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Henri de Hornes, sire de Perwelz, de la fin d'avril au 11 juin. (61) J. Molinet, II, 16. Ce chroniqueur avance que, pendant le délai accordé, le prévôt de Paris, le sgr. de Moy et son fils Jacques vinrent devant Avesnes. Il faut nécessairement reporter ce fait à une époque postérieure, puisque les Français ne franchirent la frontière que vers le 25 mars. (Voir le texte).

(62) M. Lacroix, Faits et particularités concernant Marie de Bourgogne, p. 20. Cet ouvrage, fruit de travaux minutieux et d'une grande érudition, est vraiment précieux pour l'histoire de la province sous cette princesse. Grâce aux détails qu'il contient, il a été possible d'expliquer et de rapporter à leur véritable date, dans la présente notice, une foule de faits intéressants pour Avesnes, et dont la plupart n'ont été que sommairement donnés dans les Chroniques de Jean Molinet.

(63) Compte déjà cité de 1476-1477, fol. 18, V..

(64) M. Lacroix, 27 ct 28; Délib. du conseil de ville de Mons du 15 fév 1476 (n. s. 1477).

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(67) Pontus-Heuterus, Rerum Belg, lib. x, C. 2, p. 47; Vinchant et Ruteau, 43.

(68) M. Lacroix, 179.

(69) M Lacroix, 45,

(70) Ibidem, 44.

(71) Copie de ces lettres fut lue au conseil de Mons du 17 mars. (M. Lacroix, 55).

(72) M. Lacroix, 55.

(73) M. Lacroix, 59 et 60.

(74) M. Lacroix, 60.

(75) Ibidem, 64

(76) On peut rapporter ce fait vers le 25 mars On disait à la maison de paix de Mons, le 20, que « les gens d'armes Franchoix estoient... tout à l'enthour de... Maubuège, par les villages, tellement que on ne pooit » en laditte ville aller ne en venir ». (M. Lacroix, 69) D'ailleurs, on verra ci-après que la députation, après avoir suivi l'armée jusqu'à Cartignies et avoir là rempli sa mission, rentra aussi à Avesnes le 27.

(77) Antoine de Chabannes, comte de Dammartin.

(78) Le sgr. de Labeyve.

(79) Il y avait alors à Avesnes trois portes: celle de France, celle d'Enghien et celle Cambresienne, condamnée dans le XVI° siècle.

(80) J. Molinet, 11, 37 et 38.

(81) M. Lacroix, 70 et 71.

(82) M. Lacroix, 71 et 72.

(83) M. Lacroix, 71 et 72.

(84) J. Molinet, 11, 38.

(85) Ibidem, 11, 38.

(86) Le lieu dit la Justice était alors en dehors de la porte Cambresienne, sur le bord du chemin de Cartignies.

(87) J. Molinet, II, 39; - M. de Barante, 11, 570.

(88) J. Molinet, 11, 9

(89) Il n'est pas facile de concilier cette date avec celle de la lettre que cite M. Gachard, par laquelle Jean de Ligne, capitaine-général du Hai

naut, annonce au Prévôt de Mons, sous la date du 28 avril 1477, qu'il a reçu ce jour-là la nouvelle de l'entrée des Français dans le Hainaut. (Note sur l'Ilist. des ducs de Bourgogne, 11, 360).

(90) M. Lacroix 77.

(91) M. Lacroix, 92. (92) Ibidem, 79.

(93) J. Molinet, 11, 28.

(91) Lettre du roi du 12 juin 1477.

(95) Le texte de la lettre du grand-maitre a été écourté dans l'Addition à l'hist. de Louis XI, par Naudé; dans Le cabinet de Louis XI, par Quinet, ch. vII. Le passage cité dans le texte de cette notice est dû à l'obligeance de M. Aug. Lebeau.

(96) J. Molinet, II, 16 et 17.

(97) Vinchant et Ruteau, p. 403, assurent qu'il y avait, pour cette entreprise, 150 paysans, quelques bourgeois et plusieurs militaires.

(58) J Molinet, II, 17 et 18.

(99) F Vinchant, iv, 406.

(100) M. Lacroix, 100.

(101) M. Gachard, note sur l'Hist. des ducs de Bourgogne, par M. de Barante, II, 569.

(102) J. Molinet, 11, 29. — M. de Barante dit 5,000 écus (11, 569).

(103) J. Molinet, F. Vinchant et M. de Barante disent 990 écus d'or; mais ce chiffre est évidemment fautif. Il n'est pas à croire que Louis XI, ayant exigé 6, 00 écus, quelques jours auparavant, des habitants de Bouchain, se soit contenté de 900 écus au Quesnoy. Au reste, dans des délibérat. du conseil de ville de Mons, où il est question du fait, la composition est indiquée pour « 1X (9,000 écus) escuz d'or » (Voir le registre de ce corps aux archives de Mons, fol. 299 et 304 V°).

