DE MM. LES COLLABORATEURS DE LA IV SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES ET DE L'INDUSTRIE (1). Rédacteur principal: M. J. JUNG. Collaborateurs: MM. Bailly de Merlieux, Challan, Chevallier, Deby, Delacour, Dupont, Duvau, Hachette, Hotton, Huzard père, Huzard fils, Jaume St.-Hilaire, le Comte de Lasteyrie, Leclerc (Oscar), Masson-Four, Michaux, Baron de Mortemart-Boisse, Soulange-Bodin, Sylvestre, Tessier, Vilmorin, Yvart. (:) Ce Recueil, composé de huit sections, auxquelles on peut s'abonner séparément, fait suite an Bulletin général et universel des annonces et des nouvelles scientifiques, qui forme la première année de ce journal. Le prix de cette première année (1823) est de 40 fr. pour 4 vol. in-8°, ou 12 cahiers, composés de 10 feuilles d'impression chacun. DES SCIENCES AGRICOLES ET ÉCONOMIQUES, RÉDIGÉ PAR M. J. JUNG. IV SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL, PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ POUR LA PROPAGATION DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET INDUSTRIELLES, ET SOUS LA DIRECTION DE M. LE BARON DE FÉRUSSAC. TOME SEIZIÈME. RECA LTOY 1:|:ཀ ཊ། A PARIS, Au Bureau central du Bulletin, rue de l'Abbaye, no 3, Et chez ME HUZARD, rue de l'Éperon, no 7. Paris, Strasbourg et Londres, chez MM. TAEUTTEL et WURTZ, 1830. DES SCIENCES AGRICOLES ET ÉCONOMIQUES. AGRICULTURE. I. DER ISOLIRTE STAAT IN BEZIEHUNG AUF LANDWIRTHSCHAFT. L'état d'isolement sous le rapport de l'agriculture et de l'économie publique, ou Recherches sur l'influence qu'exercent sur l'agriculture les prix des grains, la fertilité du sol et les im positions; par Jean Henri de ThUNEN, propriétaire de la terre de Tellow, en Mecklenbourg. In -8° de viш 290 p., avec tableaux. Hambourg, 1826; Perthes. L'auteur de cet écrit habite la partie de l'Allemagne où il y a le plus d'agronomes capables de faire faire des progrès à l'économie rurale, parce que la plupart des propriétaires résident sur leurs biens, et font de la culture leur occupation capitale. Le titre qu'il a donné à son ouvrage a besoin d'être expliqué: il suppose un territoire absolument isolé, arrondi, et au centre duquel serait placé un marché uniqne, afin de pouvoir considérer l'action que plusieurs causes diverses exerceraient sur l'agriculture d'une telle contrée, sans que les conditions du problème se trouvent compliquées par des influences extérieures. Dans cette hypothèse, il expose ce que doit coûter le transport des denrées vers le marché unique et central qu'il a supposé, et il établit par des calculs détaillés; le nombre d'hommes, de chevaux et de journées employées tant à l'aller qu'au retour. Il arrive à ce résultat, qu'à l'extrémité d'un rayon de 50 milles d'Allemagne ( 82 à 83 lieues communes de France) autour du marché où le grain doit être vendu, les frais de transport auront absorbé toute la valeur réelle de ce même grain, et que par conséquent le produit net de l'agriculture sera réduit à D. TOME XVI. SEPTEMBRE 1830. I |