CXVIII.

1249. Actum anno domini MoCCo quadragesimo nono, in crastino beati Thome apostoli.

J., prévôt de Soignies, official de Cambrai, fait connaître que Laurent, fils de Wibert dit le Muisit, a reconnu avoir reçu, de l'abbaye d'Hautmont, trois bonniers de terre situés à Marege, compris dans le franc-alleu qu'elle a acquis de Jean de Hal; s'obligeant, le dit Laurent, à cultiver ces biens durant toute sa vie, sous la condition d'en fumer au moins un demi-journel par an, etc.

(Fol. 53.)

CXIX.

1249.

Actum anno Domini M°CCo quadragesimo nono, in crastino beati Thome apostoli.

J., prévôt de Soignies, official de l'évêque de Cambrai, fait connaître que Renier, fils de Wibert dit le Muisit, a, déclaré avoir reçu, de l'Abbaye d'Hautmont, deux bonniers de terre à Marege, faisant partie d'un franc-alleu acheté de Jean de Hal; terre que le dit Wibert s'est engagé à cultiver sa vie durant, sous la condition d'en fumer un quarteron au moins par an, etc.

(Folio 53 Vo.)

CXX.

1251. En l'an del incarnation Nostre Signeur Jhésu-Crist mil deus cens et li, ou mois d'avril.

Watiers, abbé d'Hautmont, fait savoir: 1o que, dans la

court de son abbaye, en présence de lui et de ses hommes, Jean, prêtre d'Omont: Gilles d'Omont, chevalier, Marchial, Watier dou Pestrin, Gilion, maïeur des Frières; et autres, << le demars (mardi) apriès le pentecouste » de l'an 1246, Jehans de le Fosse, son homme vendit à monseigneur Nicholon, prêtre de Bonwes, les deux parts de toute la dime de quarante raserées de la terre qu'il tenait en fief de l'Abbaye; toute la dime et tout le terrage de deux autres raserées de terre gisant au riu à la Fosse pardevers Boussières; la moitié de la dime et du terrage d'ouze autres raserées au terroir de Bcussières, etc.. etc.: 2. Que la même année, messire Nicholes devant nommé donna, pour Dieu et en aumône, à l'abbaye d'Hautmont, les dimes et terrages dont l'acquisition est ci-devant rappelée, qu'il porta par rain et par wason sur l'autel St a Pierre de no glyse d'Omont », en présence de Jean, prêtre d'Omont, de messire Giles d'Omont, chevalier, et de plusieurs autres fils de Sainte-Eglise ;

3o Que, devant dant Aoustin, prévôt et procureur de l'abbaye, les hommes de celle-ci reconnurent les dites acquisitions, à Omont, en l'aitre devant le Moustier, au mois de mars 1250.

Sceau de l'abbé et du prêtre d'Hautmont.

(Fol. 70, V° 71.)

CXXI.

1251. Anno M°CC° quinquagésimo io, feria ¡üJa post assentionem Domini.

Le doyen et le chapitre de Sainte-Marie d'Aix déclarent, à l'abbaye d'Hautmont (in Almunth) que Gérard, son serviteur, leur a payé, de sa part, le 4 jour après l'Ascension 1251, la somme de 10 marcs (d'argent).

(Fol. 69.)

CXXII.

1251. Datum et Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinqragesimo, io, in mense februarii. 1242, n. st.

Nicolas, évêque de Cambrai, approuve et ratifie la composition qui a eu lieu entre Rogier, curé de Vieux-Reng (de Veteri Ranio), au nom de son église, d'une part; et l'abbaye d'Hautmont, d'autre part, au sujet des dimes des novales du sart dudit Vieux-Reng, prés de la maison appelée Salmagne. Par cet arrangement, l'abbaye d'Hautmont s'est engagée à payer, au domicile du curé de Vieux-Reng, chaque année, le lendemain de la Saint-Martin d'hiver, vingt-cinq sols, monnaie coursable en Hainaut, pour les dimes du sart dont il s'agit.

1253.

CXXIII.

(Fol. 67.)

Et chest fait en l'an del incarnation Jhésu-Christ mil et CC liij, el mois de Jul.

Jean, abbé, et les religieux de Bonne-Espérance, font connaitre que l'abbaye d'Hautmont leur a abandonné, à perpétuité, la dime qu'elle levait sur neuf bonniers et un demi journel de terre, dans lesquels est comprise la maison de le Salemaigne, en échange d'une semblable dime qu'ils lui ont cédée, sur une terre d'égale étendue, appelée le Fayt, située entre Bersillies et le Sart.

