DE NOYON. COMPTES-RENDUS ET MÉMOIRES Lus aux Séances. TOME II. NOYON TYPOGRAPHIE D. ANDRIEUX-DURU --- COMPTES-RENDUS ET TRAVAUX LUS AUX SÉANCES SÉANCE DU 4 DÉCEMBRE 1860. La séance est présidée par M. le docteur Colson. Sont présents: MM. Coltu, Audebert, de Marsy, Marville, Bougon, de Biarre, Lambert, Carlet, Bécu, Gossart, Bourel, Leroux, Cardon, Milet, Crémery, Courtois, Boulongne, Dordigny, de Devise, E. de la Brunerie, Derivry, Vauremoire, comte de Breda, Peigné-Delacourt, de Grattier, Andrieux et Lecot. M. l'abbé Lequeux, chanoine titulaire de NotreDame de Paris et le Frère Directeur des Écoles chrétiennes assistent à la séance. - Sont présentés et reçus à l'unanimité, comme membres du comité, MM. le baron de Villars, le Féron d'Eterpigny, Flobert, comte de Ganay, docteur Lemer, abbé Romain, abbé Béesau, et Arachequesne, juge suppléant à Compiègne. M. le président annonce à la Société l'envoi fait par M. Garnier, des Mémoires de l'Académie des Sciences, Agriculture, etc, du département de la Somme, et par M. Eug. de la Brunerie, du Dictionnaire de géographie moderne de LANGLOIS. Il remercie publiquement les auteurs de ces dons offerts à la bibliothèque du Comité. Un projet de vitrail destiné à la chapelle des Frères est soumis à l'examen de la Société. Le dessin représente un Saint-Joseph tenant, de la main gauche, l'enfant divin, et de la droite, le lys, symbole de la virginité. Après quelques réflexions critiques sur les proportions et plusieurs détails de ce dessin, au mérite duquel chacun se plait d'ailleurs à rendre hommage, une commission composée de MM. de Biarre, Bougon et Lecot est nommée pour examiner sur les lieux mêmes, l'œuvre offerte à l'appréciation du Comité. -M. Peigné-Delacourt lit un travail historique sur Agnès Sorel, dont la famille ne serait peut-être pas étrangère à nos contrées. L'honorable vicePrésident exprime avec la plus grande réserve celte opinion, qui paraît pourtant s'appuyer sur des preuves assez concluantes. NOTICE SUR AGNÈS SOREL. Au temps où nous vivons, les reines éphémères de la mode, prises parfois dans les bas-fonds de la société, et destinées à retomber le lendemain dans la fange, trouvent, au moment de leur célébrité |