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Secrétaire J.-P. WALTZING, rue du Parc, 9, Liège.

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AVIS.

LE MUSÉE BELGE, Revue de philologie classique, ne publie que des travaux originaux ayant trait à la philologie ancienne.

Le BULLETIN bibliographique et pédagogique du Musée Belge embrasse un domaine plus étendu que le Musée Belge : une place y est réservée à tous les ouvrages nouveaux qui peuvent intéresser l'enseignement littéraire et historique. Il s'occupe des langues et des litteratures anciennes, celtiques, romanes et germaniques, de l'histoire et de la géographie, de l'art et de l'archéologie, ainsi que de la pédagogie.

Pour tout ce qui concerne la rédaction du Musée Belge et du Bulletin bibliographique, s'adresser au secrétaire, M. J. P. Waltzing, professeur à l'Université de Liége, 9, rue du Parc, Liége.

Les articles destinés à la partie pédagogique doivent être adressés à M. F. Collard, professeur à l'Université de Louvain, rue Léopold, 22, Louvain.

Le Musée Belge paraît tous les trois mois par fascicules de 80 à 100 pages. Le Bulletin paraît tous les mois, à l'exception des mois d'août et de septembre, par fascicules de 32 à 18 pages.

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Les dix-sept premières années comprennent chacune 2 volumes de 320 à 480 pages. Il reste un très petit nombre de collections complètes, qui se vendent au prix de 170 fr. net, le port en sus. Prière de s'adresser au secrétaire.

KYKLADIKA

PAR

PAUL GRAINDOR

Chargé de cours à l'Université de Gand
Membre étranger de l'École française d'Athènes.

I.

LE SCULPTEUR TÉLÉSI(N)OS.

Philochore, cité par Clément d'Alexandrie, mentionnait deux statues colossales de Poseidon et d'Amphitrite, objets d'un culte dans l'île de Ténos : Τελεσίου τοῦ Ἀθηναίου, ὥς φησι Φιλόχορος, ἔργον εἰσὶν ἀγάλματα εννεαπήχη Ποσειδῶνος καὶ Αμφιτρίτης ἐν Τήνῳ προσκυνούμενα (1).

Ces statues étaient l'œuvre d'un Athénien, Télésias, si l'on s'en tient à la citation de Clément d'Alexandrie, Télésinos, si l'on admet une hypothèse récente de MM. Roussel et Hatzfeld (2).

Un décret (3) nous apprend que Télésinos avait exécuté, à l'entière satisfaction des Déliens, deux statues, l'une d'Asklépios, l'autre de la reine Stratonike.

La réception de ces statues ne donna pas matière à con

(1) PHILOCH., frg. 185, FHG, I, p. 414 CLÉM. ALEX., Protr., IV, 47, 5, p. 36 (éd. Stählin). OVERBECK, Schriftquellen, p. 261, no 1371, et Poseidon, p. 238. BRUNN, Geschichte der griech. Künstler, 1a, p. 280. S. REINACH, Chronique des Arts, 1898, p. 226 RA, 1902, II, p. 213.

(2) BCH, 1910, p. 391 s.

(3) MM. Hatzfeld et Roussel ont eu le mérite de montrer qu'il fallait rapprocher deux fragments publiés séparément, BCH, XII, p. 419 et XXVIII, p. 298, no 35. Nous reproduisons ce décret en appendice avec quelques restitutions nouvelles. D'après Homolle, BCH, XII, 421, la paléographie de ce décret indique une date très voisine du début du 11o siècle. »

XVIII.

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