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de zoene va(n) MOOR BERTRAM va(n) Arneke, die overleet MVC. Beter late dan niimermer.

TRADUCTION. Sépulture de JEAN BERTRAM, curé de Zegers-Cappel, dans la portion Nord, le fils de MAUR BERTRAM, d'Arnèke, qui décéda en 1500.

Mieux vaut tard que jamais.

Pierre bleue, de 1m 72c de long, sur 1m de large. 1

Sepulture van

MAYKEN twyf van IAN DE VYNC, die ove(r)eet
den IX (d)ach van

november, anno XVe ende LIIJ. Bit vor de zeile.

portait « de...., à un arbre de .... entre deux ours (? Beeren), affrontés de

.... ».

Cette famille, qui subsiste peut-être encore à Arnèke ou aux environs de Cassel, a produit Jean Bertram, primus à l'université de Louvain en 1673, puis conseiller pensionnaire à Cassel, dont la postérité se trouve rapportée dans le « BULLETIN du Comité flamand », p. II, p. 334.

M. L. De Baecker, « Flamands de France », p. 258, a également reproduit cette inscription avec trois variantes insignifiantes et dont deux, peut-être, sont préférables au texte relevé par M. Dezitter portie au lieu de porie, et zoone à la place de zoene. En épigraphie, le dessinateur doit être sobre de restitution, car les interprétations du crayon ont une autorité plus grande que celles du commentateur, et elles ont en outre un caractère de permanence qui fait également défaut à celles-ci.

Zegers-Cappel, eut au moyen-âge et sans doute jusqu'à la partition de l'évêché de Thérouane, deux curés. Cette circonstance s'est présentée dans la Flandre maritime plus souvent qu'on ne le sait généralement : nos recherches personnelles ne nous laissent aucun doute à cet égard.

Avons-nous besoin de rappeler de nouveau ici que Jean Bertram manque sur la liste des curés de Zegers-Cappel donnée par le « Cameracum »? Notre confrère M. J.-J. Carlier s'est acquitté avant nous de ce soin, dans le « BULLETIN du Comité », t. II, p. 143.

Il est utile de faire remarquer que les armoiries assignées par d'Hozier (p. 410 de l'édition de M. Borel d'Hauterive) à Jean Bertrand (Bertram), avocat à Cassel, le primus de Louvain, sont de pure fantaisie.

1 Voir pl. XXII.

TRADUCTION.

Sépulture de MARIE, la femme de JEAN DE

VYNC, qui mourut le neuvième jour de novembre 1553. Priez

pour l'âme.

Pierre bleue, de 2 15′ de long, sur 1m 20′ de large. 1

Sepul.

damoisselle JUILLYNE DE MAN.

et quarante.

l'an XV

PIERRE DE HANDSCOE(WERK)ERE, seigneur de Orval,

[quí trép. .

La famille du mari, Pierre de Handscoewerkere ou, selon l'orthographe actuelle du nom, Dehandschoewercker, est très ancienne dans le pays. Nous l'avons rencon'rée, dès 1389, parmi la bourgeoisie de Bergues, dans la personne de GILLIS DE HANDSCHOEWERCKER 3. Pierre DEHANDSCHOEWERCKER est représenté sur sa tombe en costume d'hommes d'armes, et ISABEAU DEHANDSCHOEWERCKER, sa descendante, peut-être, était femme de JACQUES DU HAMEL, fils de JEAN, anobli par Charles-Quint pour ses faits d'armes à la bataille de Renty, et de MARIE MORAGE 4.

Voici sur cette famille un fragment qui doit se rattacher d'assez près à la descendance du seigneur d'Orval 3 :

1 M. L. De Baecker a dit deux mots de cette épitaphe dans ses « Flamands de France », p. 258. Il y a vu qu'il s'agissait de « Damoiselle Jolline de Moor, dame d'Orval, trépassée en xvxL ». Nous comprenons qu'il ait pu lire différemment le nom de cette dame, la pierre étant assez fortement usée, ainsi qu'on peut en juger par la Pl. XXIII, qui en offre la reproduction. 2 Que nous adopterons ici, si fautive qu'elle soit, pour nous conformer à l'usage.

3 Cf. « BULLETIN du Comité flamand >> t. I, p. 258.

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4 Inscription dans l'église de Gravelines. Nous n'avons pu parvenir à retrouver ailleurs les armoiries qui sont effacées sur la tombe de Pierre de Handscoewerkere, à Zegers-Cappel.

5 Ce fragment a été tiré par nous de documents généalogiques sur la

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I. NICOLAS DEHANDSCHOEWERCKER épousa ERMINE

dont :

II. ADRIEN DEHANDSCHOEWERCKER, décédé en l'an 1629, laissant d'AGNES MARQUISE :

III. ANTOINE DEHANDSCHOEWERCKER, marié à JEANNE DEZOUTTER, fille de MICHEL et de JEANNE MAYERS (ou MAGERS, dont : IV. JEAN DEHANDSCHOEWERCKER, décédé à Ledringhem 1, marié

à WILHELMINE GODELIEVE, décédée audit lieu, le 27 octobre 1703, fille de Josse et de GABRIEL BOURDON, dont : A. GILLES, qui suit :

B. MARIE DEHANDSCHOEWERCKER, femme de N. QUINSON. V. GILLES DEHANDSCHOEWERCKER, premier échevin de Ledringhem, décédé le 7 juin 1739, marié 10 à CATHERINE VAN RENTERGHEM, fille de JEAN, morte le 8 décembre 1714; 2° à JEANNE HONDERMARCK, fille de JEAN, décédée le 29 décembre 1742.

Du premier lit :

A. PIERRE-CORNIL- ANTOINE DEHANDSCHOEWERCKER,
marié en premières noces à CATHERINE-FRANÇOISE
VAN BALINGHEM 2, et en secondes noces à ISABELLE-
CLAIRE RACKELBOOM.

Du premier lit :

a. PIERRE, mort célibataire.
b. GUILLAUME, mort à marier.

c. CATHERINE, mariée à MICHEL JOSSE, à Hardi-
fort, dont postérité.

d. PÉTRONILLE, femme de JACQUES JONCKHEERE, dont postérité.

parenté de Driutius, fondateur du collége de ce nom, à l'université de Louvain, documents qui nous ont été communiqués il y a plusieurs années par M. L. Dehandschoewercker. Bien qu'il ne fût pas destiné à la publicité, nous avons cru pouvoir, sans indiscrétion, l'employer ici dans l'intérêt de notre travail.

1 C'est-à-dire près de Zegers-Cappel.

2 Voir ci-devant p. 412.

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