(Fol. 70.)

CXXIV.

1258. Che fu fait en l'an de l'incarnation nostre-Signeur Jhesu-Christ mil CC et lviij, el mois de march=1259, n.st. Watiers de Biausart, sires de le Mote, donne à l'Abbaye

d'Hautmont, avec le consentement de Bauduin d'Avesnes, son seigneur, et sous réserve de la haute justice seulement, 5 muids de terre situés partie à Biertrain, partie à MorialEspine, qu'il avait achetés à Jehan de Glaion, fils d'Alart de Saint-Remi, et reçut de l'abbaye, en échange, une autre terre, aussi de 5 muids située on tiéroit dou Monchiel et de Saint-Vast, pour la tenir de Bauduin d'Avesnes, de la même manière qu'il tenait l'autre et sans la haute justice.

Sceaux de Watier de Biausart et de Bauduin d'Avesnes, sire de Beaumont.

(Fol. 71 V. 72.)

CXXV

1258. Datum anno Domini M°CC°1° octavo, feria va in

pasca.

L'official de Cambrai fait savoir que dame Marie, veuve d'Alard de Saint-Remi, chevalier, alors épouse de Hugues, écuyer, a, en sa présence, et de l'aveu de Hugues son second mari, reconnu et approuvé la vente faite, avec son agrément, par Jean, son fils, héritier du dit Alard, à Wautier de Biausart, chevalier, et à Jean dit de Biausart, écuyer, de neuf muids de terre arable, situés à Saint-Rémi-Chaussée, à l'endroit dit en Tilloit, et faisant partie du fief de Saint-Remi, dont la dite dame a la moitié, à raison de sa dot. (Fol. 52 V° 53.)

CXXVI

1258.- Datum et actum anno Domini MCC quinquagesimo octavo, mense octobri.

Vidimus, délivré par l'Official de Cambrai, de lettres datées du jour de la Nativité de la Sainte-Vierge en 1258, par lesquelles Frère W., abbé, et tout le couvent d'Hautmont ont fait un concordat avec Bauduin de Walcourt. Il est rappelé dans ces lettres, entre autre choses, que l'Abbaye a fait attraire, pardevant le doyen de Cambrai, Isabelle de Walcourt, veuve de Gérard de Chimay, au sujet de

l'usufruit de la court de Flaumont qu'ils avaient obtenu viagèrement; que, après la mort de cette dame, son fils, Bauduin de Walcourt a fait, avec l'Abbaye, un accord réglant ce qui pouvait revenir, dans la succession de ses auteurs, à cette maison religieuse. On cite notamment une somme due pour la cense de St-Aubin, que la mère de Bauduin tenait du monastère.

CXXVII.

(Sans date, mais de 1185.)

(Fol. 21 V°)

Décret rendu par Simon, abbé de Saint-Rémi, et Raould, doyen de l'église de Reims, délégués par le souverain pontife pour juger un différend survenu entre l'abbé et le chapitre du Saint-Sépulcre de Cambrai, d'une part; l'abbé et le chapitre d'Hautmont, d'autre part, touchant des dimes appartenant à la court d'Harbignies (de Harbeniis). Ils dédécident, conformément au jugement des arbitres y désignés, que toute la grande dime des récoltes de la dite court appartiendront à perpétuité, à l'église du Saint-Sépulcre, ainsi que les novales qui pourraient avoir lieu dans le bois voisin, et que la menue dime des animaux, des oliettes. des herbes, des fruits, appartiendront à l'Abbaye d'Hautmont, moyennant un canon de deux sols, monnaie de Valenciennes, qu'elle payera chaque année, dans l'octave de la Nativité de Saint-Jean, à cette église du Saint-Sépulcre. Si l'on élève dans ladite court des animaux n'appartenant pas en propre aux moines de l'Abbaye d'Hautmont, la part de ces moines dans les produits sera exempte de la dime, mais l'autre ne le sera pas. Quand aux offrandes de la chapelle, il est établi que celles remises dans la main du curé doivent appartenir à celui-ci et au patron de l'église; que si un moine y célèbre la messe, celles qui seront faites par ceux non paroissiens de l'église de Vilerer, lui appartiendront; enfin que si la personne qui fait le don était paroissienne de cette