TABLE DES ARTICLES RENFERMÉS DANS LA QUATRIÈME SÉRIE. La quatrième série des Analecta (deuxième partie du tome XXX LIVRAISON. Office du Sacré-Cœur de Jésus. Origine de la dévotion du Sacré-Coeur. Marie reine d'Angleterre. Sœurs de la Visitation. Evêques de Pologne. Col. 1235. Variations des Jansénistes. Ce qu'on appelait la question de droit, et celle de fait. Variations au sujet de la signature du Confesseurs des religieuses. Les décrets du Saint-Siége s'ap- pliquent aux communautés de vœux simples. Les vicaires- généraux ne peuvent pas être confesseurs ordinaires.- L'office de confesseur ordinaire des religieuses est interdit aux curés. -Les réguliers, sans indult apostolique, ne peuvent pas être confesseurs ordinaires des religieuses.-Chanoines.-Qualités du confesseur. Le confesseur ordinaire doit être changé tous les trois ans, sauf indult apostolique.- Confesseurs extraordi- naires.- Confesseurs particuliers.- Questions diverses. 1277. Liturgie. Commémoraison du Pape régnant ou de l'évêque diocésain. 1327. Confréries. Deux confréries du même titre. 1337. Binage. Le prêtre qui bine ne peut pas recevoir de rétribu- Mélanges. Musique religieuse. Préséances entre réguliers. Le Vén. Jean-Baptiste de Rossi. Indulgences. 1554. XXXI® LIVRAISON. S. Dominique instituteur du Rosaire. Dissertation écrite par Etude sur l'Index. Synodes d'Allemagne sur l'obligation d'ob- server les lois de l'Index. Méprise des théologiens qui ont pré- tendu que l'Index n'avait pas été reçu en Allemagne. Même remarque au sujet de la bulle In coena Domini. Livres juifs et jansénistes. Fébronius. On prouve, d'après le cardinal Gerdil, que les évêques doivent observer les constitutions du S. Siége Baptême des enfans qui atteignent l'âge de raison.— Auto- rité paternelle. Doctrine des théologiens Les enfans ne dépen- dent pas de leurs parens pour ce qui concerne le droit naturel et le droit divin. Vrais droits de l'autorité paternelle. Histoire de la bienheureuse Catherine de Brabant, baptisée à 8 ans mal- Musique religieuse. Il est faux que le pape Marcel II ait eu la pensée d'interdire la musique dans les églises. Palestrina et Mélanges. Chanoines. Distributions. Indult jubilationis. -- -- - Culte de S. Joseph. Dissertation de Benoit XIV. 1507. Dot des religieuses. La dot monastique n'a rien de simonia- Obligation des parens par rapport à la dot. Aliénation des dots. Instituts de vœux simples. Décret général récent. De la Monts de piété et fromentaires. Origine de ces pieux établis- semens. Constitutions apostoliques. Les monts de piété ne doi- vent retirer aucun gain, ni exiger aucune espèce d'intérêt sans Le B.Odon de Novare.Confirmation de culte immémorial.1651. Du Pape et de l'Eglise. Propositions théologiques extraites Fragmens de la version italique. 1695. Confession des malades. Les médecins doivent veiller aux be- portent les bons médecins à engager leurs malades à la confes- sion. Constitution du pape Innocent III. S. Pie V. Grégoire XIII. Benoît XIII. Décrets des conciles provinciaux. Lois civiles. Cou- Election des patrons. N.-D. des Miracles. 1745. Mélanges.- Vicaire-général étranger. Chanoines. Usage de Indult jubilationis.- Curé. Processions. Refus de sépulture. Curé nommé par le chapitre. Assistance des malades. Curé déposé injustement.- Clergé indigène.-- Séminaristes.- Cause matrimoniale. Quasi-domicile. Séparation de lit. -Majorat. — Unité liturgique. - Indulgences des carmes et des carmélites. Religieuses soumises à l'Ordinaire. Indulgences des Ursulines. - Révolte d'une partie des Etats de l'Eglise. 1755. XXXIV LIVRAISON. Le vén. Benoit-Joseph Labre. Notice sur l'origine et les progrès de sa cause. 1780. Fondation canonique des maisons religieuses. Les monastères dès les temps les plus reculés demandaient l'existence canonique au S. Siége. Bénédictins. Camaldules. Chartreux. Cisterciens. Les ordres mendians curent d'abord des priviléges spéciaux.- Boniface VIII et Clément V révoquèrent ces priviléges. Jusqu'au concile de Trente les réguliers continuèrent de demander permission au Pape pour la fondation des couvens. Le concile de Trente n'a pas changé la discipline.Constitutions de Clément VIII et d'Innocent X.- Discipline actuellement en vigueur. 