Théâtre complet de J. Racine: présédé d'une noticeF. Didot Frères, 1846 - 664 páginas |
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... vois - je sur vos habits ? Est - ce du sang d'un frère ? ou n'est - ce point du vôtre ? ÉTÉOCLE . Non , madame , ce n'est ni de l'un ni de l'autre . Dans son camp jusqu'ici Polynice arrêté , Pour combattre , à mes yeux ne s'est point ...
... vois - je sur vos habits ? Est - ce du sang d'un frère ? ou n'est - ce point du vôtre ? ÉTÉOCLE . Non , madame , ce n'est ni de l'un ni de l'autre . Dans son camp jusqu'ici Polynice arrêté , Pour combattre , à mes yeux ne s'est point ...
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... vois bien , madame , et c'est ce qui m'afflige : Mais je sais bien à quoi sa révolte m'oblige ; Et tous ces beaux exploits qui le font admirer , C'est ce qui me le fait justement abhorer . La honte suit toujours le parti des rebelles ...
... vois bien , madame , et c'est ce qui m'afflige : Mais je sais bien à quoi sa révolte m'oblige ; Et tous ces beaux exploits qui le font admirer , C'est ce qui me le fait justement abhorer . La honte suit toujours le parti des rebelles ...
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... vois - je ! Hélas ! rien ne les touche ! HÉMON . Rien ne peut ébranler leur constance farouche . ANTIGONE . Princes ... ÉTÉOCLE . Pour ce combat , choisissons quelque lieu . POLYNICE Courons . Adieu , ma sœur . ÉTÉOCLE . 48 LES FRERES ...
... vois - je ! Hélas ! rien ne les touche ! HÉMON . Rien ne peut ébranler leur constance farouche . ANTIGONE . Princes ... ÉTÉOCLE . Pour ce combat , choisissons quelque lieu . POLYNICE Courons . Adieu , ma sœur . ÉTÉOCLE . 48 LES FRERES ...
Página 49
... vois qui m'attend ; Ce que veut la raison , l'amour me le défend , Et m'en ôte l'envie . Que je vois de sujets d'abandonner le jour ! Mais 5 ACTE V , 49 SCÈNE I.
... vois qui m'attend ; Ce que veut la raison , l'amour me le défend , Et m'en ôte l'envie . Que je vois de sujets d'abandonner le jour ! Mais 5 ACTE V , 49 SCÈNE I.
Página 50
... vois le pouvoir que l'amour a sur moi : Je ne vivrais pas pour moi - même , Et je veux bien vivre pour toi . Si jamais tu doutas de ma flamme fidèle ... Mais voici du combat la funeste nouvelle . SCÈNE II . ANTIGONE , OLYMPE . ANTIGONE ...
... vois le pouvoir que l'amour a sur moi : Je ne vivrais pas pour moi - même , Et je veux bien vivre pour toi . Si jamais tu doutas de ma flamme fidèle ... Mais voici du combat la funeste nouvelle . SCÈNE II . ANTIGONE , OLYMPE . ANTIGONE ...
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Términos y frases comunes
ABNER ACHILLE ACOMAT AGAMEMNON AGRIPPINE Alexandre Allez amant âme amour ANDROMAQUE ANTIGONE ANTIOCHUS ARBATE ARCAS ARSACE ASSUÉRUS ATALIDE ATHALIE ATTALE AXIANE Bajazet BÉRÉNICE bras BRITANNICUS BURRHUS Calchas charmes cher chercher CHICANEAU CHOEUR CLÉOFILE CLYTEMNESTRE cœur COMTESSE courroux crainte CRÉON crime cruel DANDIN dessein Dieu dieux douleur enfin ennemis ÉRIPHILE ESTHER ÉTÉOCLE fille fils frère funeste fureur gloire Grecs haine Hélas Hémon HERMIONE HIPPOLYTE HYDASPE hymen IPHIGÉNIE j'ai JOAD JOAS JOCASTE JOSABET jour JUNIE l'amour L'INTIMÉ laisse larmes LÉANDRE lieux m'en madame main malheureux MATHAN MITHRIDATE moi-même MONIME monsieur mort NARCISSE Néron OENONE Oh ciel OLYMPE ORESTE OSMIN parler père perfide PETIT JEAN peuple peut-être Pharnace PHÈDRE pleurs Polynice Porus prince princesse Pyrrhus régner reine rois Rome ROXANE sais sang SCÈNE secret seigneur seul sœur soins sort soupirs TAXILE Titus tragédie trépas triste trône trouble vainqueur vais venger veut veux victoire vœux vois vous-même XIPHARÈS yeux
Pasajes populares
Página 626 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Página 106 - Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle; Et déjà son courroux semble s'être adouci Depuis qu'elle a pris soin de nous rejoindre ici.
Página 466 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père; C'est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux, Et pour qui, tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Página 593 - O mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous, pourquoi ces feux et ces éclairs, Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre ? Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ? UNE AUTRE.
Página 271 - Je les conjure d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Página 535 - De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Página 648 - M'as vingt fois en un jour à moi-même opposée ; Tantôt pour un enfant excitant mes remords, Tantôt m'éblouissant de tes riches trésors, Que j'ai craint de livrer aux flammes , au pillage. Qu'il règne donc ce fils, ton soin et ton ouvrage! Et que, pour signaler son empire nouveau, On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau...
Página 398 - Non, princes, ce n'est point au bout de l'univers Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et de près inspirant les haines les plus fortes , Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus , un esclave , un vil gladiateur ; S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux , Qui voit jusqu'à Cyrus remonter ses aïeux ? Que dis-je?...
Página 156 - Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir...
Página 508 - C'est peu de t'avoir fui, cruel, je t'ai chassé; J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine; Pour mieux te résister, j'ai recherché ta haine. De quoi m'ont profité mes inutiles soins? Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins.