garde de vous. Escript en nostre ville de Namur, le xxje jour d'aoust anno iiijxx. MAXI.

Suscription: A très révérend père en Dieu, nostre très chier et espécial ami, le cardinal-évesque de Tournay, à révérend père en Dieu, noz amez et féaulx conseilliers, l'abbé de Saint-Pierre de Gand; messire Thomas Malet, chevalier, seigneur de Brelettes; Pierre Lanchals, nostre maistre d'ostel; Martin Lem et Guillaume Morel, et à chacun d'eulx.

No 18. Maximilien à l'abbé de Saint-Pierre.

Il lui exprime son mécontentement de ce qu'il ne s'est point rendu, selon ses instructions, auprès des membres du pays de Flandre, qui doivent s'assembler à Ypres le 3 octobre prochain, pour leur exposer certaines choses qu'auront à traiter avec eux, ses trois députés : le cardinalévêque de Tournai, Paul de Baenst, président de Flandre, et Jean de Dadizele, bailli de Gand. - Comme cette négligence peut lui être très-nuisible, Maximilien lui ordonne de nouveau expressément de partir sans délai pour Ypres, et de remplacer le cardinal-évêque ou les autres qui ne s'y trouveraient pas. Il le prie de lui mander le résultat de leurs conférences. - (Original).

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(Luxembourg, 2 octobre 1480).

Maximilian, duc d'Ostrice, de Bourgoingne, de Brabant, etc. Révérend père en Dieu, très chier et bien amé, nous sommes avertiz que combien que puis nagaires ayons escript et ordonné par noz lectres d'aler et vous transporter en nostre ville d'Yppre par devers les membres de nostre pays et conté de Flandres, qui se y doivent trouver demain, tiers jours du présent mois, pour leur dire, remonstrer et exposer de nostre part les choses pour lesquelles envoyons devers eulx le cardinal-évesque de Tournay,

vous, messire Paule de Baenst, nostre président de Flandres, et messire Jehan seigneur de Dadizelle, nostre hault bailli de Gand, toutes voyes quelque charge ou commission que vous ayons baillée, vous ne faictes aucun semblant de la mectre à exécucion, dont nous donnons grans mervueilles, actendu le grant dommaige que par vostre faulte et négligence en ceste partie et des autres dessus nommez, nous peut avenir, pourquoy et que sommes certains que nous y pourrez beaucoup servir, nous escripvons de rechief devers vous et vous requérons, et néantmoins mandons et commandons expressément, que sur tant que nous désirez complaire, vous alez et vous transportez en nostredite ville d'Yppre, devers lesdits députez, pour y faire faire que avons ordonné et chargié; et ou cas que ledit cardinal feust deffaillant, de soy y trouver, nostre plaisir est que vous mesme, accompaignié des autres dessusnommez ou seul et sans les actendre, y alez et besoingnez avec lesdits des membres sur la matière dont avez charge, ainsi que savez que la grande et urgente nécessité le requiert, et comme en vous avons nostre confidence, nous signifiant le plus brief que pourrez de ce que par vous y sera faict, car tel est nostre plaisir. Révérend père en Dieu, très chier et bien amé, nostre Seigneur soit garde vous. Escript en nostre chastel de Lucembourg, le second jour d'octobre l'an iiijxx. MAXI. Plus bas N. CORTEVILLE.

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Suscription: A révérend père en Dieu, nostre amé et féal conseillier l'abbé de Saint-Pierre lez nostre ville de Gand.

N° 19. Maximilien au même.

Il le prie de se rendre sans délai auprès de lui à Bruges, pour y entendre le lendemain les choses qu'il a à lui communiquer. — (Original).

(Bruges, 14 décembre 1480).

Maximiliaen, hertoghe van Oosterijck, van Bourgoengnen, van Brabant, van Limbourg, van Lucembourg ende van Ghelre, grave van Vlaenderen, van Artois, van Bourgoengnen, van Henegauwen, van Holland, van Zelland, van Namen ende van Zuytphen. Eerwerdighe vader in Gode, om zaeken grotelic nopende de welvaert

van ons ende van onsen lande van Vlaenderen, wy ontbieden u ende bevelen zeere expresselic, dat ghy in desen daghe eerstcommende ten lancsten, zyt in personne by ons in onse stede van Brugghe, om tsanderdaechs te hoorene tghuent dat wy u zulle doen zegghen ende vertooghen, ende van desen ne zyt in gheenen ghebrecken hoe dat zy. Eerweerdighe vader in Gode, onse heere God zy met u. Gescreven in onse stede van Brugghe, den xiiijen dach van decembre auno lxxx.- MAXI.- Plus bas : N. DE BEERE. Suscription: Eerweerdeghen vadere in Gode, den abt van sinte

Pieters.