1782. Procédure en matière de sollicitation. Les évêques procèdent comme délégués du S. Siége et doivent le consulter, avant de porter la sentence. Manière de recevoir les dénonciations. Confesseur délégué. Secret rigoureux. Nombre de témoins qu'il faut. 1865. Excommunication du canon Si quis suadente 1879. Domaines temporels de l'Eglise.- L'Eglise possède, jure divino, le droit d'acquérir des biens temporels.- Elle exerça ce droit durant les trois premiers siècles, malgré les lois prohibitives de l'empire.- Patrimoines de l'Eglise romaine depuis Constantin jusqu'au septième siècle.- Nombre des patrimoines et leur importance. On examine s'ils comprenaient des villes. – Nombreux personnel pour la culture des terres. Affranchissement des serfs.- Administration des patrimoines.- Bon emploi que les Papes faisaient des revenus des patrimoines.- Attributions des notaires, défenseurs et cartulaires. La cour romaine avant le 8e siècle. 1907. Ancien manuscrit de la bible grecque au Vatican. 1979. Obligations des curés envers les malades. Confession. Viatique. Extrême-onction. Bénédiction apostolique. Exposition du S. Sacrement. Assistance des moribonds jusqu'à leur dernier soupir. 1989. Mélanges. Prêtre assistant. Baldaquin.- Maître de cérémonies. Processions. Examinateurs synodaux.-Indulgences. Sœurs de la Visitation. Catéchistes du Tonkin. S. Jean de Dieu. Capucins. Le B. Cicco. 2028. Le V. Nunzio Sulprizio. Notice sur sa vie et ses vertus. 2163. Domaines temporels de l'Eglise.-- Origine de l'influence sociale et politique de l'Eglise jusqu'au huitième siècle. 2187. Encyclique à tous les évêques, du 19 janvier 1860, au sujet des Etats de l'Eglise. 2225. Décisions de la S. Congrégation du Concile.- Erection d'une collégiale. Obligation de chanter l'office. Théologal et pénitencier. Paroisse. Démembrement. Binage. Matricité. Irrégularité corporelle. Legs pies. Nullité de profession.- Causes de mariage. 2229. Confession annuelle et communion pascale. Origine du précepte et son importance. Les curés doivent publier la loi. Livre de statu animarum. Billets et registres des con-' fessions. Changement de discipline. Billets de communion. -Les curés doivent envoyer à l'évêque la liste de tous ceux qui ne font pas leurs pâques. La communion pascale doit se faire dans l'église paroissiale. Cathédrale. Succursales. Hôpitaux. Domestiques et pensionnaires des réguliers. Communautés qui ne sont pas exemptes de la juridiction paroissiale. - Communion du jour de Pâques. Réguliers. 2260. XXXVIIIe LIVRAISON. Le vénérable serviteur de Dieu Antoine-Alphonse Bermejo. Notice sur la vie et sur la cause. 2291. L'Eglise, sa définition, ses propriétés et ses notes. Thèse sur l'autorité du Pape. 2515. Dernières années du cardinal Gerdil. (Suite). Concordat français. Souveraineté du peuple. Maladie et mort du cardinal.2340. Dispense du mariage non-consommé. On prouve le pouvoir du Pape. Rétractation exigée par le St-Office. Exemples de dispenses accordées malgré les difficultés qui proviennent des lois civiles. 2560. Béatification. Les B. Jean Sarcander, Jean-Baptiste de Rossi et Benoit-Joseph Labre. 2581. Mélanges. Profès de vœux simples. Annonciades. Indulgences. Bénédiction post partum. La vén. Marie-Christine de Savoie. Les vénérables Marc Crisin, Etienne Pongracz et Melchior Grodeczi. 5389. ANALECTA JURIS PONTIFICII. TRENTIÈME LIVRAISON. OFFICE DU SACRE-CŒUR. La messe et l'office propres du Sacré-Cœur de Jésus, que N. S. P. le Pape Pie IX a récemment étendus à l'Eglise universelle par un décret Urbis et Orbis, furent demandés au Saint Siége en 1697 pour la première fois, sous le pontificat d'Innocent XII. Avant cette époque, plusieurs saints personnages avaient décerné un culte spécial au Sacré-Cœur de Jésus. La dévotion est donc ancienne sous ce rapport. On trouve même des écrits dans lesquels cette dévotion avait été publiquement enseignée aux fidèles. Un opuscule de 32 pages, imprimé à Rome en 1648, avec approbation des supérieurs, contient un pieux exercice en honneur du Sacré-Cœur de Jésus pour obtenir la grâce d'une bonne mort. Il porte le titre suivant: Divozione al Costato Santissimo di Cristo per ottenere buona morte, entrando col nostro cuore nel Cuore di Gesù, comme in luogo di sicurezza; cavata dalle seguenti parole di S. Agostino: Longinus aperuit mihi latus Christi, et ego intravi, et ibi requiesco securus. Manual. c. 21. In Roma, per il Manelfi. 1648. Con licenza de superiori.-L'exercice se divise en quatre jours, et l'on y remarque, entre autres, une prière préparatoire par laquelle le fidèle se dispose à pieusement adorer le Cœur de Jésus: Intellectum illumina, affectum inflamma, ut digne, attente, ac devote Cor tuum vulneratum adorare valeam et exaudiri merear. L'auteur de ce pieux opuscule nous est inconnu. S. François de Sales avait déjà recommandé la dévotion au Sacré-Cœur. C'est en Angleterre que les premières confréries du SacréCœur semblent avoir été instituées. On en parlera plus loin. Le P. Claude la Colombière propagea cette dévotion parmi les catholiques anglais, ainsi qu'il l'atteste dans un écrit publié après sa mort: Plerosque ego jam in Anglia ad hocce piissimum officium amplectendum, Deo adjuvante, feliciter promovi. Ce pieux et zélé prédicateur exerça longtemps le ministère apostolique en Angleterre. C'est là qu'il reçut les illustrationes au sujet de la nouvelle dévotion, dont parle Benoît XIV, lib. 4 de beatific. et canoniz. SS. part. 2, c. 21, n. 22 et 23. Il se réfugia ensuite sur le continent, et devint prédicateur de la reine Marie, qui demanda au pape Innocent XII l'office propre du Sacré-Cœur. La Colombière était déjà mort. lorsque cette affaire se traita dans la S. Congrégation des Rites, en 1697. Les confréries d'Angleterre furent-elles approuvées par le Saint-Siége? Le mémoire de Frigdianus Castagnorius rapporté plus loin mentionne les brefs apostoliques qui avaient accordé des indulgences aux confréries du Sacré-Cœur, et que l'Eme Relator devait mettre sous les yeux des Cardinaux. Cela fait supposer que les brefs en question concernaient l'Angleterre. On n'eût pas mis tant de mystère à l'exhibition de ces brefs s'ils avaient été accordés pour d'autres pays. La position critique des catholiques anglais en 1697 ne permettait pas que des concessions émanées du Saint-Siége fussent rendues publiques. Après l'Angleterre, c'est la France qui doit être citée pour les confréries du Sacré-Cœur, ou du moins les plus anciens brefs connus furent donnés pour des confréries instituées en France. Un catalogue de tous les brefs d'indulgences émanés du Saint-Siége pour des confréries du Sacré-Cœur, fut dressé en 1726 par le secrétaire de la S. Congregation des Indulgences. Or ce catalogue, qui fut publié dans le livre de Galiffet, donne les concessions suivantes, comme les plus anciennes: Bref apostolique du 24 décembre 1693, accordant des indulgences à la confrérie érigée sous le titre du Saint-Cœur de Marie dans l'église de Notre-Dame à Poitiers. Le 18 janvier 1694. Confrérie du Sacré-Cœur de Jésus instituée dans la même église des religieuses de Notre-Dame à Poitiers. Le 3 mai 1695. Confrérie du Sacré-Cœur de Jésus dans l'église des récollets de Versailles. Le 30 mai 1695. La même confrérie dans l'église des carmes de Nantes-Idem, dans l'église des religieuses de la Visitation de Bordeaux. Le 7 janvier 1697. Confrérie du Sacré-Cœur dans l'église des chanoines réguliers de S. Augustin. Le 13 mars 1697, même confrérie dans la chapelle des religieuses de la Visitation de Dijon. Le S. Siége ouvrit le trésor de l'Eglise à ces confréries, en accordant des indulgences aux fidèles qui en feraient partie. L'institution d'une fête speciale du Sacré-Cœur de Jésus pour le vendredi après l'octave du Corpus Domini était le vœu le plus ardent des religieuses de la Visitation. La reine Marie d'Angleterre, femme de Jacques II, demanda cette fête au Pape en leur nom. Innocent XII ayant remis la demande à la S. Congrégation des Rites, l'affaire fut examinée suivant le style accoutumé. Un mémoire en faveur de l'instance au nom des postulateurs, des animadversiones du promoteur de la foi, les réponses à ces objections, tels sont les principaux documens de l'instance. Nous les reproduisons plus loin, afin qu'on voie sous quel aspect la dévotion au Sacré-Cœur fut exposée et envisagée dès le principe. Une décision fut prise le 30 mars 1697. Les Emes cardinaux de la S. Congrégation des Rites ne jugèrent pas devoir accorder une messe propre pour la fête du S. Cœur; ils permirent pourtant la messe des Cinq Plaies dans toutes les églises des sœurs de la Visitation le vendredi après l'octave du Corpus Domini. Voici le décret: |