Lycée, Ou Cours de Littérature Ancienne Et Moderne, Volumen5

Portada
Chez Depelafol, 1825

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 469 - En vain sur les autels ma main brûlait l'encens: Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse, J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse, Même au pied des autels que je faisais fumer, J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer. Je l'évitais partout. O comble de misère! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Página 428 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère ! Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Página 469 - Mon repos, mon bonheur semblait être affermi; Athènes me montra mon superbe ennemi : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue: Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler: Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Página 472 - J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même; Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang; Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle Do séduire le cœur d'une faible mortelle.
Página 470 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Página 78 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Página 439 - Redoute mon bûcher, et frémit de vos larmes Allez; et, dans ses murs vides de citoyens, Faites pleurer ma mort aux veuves des Troyens. Je meurs dans cet espoir, satisfaite et tranquille. Si je n'ai pas vécu la compagne d'Achille, J'espère que du moins un heureux avenir A vos faits immortels joindra mon souvenir; Et qu'un jour mon trépas, source de votre gloire, Ouvrira le récit d'une si belle histoire.
Página 328 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Página 488 - Prenez garde, seigneur: vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un... Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre.
Página 430 - J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fut ravie , Ni qu'en me l'arrachant un sévère destin Si près de ma naissance en eût marqué la fin.

Información bibliográfica