ENCYCLOPÉDIE THÉOLOGIQUE, OU NOUVELLE SÉRIE DE DICTIONNAIRES SUR TOUTES LES PARTIES DE LA SCIENCE RELIGIEUSE, OFFRANT, EN FRANÇAIS ET PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE, LA PLUS CLAIRE, LA PLUS FACILE, LA PLUS COMMODE, LA PLUS VARIÉE CES DICTIONNAIRES SONT CEUX : DE BIOGRAPHIE CHRÉTIENNE ET ANTI-CHRÉTIENNE, - DES PERSÉCUTIONS, DES ERREURS SOCIALES, D'ÉDUCATION, AU CATHOLICISME, DE ZOOLOGIE, DE BOTANIQUE id., -DE STATISTIQUE id,· - DES MERVEILLES, DES CROISADES, DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE. PRIX: 6 FR. LE VOL. POUR LE SOUSCRIPTEUR A LA COLLECTION ENTIÈRE, 7 fr., 8 fr., et même 10 FR. POUR LE SOUSCRIPTEUR A TEL OU TEL DICTIONNAIRE PARTICULIER. TOME VINGT-NEUVIÈME. DICTIONNAIRE DE PLAIN-CHANT ET DE MUSIQUE D'ÉGLISE, TOME UNIQUE. PRIX: 8 FRANCS. S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, ÉDITEUR, AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE, 1853 DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE. Revertimini vos ad fontem sancti Gregorii, quia TOME UNIQUE. PRIX: 8 FRANCS. S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR, 1853 I. OBJET ET PLAN DE CE LIVRE. M. Fétis a dit, il y a environ vingt-cinq ans : « Il est désirable qu'un dictionnaire analy tique et historique de la musique soit entrepris par un musicien littérateur pourvu des qualités et de l'instruction nécessaires. MM. Perne et Choron me paraissent dignes de satisfaire à ce souhait par l'étendue de leurs connaissances. Un pareil livre serait une espèce d'encyclopédie musicale, où toutes les questions seraient traitées à fond et accom pagnées de documents nécessaires; ce serait peut-être l'ouvrage le plus utile qu'on pourrait entreprendre (a). » Nous commençons par déclarer que nous n'avons eu nullement la prétention de remplir le programme tracé par le célèbre critique: notre plan n'est pas le même; on nous demandait, non un Dictionnaire de musique, mais un Dictionnaire de plain-chant et de musique religieuse, et le fardeau était déjà bien lourd pour nous. Il est vrai qu'il nous était difficile de laisser de côté un grand nombre de questions qui se rattachent à la science du moyen âge, et de nous interdire également quelques excursions dans le domaine de la musique profane, puisqu'une foule de notions sont communes à l'art religieux et à l'art mondain. Malgré cela, nous reconnaissons que le dictionnaire pour lequel M. Fétis faisait appel à Choron et à Perne, qui sont morts sans l'avoir entrepris, reste encore à faire, et nous formons le vœu que M. Fétis lui-même, le musicien vraiment encyclopédique de notre époque, consacre à cette œuvre une partie des loisirs de sa longue et laborieuse carrière. Tel qu'il est, nous ne faisons aucune difficulté d'en convenir, notre travail était au-dessus de nos forces. Nous ne l'eussions jamais entrepris, si nous eussions prévu d'avance à quels découragements, à quelles incertitudes, aridités et angoisses nous devions nous attendre: tribulations d'esprit auprès desquelles la peine matérielle n'est rien. Et il est fort heureux qu'il en soit ainsi. Il est fort heureux, lorsqu'un auteur a conçu l'idée d'une œuvre utile. et sérieuse, et qu'en dehors de toute pensée le spéculation matérielle, il se propose de la mettre en lumière; il est fort heureux, disons-nous, que la Providence lui fasse la grâce de lui dérober la connaissance du fardeau de la gestation et des douleurs de l'enfantement. S'il pouvait seulement soupçonner la dixième partie des tourments auxquels il se condamne, le plus déterminé recelerait bien vite. Nous avons donc commeno notre tâche, sans trop savoir ce que nous entreprenions; nous l'avons poursuivie par la force des engagements; puis enfin nous y avons pris goût et nous l'avons menée à terme avec attrait et une pensée de dévouement qui nous ont fait sinon surmonter, du moins aborde courageusement les difficultés les plus rebutantes. Ce n'est pas que nous nous fassions illusion sur les imperfections de notre travail. Nous les connaissons mieux que personne, ou plust, nous en avons la conscience à tel point que nous ne serons ni surpris, ni même trop afflé lorsqu'on nous signalera des oublis, des lacunes, des erreurs graves, et, ce qu'il y a de moins pardonnable, des contradictions. (a) Curiosités de la Musique, Paris, 1839, p. 164; mais l'arèle d'où ces paroles sont tirées avait paru auparavant dans la Revue musicale. DICTIONN. DE PLAIN-CHANT. a |