XXI. Offices secondaires. Maitres des œuvres du duché de Lorraine1.. Messagers à pied et à cheval, et maitres des postes..... 511 504 505 306 Maitres charriers du duché de Lorraine..... 317 324 1. Maison des ducs René 11, Charles III et Léo- 555 1. Le commencement du 3o alinéa de la page 310 doit être rétabli de la manière suivante: l'office de maître maçon au bailliage de Bar avait été donné, en 1495, par le décès de Jean de Saint-Pierre, à Didier Raulot, que remplaça, en 1500, Colas ou Nicolas Raulot, lequel, etc. IV. Grands maîtres de la garde-robe.... Chapelle... VI. Grands écuyers.... 364 366 369 370 1. Nous avons fait une confusion en ce qui concerne le baron de Meszeck: il ne fut pas grand maréchal des logis de la cour, mais GRAND MARECHAL OU INTENDANT de la maison de Stanislas. Le comte de Tressan fut le premier qui prit le titre de grand maréchal des logis. Il y a donc lieu de supprimer l'alinéa de la page 383 commençant par ces mots : Sous Stanislas, etc. 2. Il est bon d'ajouter la note suivante à celles de la page 389: Les lettres de nomination de Charles de Lenoncourt aux fonctions de grand chambellan, en 1704, disent qu'il avait été chargé par Léopold de commissions importantes à Rome, à Vienne, à la cour de l'empereur et à celle du roi de France. " 3. Au bas de la page 397, au lieu de Claude Deslye, lisez : Guillaume Deslye. 4. Voy. la note 2. NOTICE SUR UN ANCIEN TABLEAU REPRESENTANT LA VILLE D'ÉPINAL PAR M. P. MOREY. Une vue perspective de la ville d'Epinal, peinte en 1626 par N. Bellot', nous fait connaître dans ses moindres détails le système de défense architecturale d'une ville moyen âge, avantage d'autant plus précieux pour ces contrées, que les forteresses anciennes furent toutes démolies ou démantelées sous le règne de Louis XIII. Ce plan nous indique encore en quoi consistaient les églises, les places, les maisons, à l'époque reculée où 1. On trouve, parmi les membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, dès sa fondation, en 1648, en qualité de syndic, un sieur Bellot, qui est peut-être l'auteur de ce tableau. cette ville renfermait une population relativement assez considérable'. Montrer, par une description et par le dessin, quelques fragments de ce plan ne paraitra peut-être pas entièrement dénué d'intérêt. On sait que c'est à Jacques de Lorraine, qui fut évèque de Metz depuis l'an 1258 jusqu'à 1260, qu'on doit les fortifications de la ville d'Epinal. On voit, par l'examen du plan, que le système de défense se composait d'une suite d'enceintes fortifiées dont l'ennemi devait successivement s'emparer avant d'atteindre le piel des murailles du donjon. La première consistait en une rue longeant un des bras de la Moselle, fermée à ses deux extrémités par des portes; au centre de la rue, ou faubourg de Nancy, un pont en bois, défendu par une porte (planche II, no 1V), donnait entrée à une ile qui formait la première partie de la ville (Rualménil). Cette ile, ou seconde enceinte, était entourée de murailles flanquées de huit tours demicirculaires. A l'opposé du premier pont, il en existait un autre, également en bois, avec porte garnie de machicoulis, créneaux, etc. (planche Ire), donnant entrée à la ville principale, défendue par un mur et dix-sept tours, non compris celles des portes. Ce mur, avec ses tours, était baigné par les eaux de la rivière et par celles de fossés profonds en maçonnerie. Outre la porte, donnant entrée à cette partie principale de la ville, il en existait deux autres sur les côtés; celle 1. Dans le xv siècle elle renfermait plus de 14,000 âmes. (Digot, Hist. de Lorr., t. II, p. 368.) 2. Dom Calmet, Not. sur la Lorr., t. I, col. 386. |