(104) M. Lacroix, 101.

(105) D'Outreman, Hist. de Valentiennes, p. 182.

(106) M. de Barante, Marie de Bourgogne, liv. 1.

(107) Ibidem.

(108) Le sire de Perwelz mourut en 1483. (Butkens, 1, 621).

(109) Quicherat, note sur Thomas Basin, liv. 1, ch. 1.

(110) J. Molinet, II, 39.

(111) On serait tenté de croire que les auteurs ont confondu la sommation de février avec celle de juin. Il n'y a pourtant guère de confusion possible: il y a eu effectivement une sommation à chacune de ces deux époques; la première faite au sgr. de Lens par les capitaines français, dont l'un était le sire d'Albret (Pontus-Heuterus, Rerum belg, lib. 10, C. 2, page 47; Molinet, 11, 16; F. Vinchant, iv, 398); la seconde faite par le roi lui-même aux seigneurs de Perwelz et de Culembourg. (Lett. du roi du 12 juin 1477). Au reste, la plupart des auteurs et notamment J. Molinet (11, 16), disent qu'il y eut trois sommations, sans doute en comptant l'appel fait par M. d'Albret, dans l'intervalle des deux sommations officielles.

(112) Gros village sur l'Oise, à mi-distance de Vervins à La Capelle. (113) Lettre du roi au grand-maitre, datée d'Etréaupont, le 9 juin 1477, et dont l'original est déposé à la biblioth impériale, MS. N° 8437, fol. 62, de Béthune.

(114) Comme on l'a dit ci-devant, il ne devait avoir que 7 à 800 combattants dans la place, et cependant Louis XI y comptait, en exagérant

beaucoup ces forces, 2,000 hommes de guerre et autant de gens de la ville (Lett. de Louis XI du 12 juin 1477).

(115) Pour le siège d'Avesnes, on a suivre le récit de J. Molinet, chroniqueur du temps; c'est le plus complet que l'on connaisse. F. Vinchant (Ann. du Haynau) n'a guère fait que le copier. On ne s'est écarté de ce récit, fait du reste selon l'esprit de la cour de Bourgogne, que sur quelques points, mais en s'étayant de titres sérieux.

(116) La porte Cambresienne existait dans la partie S. O. de la place, au point où est actuellement le bastion N° 6, et donnait entrée à la rue du même nom. Elle fut bouchée dans le XVI siècle.

(117) La poterne des Chauffours se trouvait à l'ouest de la ville, à peu près vis-a-vis de l'arsenal actuel ou de la partie N. de la grande caserne. Ce nom de Chauffours provient évidemment des fours à chaux extérieurs, auxquels on pouvait arriver directement par cette poterae.

(118) Il ne faut pas, toutefois, se faire une idée des fortifications anciennes d'après les ortifications actuelles, dont elles différaient essentiellement. Dans ces temps déjà éloignés, il y avait entre les portes, qui étaient défendues par des boulevards particuliers, une forte et haute muraille continue, dominée d'espace à autre par des tours crénelées et bordée, dans tout le pourtour, d'un fossé large et profond, sans travaux extérieurs ou d'avancée.

(119) Molinet exagère tout en faveur de la maison de Bourgogne, dont il était le chroniqueur.

(120) Lettre du roi du 12 juin 1477.

(121) F. Vinchant rend ce nom par bresche, bréche; ce qui paraît peu satisfaisant, eu égard au texte de Molinet.

(122) M. Lacroix, 119. On croit que M Culembourg avait la défense de la ville du côté de la porte d'Enghien.

(123) M. Lacroix, 119.

(124) Il faut entendre ici des espèces d'arquebuses à croc; car on ne se servit d'arquebuses à main que sur la fin du règne de Louis XII, au plus tôt. (De Reiffenberg).

(125) Hist. du diocèse de Laon, in-4o, 386;

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Vet Script., t. IV, p. 1363. (126) Ils se rachetèrent depuis. (A. Barland, Chron. des ducs de Brabant, chap. CXLV).

(127) Reproche fait par J. Molinet.

(128) Beaucoup d'auteurs, en parlant de la prise d'Avesnes, la rapportent mal à propos au 12 juin. Tels sont: F. Vinchant (1v, 410; N. Lelong (386); Simonde de Sismondi (XIV, 592). Ce fut, comme le dit Molinet (11, 39), « par un mardi, nuict de Sainct-Barnabé », (conséquemment le 10 juin) que la ville fut attaquée, et le mercredi ensuivant, le jour Saint» Barnabé » (11 juin), que l'assaut, la prise et le sac eurent lieu. Si ce chroniqueur rapporte les événements au mois de juillet, on ne peut voir là qu'une erreur matérielle, puisque la fête de St-Barnabé tombe toujours le 11 juin. Par sa qualité de chanoine, Molinet semble devoir être défendu contre une telle méprise, qu'on serait plutôt tenté de rejeter sur ses éditeurs, qui auront mal lu le manuscrit de ses Chroniques.

