il remarquera, dans le coin du cloître faisant face au puits, la maison de l'Image de Saint-Etienne, propriété d'Etienne de Montigny, l'un des chanoines de l'église de Saint-Benoît et l'oncle sans doute de Regnier, ce « noble homme, » dont Villon fut l'ami, et qui termina au gibet une vie des moins recommandables. Non loin de là, enfin, à quelques mètres vers le nord, il apercevra la maison de la Cuiller, que Guillaume de Villon vendit en 1454. Hors du cloître, nous avons aussi marqué quelques maisons, telles que l'hôtel de la Heuze, situé dans la rue Saint-Jacques, au sud de Saint-Benoît, derrière lequel on trouvait, tenant au cloître, la maison qu'habitait maître Guillaume en 1431; la maison du Coq, sise un peu au-dessus, et sur laquelle ce même personnage possédait une rente annuelle de 40 sous parisis. Enfin, nous avons indiqué dans la partie inférieure de la rue Saint-Jacques, presque en face de l'église des Mathurins, l'emplacement de la taverne de la Mule, où maître François et ses complices dînèrent avant leur expédition du collège de Navarre, qui devait faire condamner le poète à la potence. Nous avons dressé ce plan, est-il besoin de le dire, à l'aide du « plan parcellaire restitué, » qui forme l'atlas de la Topographie historique du vieux Paris, d'Adolphe Berty 1; mais le tracé que nous empruntions à ce document qu'on ne saurait assez louer, ne pou " 1. C'est à peine si nous avons eu à nous écarter une fois de ce guide qu'on ne saurait assez louer; et, même, si nous avons substitué le nom de « Porte-Rouge », pour l'habitation de Guillaume de Villon, à celui de Pomme Rouge » que lui donne Berty, c'est un devoir pour nous de reconnaître que le nom de « Pomme Rouge» figure dans les titres postérieurement à l'époque dont nous nous occupons. La feuille du plan parcellaire restitué »> dont nous nous sommes servi, n'est pas encore livrée au public; elle nous a été communiquée par M. Tisserand, chef du bureau des travaux historiques de la ville de Paris, et nous le prions d'agréer ici nos sincères remerciements. vait suffire à la plupart des lecteurs de notre opuscule, en raison des travaux qui, sous l'administration de M. Haussmann, ont complétement transformé ce coin de l'ancien Paris. Aussi, avons-nous cru devoir indiquer, à l'aide d'un pointillé long le tracé des rues actuelles et, pour rendre ce tracé plus sensible, nous avons teinté les îlots de constructions qui forment les nouvelles voies 1. 1. Nous avons hésité pendant quelque temps entre le tracé actuel de ces voies, que déparent encore quelques restes des anciens alignements, et le percemeut définitif, tel qu'il existera certainement {{ dans quelques années; mais nous avons adopté ce dernier, qui nous : semblait offrir le plus d'avantages, puisque notre livre n'est pas un livre d'actualité. Rappelons cependant que le côté oriental de la rue Fontanes, entre la rue Du Sommerard et la rue des Ecoles, conserve encore aujourd'hui l'alignement tortueux de l'ancienne rue du Cloître-Saint-Benoit. 1. Nous avons systématiquement omis dans cette table les noms NOTA. - Tous les noms de famille précédés de l'article sont re- portés à la lettre qui suit cette particule. BASCHÉ (le seigneur de).... 201 BOULOGNE (le bois de)........... 69 la Mare..,.,. 192,189 | BOURBON (Charles Ier, dục BAUGIS (Angelot), voyez ANGELOT l'herbier. BAVIÈRE (Madame de)..... 144 lons... de).... 85 (Jean, duc de).. 7, 83 (Louis, bâtard de). 85 BOURBONNAIS (le)... 28, 83, 84 24 BOURDIN (Michel).. (Nicolas le Crantinat, plus connu sous le nom de Nicolas de).................. BAYEUX (le diocèse de).... 198 (l'évêque de). 75, 172 88 24 (Philippe)... 114, 115 ...... 202 BEAUVOIR (le collége de).. BELLEFAYE (Martin). 101, 105, BRUNEAU (Etienne)........ 115 BERNARDINS (les), à Paris, 175, 177 BRUNEL (Philippe).. BRUXELLES..... 205 |