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mier janvier et au premier juillet. il est vray que la premiere année je ne reçus des lettres de change qu'en fevrier et que je ne fus payé qu'en mars. mais je n'en suis que plus reconnaissant de la bonté que veut bien avoir votre excellence de me faire payer au premier janvier de cette année, et de m'avoir fait payer au premier juillet 1758. je n'avais pas besoin de cette attention obligeante pour vous etre particulierement attaché. quelques soins que me donnent mes terres, j'espere toujours venir faire ma cour a Schuetzingen. vous savez combien mon coeur appartient a son altesse Electorale. je fais mille voeux pour sa prospérité jay lhonneur d'etre auec les sentiments les plus respectueux et les plus tendres

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Lorsque j'eus l'honneur de placer 130 000 L. argent de france sur les caisses de son altesse Serenissime Electorale; elle eut la bonté de vouloir bien permettre que je fusse toujours paié des arrérage en argent de france, et Mr le Baron de Beckers en conséquence m'a toujours fait toucher mon revenu aux termes acoutumez du 1. juillet et du 1. Janvier sans aucune diminution; et par les dernières Lettres que j'eus l'honneur de recevoir de lui avant son départ pour Paris, il daigna me confirmer les intentions de son Altesse Electorale, et m'assurer que je serais toujours payé sans supporter aucun frais de change, de difference d'espèces, ni de retardement de la part des Banquiers.

C'est sur ce pied que j'ai toujours été payé, et c'est ainsi qu'en use avec moi la chambre des finances de Monseigneur le Duc de Virtemberg qui a daigné passer avec moi la même transaction.

Cette bonté de son altesse Se Electorale Monseigneur

L'Electeur Palatin est d'autant plus juste que quand je donnai mon capital de 130 000 L. je supportai tous les frais du change et de la remise, et au lieu de débourser cent trente mille Livres, je payai 130 389 L. 8, comme il est porté sur les régistres des Banquiers de Lyon F. R. Tronchin et Comp. et comme ils me l'ont porté en compte le 12 aoust 1757 ce qui est aisé à vérifier, et ce que je certifie. outre ces 130 389 L. il faut compter la commission ordinaire qui est un 1/2 pour % 652 L. ainsi que je déboursai de capital 131 041 L. 18 s.

C'est donc en vertu de ce déboursé de 1041 L. 18 s. de Capital par delà la somme principale de 130 000 L. stipulée, que se suis fondé a demander a la chambre des finances, qu'elle veulle bien supporter les frais du paiement de mon revenu, comme j'ai supporté les frais du paiement du Capital.

Je ne suis pas moins fondé en vertu de la bonté et de l'équité de S. A. S. E. et des promesses positives de Mr le Baron de Beckers.

Je n'ai rien reçu de trop l'année passée, parce qu'étant à la cour de S. A. S. E. je fus payé en Louis d'or au cours du jour; ce fut Mr le Baron de Beckers qui eut la bonté et la politesse de m'apporter cet argent lui même. il n'y a pas d'apparence qu'il se soit trompé, ni que j'aie voulu recevoir plus qu'il ne m'est dû.

Au terme échu cette année 1759 au 1er janvier j'ai eu besoin d'argent, et en conséquence des Lettres de M1 le Baron de Beckers, j'ai pris la demie année échue chez Bontemps Banquier de Geneve, correspondant de Finguerlin et Stolzemberg à Francfort. le Sr Bontemps m'a composé 6500 L. de france le 13 janvier, et les dits Finguerlin et Stolzemberg ne les ont point payez. le banquier bontemps éxige les interets de cette somme par lui avancée; et aujourd'hui il m'envoye un compte de 6672 L. 5 s compte qui augmentera tous les jours, si messieurs de la chambre des finances, n'ordonnent aux banquiers de Francfort de payer les 6672 L. 5 s argent de france au banquier bontemps de Genève.

Je ne doute pas que ma requête très claire et très juste ne soit favorablement écoutée, et je supplie Messieurs de la chambre d'avoir la bonté d'ordonner qu'à l'avenir je sois payé de six mois en six mois sans frais de la somme de

6500 L. de france aux termes ordonnes de 1er juillet et 1er Janvier, et en consequence je donne icy ma quittance.

„J'ai reçu de M3 Bontemps, banquier Genêve, la somme de 6500 L. de france, à la décharge de la chambre des finances de S. A. S. Monseigneur l'Electeur Palatin pour les derniers six mois de l'anné 1758, de la rente de 130 000 L. argent de france, que Monseigneur L'Electeur a bien voulû me constituer Fait au chatau de Tournai 17 Mars 1759

Voltaire.

