STATISTIQUE

DU DÉPARTEMENT DE L'AISNE.

AVIS.

Cet Ouvrage paraîtra en deux Parties, qui formeront un seul Volume, dont le prix est pour les Souscripteurs de 12 francs, pris à Laon, et 15 francs, par la poste.

Nous donnons, avec cette première Partie, une division générale de l'Ouvrage. A la suite de la seconde, se trouvera une Table détaillée et raisonnée des Matières.

Pour faciliter l'intelligence du texte, on a joint à la I." Partie la Carte du Département; ce qui portera à 8 francs la somme à payer par MM. les Souscripteurs, et à 4 francs (ou 5 francs, par la poste) celle restant à payer en 1825, lors de la livraison de la seconde Partie.

On peut s'adresser, pour souscrire, aux Secrétariats de la Préfecture et des Sous-Préfectures; à M. DELAVAL, co-propriétaire de l'Atlas national de France, rue Geoffroy-Langevin, n.° 7, à Paris; et à MM. les Directeurs de la poste aux lettres.

DU DÉPARTEMENT

DE L'AISNE,

PUBLIÉE Sous les auspices de M. le Comte De FLOIR AC, Préfet,
Maréchal-de-camp, Chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, et de MM. les Membres du CONSEIL GÉNÉRAL;

Pav J.-B.-L. Brayev,

Chef de Bureau à la Préfecture.

AVERTISSEMENT.

DÉCRIRE
ÉCRIRE une contrée, en faire connaître la situation, l'éten-
due, la population, les mœurs des habitans, l'administration,
l'agriculture, l'industrie et le commerce, tels sont les principaux
objets que doit embrasser une Statistique. Une entreprise de
cette nature ne pouvait être exécutée que sous les auspices du
premier MAGISTRAT du Département; que puissamment encou-
ragée par le CONSEIL GÉNÉRAL. Il en avait reconnu l'utilité, dans
sa Session de 1821, et lui a prêté un généreux appui.

En nous chargeant de la rédaction de cet Ouvrage, nous ne nous sommes point dissimulé l'importance des obligations que nous avons contractées. Jaloux de les remplir, rien n'a été négligé pour justifier la confiance dont nous avons été honoré. Si le succès ne répond pas à notre attente, nous osons espérer que, du moins, on nous saura gré de nos efforts.

Dans une Statistique, on ne doit pas seulement considérer le présent, mais encore porter ses regards sur le passé il faut que l'observateur, comparant l'état ancien avec le nouveau, puisse apprécier les changemens et les améliorations survenus, d'une période à l'autre. Nous ne pouvions nous flatter de posséder des connaissances assez étendues pour compléter un Ouvrage destiné à traiter tant d'objets divers, qui se rattachent aux intérêts du Département; nous avons dû souvent recourir aux lumières des personnes éclairées. M. le PRÉFET a bien voulu

!