Imágenes de páginas
PDF
EPUB

1320. k.10.

ET

DOCUMENTS INÉDITS

SUR L'ALBIGEOIS, LE CASTRAIS

ET L'ANCIEN DIOCESE DE LAVAUR;

PAR M. CL. COMPAYRÉ,

CHEF DE DIVISION A LA PRÉFECTURE DU TARN
ET CORRESPONDANT DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
POUR LES TRAVAUX HISTORIQUES.

C.C.

ALBI,

IMPRIMERIE DE MAURICE PAPAILHIAU.

1841.

[blocks in formation]

AVANT-PROPOS.

L'Histoire de l'Albigeois est encore à faire : j'ai regardé comme une chose utile à ceux qui voudront l'écrire, de publier de nombreux documents, que j'ai recueillis et qui m'ont paru offrir de l'intérêt pour la science historique.

Fournir des titres inconnus et encore inédits aux personnes qui désireront s'en servir, les classer dans un ordre méthodique, en rendre la lecture plus profitable par des observations et des notices exactes, telle est la tâche que je me suis imposée. C'eut été trop présumer de mes forces que d'entreprendre un travail d'ensemble sur l'Histoire de l'Albigeois. Peut-être, et sans des circonstances

imprévues qui m'ont forcé de hâter la publication de ce volume, eussé-je tenté plus tard, avec plus d'expérience et de matériaux, l'épreuve dangereuse d'une monographie du département du Tarn, en présentant à mon pays l'histoire complète de ses villes, de ses monuments, de ses anciennes coutumes. Ce que je n'ai pu faire, d'autres l'essaieront; j'aurai une bien douce satisfaction en apprenant qu'ils ont profité du fruit de mes travaux.

Les auteurs de l'histoire de Languedoc ont réuni dans leur immortel ouvrage d'immenses preuves bien propres à jeter un grand jour sur la plupart des événements dont cette contrée a été le théâtre, mais leurs explorations ne se sont pas assez étendues aux pièces relatives à l'organisation municipale des communes, aux chartes concédées à ce sujet par les Rois et les Seigneurs, aux actes qui, à diverses époques, ont modifié ou aboli les droits et privilèges communaux. C'est sur ces points que devaient se porter mes investigations. J'ai visité les divers dépôts du département, pénétré dans les archives particulières, et j'ai été assez heureux pour voir mes efforts payés par la découverte de manuscrits curieux, dont quelquesuns, exposés à toutes les chances de destruction, auraient infailliblement péri sans le secours de mon zèle pour leur conservation.

En sauvant ces titres des communes et des familles, je me suis dit que je faisais une bonne chose : j'ose espérer que le public le dira aussi et qu'il m'en saura gré.

Je dois à l'obligeance de plusieurs personnes d'importantes communications, des renseignements ou des indications dont je profiterai. Je mentionnerai ces personnes dans le cours de l'ouvrage ; mais je me fais un devoir, en même-temps qu'un véritable plaisir de citer ici M. Gustave de Clausade, de Rabastens, dont la col

« AnteriorContinuar »