Lycée, Ou Cours de Littérature Ancienne Et Moderne, Volumen5Chez Depelafol, 1825 |
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... Corneille et Racine , et depuis si long - temps entre Cicéron et Démosthènes ; car le génie , ainsi que toutes les puissances conquérantes , divise les hommes en les subjuguant , et ne se fait guère des sujets sans se faire des ennemis ...
... Corneille et Racine , et depuis si long - temps entre Cicéron et Démosthènes ; car le génie , ainsi que toutes les puissances conquérantes , divise les hommes en les subjuguant , et ne se fait guère des sujets sans se faire des ennemis ...
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... Corneille et Racine leur ont été depuis supérieurs . C'est au même moment que parut chez les Anglais leur Shakespeare , qui eut les beautés et les défauts de Lopez et de Caldéron ; mais qui , sans porter l'art plus loin qu'eux , l ...
... Corneille et Racine leur ont été depuis supérieurs . C'est au même moment que parut chez les Anglais leur Shakespeare , qui eut les beautés et les défauts de Lopez et de Caldéron ; mais qui , sans porter l'art plus loin qu'eux , l ...
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... Corneille donnait le Cid et Cinna . D'un autre côté , les roman- ciers espagnols , dont Cervantes se moquait si agréablement dans son pays , mais qu'on admirait dans le nôtre , nous avaient accoutumés à donner aux héros de la tragédie ...
... Corneille donnait le Cid et Cinna . D'un autre côté , les roman- ciers espagnols , dont Cervantes se moquait si agréablement dans son pays , mais qu'on admirait dans le nôtre , nous avaient accoutumés à donner aux héros de la tragédie ...
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... Corneille en pur- gea le théâtre français dans le Cid , représenté d'abord , comme on sait , sous le titre de tragi - comédie . par Cet amour pour la bouffonnerie donna naissance au genre burlesque , qui eut aussi son moment de vogue ...
... Corneille en pur- gea le théâtre français dans le Cid , représenté d'abord , comme on sait , sous le titre de tragi - comédie . par Cet amour pour la bouffonnerie donna naissance au genre burlesque , qui eut aussi son moment de vogue ...
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... Corneille . La poésie a été le berceau de la langue française , comme de presque toutes les langues connues . L'idiome provençal , qui était celui des trouba- dours , nos plus anciens poètes , est le premier par- mi nous qu'elle ait ...
... Corneille . La poésie a été le berceau de la langue française , comme de presque toutes les langues connues . L'idiome provençal , qui était celui des trouba- dours , nos plus anciens poètes , est le premier par- mi nous qu'elle ait ...
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Términos y frases comunes
Achille Acomat acte Agamemnon aime amant amour Andromaque Aricie assez Atalide Bajazet beau beautés Bérénice Boileau Britannicus Burrhus Calchas caractère Chimène chose Cinna Clytemnestre cœur Corneille crime Curiaces d'Ériphile d'Hippolyte d'Iphigénie défauts déja dieux dire doit dramatique Émilie ennemis époux Euripide eût Félix fille fils François Ier frère fureur génie gloire goût grace Grecs Hermione héros heureux Hippolyte homme Horaces idées Iphigénie j'ai jamais jour l'amour l'art l'auteur l'autre l'esprit laisse long-temps malheureux Mariamne Marot Ménélas ment mérite Mithridate Monime mort Narcisse NÉARQUE Néron Osmin ouvrages paraît parcequ'il parceque parler passion pensée père personnages Phèdre Phénice pièce pleurs poésie poète poétique Polyeucte premier prince Pyrrhus qu'un Racine raison reproche reste rien rôle Romains Rome Roxane s'il sait sang scène seigneur semble Sénèque sentiment serait seul siècle Sophonisbe sort spectateur style sublime sujet sultane Syphax talent théâtre Thésée tion tragédie tragique trouve venger veut Voilà Voltaire yeux
Pasajes populares
Página 469 - En vain sur les autels ma main brûlait l'encens: Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse, J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse, Même au pied des autels que je faisais fumer, J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer. Je l'évitais partout. O comble de misère! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Página 428 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère ! Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Página 469 - Mon repos, mon bonheur semblait être affermi; Athènes me montra mon superbe ennemi : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue: Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler: Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Página 472 - J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même; Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang; Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle Do séduire le cœur d'une faible mortelle.
Página 470 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Página 78 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Página 439 - Redoute mon bûcher, et frémit de vos larmes Allez; et, dans ses murs vides de citoyens, Faites pleurer ma mort aux veuves des Troyens. Je meurs dans cet espoir, satisfaite et tranquille. Si je n'ai pas vécu la compagne d'Achille, J'espère que du moins un heureux avenir A vos faits immortels joindra mon souvenir; Et qu'un jour mon trépas, source de votre gloire, Ouvrira le récit d'une si belle histoire.
Página 328 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Página 488 - Prenez garde, seigneur: vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un... Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre.
Página 430 - J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fut ravie , Ni qu'en me l'arrachant un sévère destin Si près de ma naissance en eût marqué la fin.