(129) Lettre du roi du 12 juin 1477. Elle se trouve en original dans l's archives d'Abbeville, liasse: Lettres et ordres concernant les guerres, 1441-1659.

(130) Mème lettre. Il y a là évidemment une grande exagération.

(131) Lettre précitée.

(132) On fait ici allusion à la brillante réception du roi en 1461.

Emplacements des anciens Cimetières d'Avesnes

PAR M. EUGÈNE TORDEUX

Il y a quelque temps un Américain de New-York, M. Jesse de Forest, pria la Société archéologique de l'aider en des recherches sur ses ancêtres qui, originaires d'Avesnes, s'étaient rendus en Amérique vers 1650.

Il demandait que des recherches fussent faites, soit dans les anciens cimetières, soit dans les églises avec sépultures, parmi les inscriptions des pierres tombales.

Ces recherches furent infructueuses, mais cet insuccès appela mon attention sur ce point obscur de notre histoire locale.

Avant les deux nécropoles actuelles, quel était l'emplacement du cimetière qui les précéda ?

Il me restait un souvenir assez confus d'avoir entendu parler d'un emplacement près la maison paternelle de M. Bénit, aussi m'empressai-je de le questionner à ce sujet ; avec son affabilité ordinaire il me donna tous renseignements qui m'édifièrent d'une manière complète.

Ses parents, me dit-il, cultivaient une propriété herbagère située entre le cimetière actuel de la rue de Maubeuge et celui qui le précéda.

Ce fut vers 1820 que le plus ancien paraît avoir été abandonné; il occupait plus haut et du même côté de la route l'emplacement actuel de la filature l'Avesnoise et de l'habitation de M. A. Staincq.

Sur ce terrain engazonné, soit en 1820, soit même encore en 1830, quantité de croix jonchaient le sol; on remarquait aussi un grand nombre de cavités, bien que la désaffectation dût avoir été faite avant 1830, date de l'arrivée de M. Bénit père.

Voilà donc acquis d'une façon précise l'historique de cet emplacement. Nous avons encore des données assez positives sur les deux qui précédèdent, l'un sur la place du Marchéaux-Bestiaux, l'autre à la rue de France.

De ces deux, voyons d'abord le plus moderne, celui du Marche-aux-Bestiaux.

Les anciens d'Avesnes se rappellent avoir joué en leur enfance sur cette place, près le magasin à poudre, place qu'alors, en patois, on appelait « la petite cimetière ».

On se souvient que ce rendez-vous de jeu fut remplacé ensuite par le jardin de la Place-Verte.

L'emplacement qui a précédé le Marché-aux-Bestiaux fut l'espace compris entre le côté occidental de la rue de France et la rue d'Orléans.

J'ai recours ici à l'érudition de M. Auguste Lebeau :

<< En 1676, dit-il, les comptes de la Bourserie d'Avesnes >> mentionnent comme éteinte la rente due par la première >> maison de la rue de France, bâtie sur le terrain du Cime» tière de la rue de France, parce que cette maison est » convertie en corps-de-garde.

» Le cimetière dont il est question s'étendait sur le côté » occidental de la rue de France, entre cette rue et celle >> d'Orléans.

» En 1547, la duc d'Arschot céda à la commune le terrain » de sa ferme ou grange du Marché-aux-Bestiaux pour en » faire un cimetière, et le sol du cimetière abandonné pour » « y bastir » des maisons, le tout au prix de « cinq carolus » d'or et de trois chapons de rente, annuellement payables » à la Noël ».

En résumé, voici en quel ordre se sont succédés les divers cimetières d'Avesnes:

1o Le plus ancien, côté occidental de la rue de France, depuis la reconstruction d'Avesnes après le siège de Louis XI jusque 1540 environ ;

2o Place du Marché-aux-Bestiaux, depuis 1540 jusqu'à une époque indéterminée ;

3° Emplacement de l'usine l'Avesnoise, depuis le transfert du Marché-aux-Bestiaux jusque 1820 environ.

Quant aux plus anciens emplacements, nous connaissons, mais sans pouvoir lui assigner aucune date, celui qui occupait la place Tassin et le jardin de l'habitation de M. Rousseau. Il se trouvait à l'ombre de l'église St-Michel, dans le haut de la Grande-Rue, en face des Petits-Degrès on peut voir cette église ou chapelle, au Musée, sur le plan de Guichardin de 1550.

On a aussi trouvé des sépultures au Petit-Calvaire où l'on pouvait se rendre par là porte Cambrésienne, notre plus ancienne porte, mais la conjecture d'un cimetière vers ce point est fort problématique, car on recherchait alors la proximité des églises, comme on le voit à la rue de France, au Marché-aux-Bestiaux, à la place Tassin.

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