No 20. Maximilien au même.

Comme il a fait connaître aux députés réunis dans les deux dernières assemblées tenues à Bruges, dont ledit abbé faisait partie, que tout annonçait la reprise de la guerre plutôt que la conclusion de la paix, il en appelle à l'expérience de ce prélat pour lui prouver combien il est nécessaire que lui et ses collégues lui accordent les secours nécessaires pour faire face aux événements. Attendu que la chose presse, il le prie de se rendre à Gand le 24 janvier, pour prendre une résolution définitive en cette affaire. ·(Original).

(Bruges, 16 janvier 1480 (1481).

Maximiliaen, hertoghe van Qosterycke, van Bourgoengnen, van Brabant, van Limburg, van Lucembourg ende van Ghelre, grave van Vlaenderen, van Artois, van Bourgoengnen, van Henegauwe, van Hollant, van Zeelant, van Namen ende van Zuytphen. Eerweerdighe vader in Gode, lieve ende wel gheminde, also wy in de twee laetste dachvaerden, ghehouden in dese onse stede van Brugghe, hebben doen vertooghen u ende den anderen die gheweest hebben ten selven dachvaerden, de baerblyckende apparancie, die meer es ter oorloghe dan tot paeyse, de dangieren ende inconvenienten van der welker ne behoeren u-niet onbekent te zyne, maer voor ooghen, by der experiencie die ghy daer of ghesien muecht hebben van eenighe landen uwe ghebueren, ende omme te versiene ter welvaert ende versekertheit van u ende andere onse ondersaten, hebben u versocht daer up ansien thebbene,

ende consenteren hulpe, bystand ende assistencie, omme daer jeghens te resisteren, twelke tot nu toe ghediffereert gheweest heeft, ende overmits dat dese saeke haeste begheert, wy ontbieden u ende bevelen dat alle excusacien achter ghestelt, ghy comt ende zyt in uwen persone binnen onser stede van Ghend, den xxiiijen dach van deser jeghenwoordigher maend, omme eyndelicke resolucie te stellene in tguene des wy an u begheert hebben, ten hende dat wy versekert moghen zyn van uwer meynninghe ende intencie, sonder van desen in ghebreke te wesen, hoe dat zy. Eerweerdighe vader in Gode, lieve en wel gheminde, God zy met u. Ghescreven in onse stede van Brugghe, den xvjsten dach van lauwe, anno lxxxj. — MAXI. Plus bas N. DE BEERE.

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Suscription: Eerweerdighen vader in Gode, onsen lieve ende ghetrauwen raed, den abd van Sinte Pieters nevens onser stede van Ghend.

No 21. Maximilien au même.

Il lui exprime son mécontentement de ce que, malgré ses ordres, les membres du clergé des diocèses de Cambrai, Tournai, Térouane et Utrecht ne se soient pas rendus auprès de lui, comme il le désirait, pour lui faire connaître leur résolution au sujet des subsides qui leur étaient demandés, dans le but de subvenir aux besoins pressants des affaires. — Il a d'autant plus lieu de se plaindre, que dans cette réunion il a expressément fait déclarer par son chancelier et d'autres députés, qu'il n'avait aucune intention de porter atteinte aux priviléges du clergé. Comme la défense du pays de Flandre exige une prompte résolution, une prochaine réunion aura lieu à Audenarde le 25 mars, où auront à comparoir tous les députés du clergé de Flandre, de manière à ce qu'il puisse obtenir leur réponse le 1er avril suivant. (Original).

(Gand, 12 mars 1480 (1481).

Maximilian, duc d'Austriche, de Bourgoingne, de Brabant, de Lembourg, de Lucembourg et de Gheldres, conte de Flandres, d'Artois, de Bourgogne, de Haynnau, de Hollande, de Zellande, de Namur et de Zuytphen. Révérend père en Dieu, très chier et bien amé, combien que desjà par deux fois ayons escript et fait

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