Mémoires historiques de B. F. Mahé de la Bourdonnais, gouverneur des Îles de France et de la Réunion: receuillis et publiés par son petit fils

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Página 115 - Enfin, le 18, commença la double canonnade, tant du côté de l'escadre que de nos batteries de terre, et le feu devint si vif que des députés de la ville voulurent entrer dès le lendemain en accommodement. « Ils me demandèrent, dit la Bourdonnais, quelle contribution je voulais exiger pour me retirer de devant leur ville Indigné de cette proposition, je leur répondis : Je ne vends point l'honneur, Messieurs, le pavillon de mon Roi sera arboré sur Madras ou je mourrai au pied de ses murs...
Página 299 - Pour peu que vous vouliez faire quelques réflexions sur les inconvénients qui résulteront de votre traité, je suis persuadé que vous en reconnaîtrez le faux. Si elle était comptant, quoique l'on pût espérer des avantages plus considérables par la suite, je me rangerais plus facilement de votre avis ; mais, j'ai l'honneur de vous le dire en frère, en ami, il n'aura point d'exécution. Il est encore temps d'y apporter remède. Dites, Monsieur, je vous en supplie par tout ce que vous avez...
Página 135 - Fran« çais pour en faire des prisonniers. Ce sont donc « eux qui ont blessé le respect qui vous est dû. Pour « moi, quoique je sois marin et que je ne sache pas « vos coutumes, depuis que mes soldats sont à terre, « j'ai conservé avec vos sujets une politesse si atten« tive que qui que ce soit ne peut s'en plaindre.
Página 43 - vous donnait pour toute besogne un amas d'écri« tures contradictoires. Si cela arrive, vous blâ« merez notre conduite ; mais je vous préviens, « Messieurs, que la première chose que je dirai « pour ma défense, c'est que c'est de vos premiers « ordres que la source du mal est partie, et je le « prévois de façon à ne pouvoir m'empêcher de
Página 46 - J'étais porteur, tant de la part du gouvernement de sa majesté que de la Compagnie, des ordres les plus précis pour commander toutes nos forces navales dans l'Inde. A mon arrivée à Lorient, on y armait le Fleury, de cinquante-six canons ; le Brillant et \'Aimable, de cinquante chacun ; la Renommée, de vingt-huit ; et la Parfaite, de seize.
Página 296 - La nouvelle que vous m'avez donnée, que vousaviez conclu le traité de rançon avec les Anglais, m'empêche absolument de reposer. Souffrez, Monsieur, malgré la résolution que j'avais prise de ne plus vous faire de représentations, que je vous en fasse encore une comme je la ferais à mon frère ; d'autre que moi n'en aura connaissance, vous écrivant de ma main la présente. Souffrez donc que je vous...
Página 327 - Le Conseil s'engage et donne sa parole de tenir les articles du traité, dont M. de la Bourdonnais lui a envoyé copie, autant que les Anglais tiendront la leur. a...
Página 99 - Cy« payes : il s'agit de juger si mes vaisseaux, en cet « état, sauront résister aux Anglais, renforcés des « navires qu'ils attendent. Occupé à faire le siège, « je ne peux être de presque aucune utilité à mon « escadre. N'allez pas croire, Messieurs, que mes « objections servent de prétexte à un refus, ni que « l'exécution m'arrête. Quand, après une mûre dé...
Página 258 - Vous donnerez avis à M. Dupleix du parti auquel vous vous arrêterez. Je lui donne les ordres les plus précis de vous seconder en tout ce qui pourra dépendre de lui.
Página 248 - ... différentes circonstances où vous vous trouverez. Je vous recommande de joindre au zèle que je vous connais, toute l'attention nécessaire, pour la conservation du monde qui vous est confié, pour les intérêts de la Compagnie des Indes, et les avantages de ses colonies. Je suis, etc. Signé, ORRY. En cas que le sieur de la Bourdonnais se trouve à quelque action, tous les officiers de la Compagnie, tant à terre qu'à la mer, exécuteront ponctuellement les ordres que le sieur de la Bourdonnais...

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