Zur

rechtlichen Bedeutung des Wortes,,nobilis"

von

Karl Heinr. Frhr. Roth v. Schreckenstein.

Das während langer Zeit brachgelegte weite Feld der deutschen Adelsgeschichte wird wieder fleissig bebaut. Fehlt es auch, besonders bei stemmatographischen Publikationen, keineswegs an solchen Versuchen, welche man nicht loben kann, so zeigen sich doch, sogar in den ohne hinreichende Kritik und bei mangelhafter Unterlage entstandenen Werken, ganz unverkennbare Fortschritte in der bei der Arbeit zur Anwendung gebrachten Methode. Man geht nicht nur gründlicher sondern auch unbefangener, voraussetzungsloser zu Werk, als ehedem geschah: unter planmässiger Beschränkung auf solche Abschnitte des Gesamtgebietes, welche durch mehr oder minder ausgiebige Vorarbeiten, wenigstens einigermassen übersehbar gemacht worden sind. Auf gutes Glück hin aus allen möglichen, die verschiedenartigsten Landstriche betreffenden, zuverlässigen und unzuverlässigen Urkundenwerken seine Beispiele für eine zum voraus fertige Lehre zu sammeln, gilt mit Recht nicht mehr für wissenschaftlich. Es haben jetzt, mit einem Worte gesagt, die meisten über die Geschichte des deutschen Adels schreibenden Autoren die unbedingte Notwendigkeit einer festen Anlehnung an die Spezialgeschichte ganz richtig erkannt, ohne desshalb die hochberechtigte Bestrebung nach genügender Erkenntnis des im ganzen Reiche gemeinsam gültig gewesenen rechtlichen Herkommens in Adelssachen völlig aus

dem Auge zu verlieren. Von jenen viel zu allgemein gehaltenen Sätzen, die man ehedem durch verfrühte Generalisierung nur vereinzelt und nicht einmal sicher überlieferter Thatsachen gewonnen und in die Lehrbücher eingereiht hatte, sind mehrere, als gar zu schwach begründet, bereits über Bord geworfen worden. Man geht jetzt allgemein davon aus, dass sich die deutschmittelalterlichen Standesverhältnisse und was mit ihnen zusammenhängt, unmöglich in allen Provinzen des grossen, nicht immer seiner Einheit bewusst gebliebenen Reiches, in völlig homogener Weise ausbilden konnten, weil die dabei zu Grund liegenden, politischen und sozialen und insbesondere die wirtschaftlichen Bedürfnisse nicht allenthalben die gleichen waren.

Eine notwendige Folge dieser heilsamen Erkenntnis ist es aber, dass man sich jetzt insgemein bemüht, den wirklichen, sozialpolitischen Inhalt und den Umfang der in den Quellen zur Bezeichnung der einzelnen Standesgruppen dienenden, lateinischen und deutschen Worte, in organischen Zusammenhang mit dem durch gründliche Forschungen dargelegten Rechts- und Kulturleben der betreffenden einzelnen Territorien zu bringen. Man fragt nicht mehr akademisch nach der Stellung eines mittelalterlichen „nobilis“, wohl aber nach der, einem quellenmässig so bezeichneten Manne, zu bestimmten Zeiten und in einer bestimmten Landesart gezogenen Rechtssphäre, welche ihn von anders benannten Volksgenossen unterschied, und man versäumt es dabei keineswegs, auch nach seiner den nachgewiesenen provinziellen Sonderrechten und Sonderpflichten entsprechenden, gesellschaftlichen Wirksamkeit zu fragen.

Kein halbwegs berufener Forscher wird, wenn es in konkreten Fällen der Ermittelung der exakten Bedeutung irgend einer Standesbezeichnung gilt, die in Betracht kommenden Zeit- und Ortsgrenzen dermassen ignorieren wollen, als allzuleicht geschieht, wenn man sich nur an die grammatischlogische Bedeutung abstrakt genommener, der geistigen Strömung entzogener, gewissermassen isolierter Appellativa hält. Verba valent sicut nummi. Auch Titel sind dem Kurs unterworfen. Durch eine ganze Reihe von urkundlichen Beispielen1), 1) Ich habe in meiner Schrift „Ritterwürde und Ritterstand", Freiburg 1886, mancherlei darüber zusammengestellt.

Zeitschr. f. Gesch. d. Oberrh. N. F. II. 3.

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