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Mais il leur est défendu de faire de proselytes parmi les blancs ou de persuader les négres qui professent une des religions protestantes, ou parmi ceux qui sont reçus des frères Moraves, de passer à leur réligion; aucun catholique qui posséde des négres ne peut les empêcher de frequenter les églises protestantes, ou la communauté de frères Moraves tant, qu'ils ne sont pas baptisés catholiques.

Les catholiques ont une église à Tranquebar, sur la côte de Coromandel, aux Indes Orientales, depuis le 16me siècle et une autre à Poreirie, un grand village dans le territoire de la dite ville; des missionaires catholiques tachent de repandre leur réligion parmi les Indiens, mais ils sont surpassés par le zèle des missionaires Protestans éléves au fameux paedagogium de Halle en Allemagne.

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Il y a dans les duchés en génerale pleine liberté de conscience, et tous ceux qui sont poursuivis pour la réligion ailleurs, y sont reçus et protegés comme les autres sujêts, pourvû qu'ils vivent tranquillement, et ne donnent aucun scandale (voyez l'ordonnance commune du 14 Dec. 1623, inserée dans le Corpus Const. Slesv. et Hols. I. p. 245). Mais les catholiques n'ont cependant pas le droit d'exercer leur culte dans des églises ou chapelles, ou de former des rassemblements religieux excepté dans certaines villes ou lieux qui y sont formellement auctorisés par des priviléges, savoir.

En Sles wig.

1. L'isle de Nordstrand, ou les catholiques de la secte dite Janseniste n'ont pas seulement libre exercice de leur religion, mais aussi le jus patronatus de leurs églises et fondation religieuses, ou écoles, selon une octroi du

Juillet 1652, et ont conservé tous ces droits, quand ils passoient sous la domination du roi de Dannemarc, par la cession entière du duché de Sleswick. Les Catho

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liques de l'église orthodoxe ailleurs dominante, ne sont que toleres dans cette isle. Les pères d'oratoire de Louvain et de Maline travailloient pour que les catholiques orthodoxes eussent une église publique en lieu d'une petite chapelle, qu'ils ont maintenant à Nordstrand, ou le droit de nommer un prêtre à l'église Janseniste, qui en a deux, et eut entamoient même un procés, mais ils le perdirent en 1744, et ayant supplié que cette sentence fut renversée, elle fut au contraire confirmée par le roi. 2. Dans la ville de Friedrichstadt les catholiques ont obtenu le libre exercice de leur réligion depuis le 24 Fey. 1625, quoique d'après les paroles de la concession, les prêtres ne peuvent exercer leur culte hors de l'enceinte de la ville, il leur à été accordé d'administrer les sacrémens aux habitans catholiques de la vilie de Sleswig ou ses environs, dans leurs maisons, dans des cas urgens, par une resolution royale du 14 May 1726.

En Holstein.

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1. A Altona les catholiques ont obtenu du roi Frederic III, le 16 May 1658, le premier privilege, d'un libre exercice de leur réligion, seulement avec exception des grandes ceremonies et processions. Ils obtinrent en même tems la permission de batir une église, qui fut en 1678 exempte de tout impôt, et d'arranger librement un cimetière pour leurs morts. On leur a même accordé 17. Dec, 1736, le droit de faire venir leurs prêtres on ecclesiastiques d'un lieu quelconque, et de ne point mettre des entraves à leur liaison d'obedience avec leur provençale ou superieur. Enfin ils ont obtenu le 28 Mars 1757, la permission que si un catholique veut se marier avec une personne protestante, il peut faire benir le mariage par un prêtre catholique, si tous les deux sont d'accord, quoique cela soit sans cela défendu.

2. A Gluckstadt toutes les réligions furent permises par le privilege de la ville, du 1662, § 1; mais ce n'est

que dans l'année 1702,

que l'exercice de la religion catholique est devenu public; alors ils obtinrent aussi le droit d'arranger un cimetière. Les ecclesiastiques n'osent exercer leur culte hors de l'église.

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3. A Rensbourg le culte catholique est plus limité que dans les villes ci-dessus nommées, car l'exercice public' de la réligion est expressement reservé aux Lutheriens (Corpus Const. 3. p. 987). Une resolution royale du 9 Oct. 1709, permettoit premièrement au prêtre catholique de Glückstadt de s'y rendre de tems en tems pour célebrer leur culte, mais tout tranquillement et sans cerèmonies publiques; mais en 1757 il fut accordé aux catholiques de la ville d'avoir un prêtre seculier constamment chez eux, dont le pouvoir fut très limité par une instruction particulière.

i.

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On trouve dans les ouvrages suivans plusieurs details sur le culte catholique dans les duchés de Sleswick et Holstein:

MATHIE, Kirchenverfassung der Herzogthümer Schleswig und Holstein, erster Theil, Flensburg, 1788, S. 316. SCHROEDERS Handbuch der vaterländischen Rechte in den Herzogthümern Schleswig und Holstein, Theil I, Altona, 1784, S. 191-198.

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Un ouvrage de M. Gregoire, ancien évêque de Blois : les Ruines de Port Royal des Champs en 1809, nouv. ed. revue et augmentée, contient plusieurs details curieux sur les Jansenistes à Nordstrand.

SCHLEGEL,

Conseiller de Conference, et Chevalier de l'ordre du Dannebrog, Docteur et premier Professeur ord. en droit à l'Université de Copenhague, Assesseur Extraord. à la Haute Justice, Membre de l'Academie Royale des Sciences à Copenhague à Drontheim.

A Copenhague, ce 8 Janvier 1816.

No. X.

A.

Edict of the King of Sweden, relative to the free exercice of Religion; dated January 24th, 1781.

3

Seiner Königl. Majest. gnädige Kundmachung, wegen einiger diejenige Religions Freiheit betreffenden Umstände, welche, nach Anleitung dés 7 §, in dem von den Ständen des Reiches Schweden, auf dem allgemeinen, am 26 Januarius 1779, geschlossenen Reichstage, gemachten, genehmigten und verabscheideten Beschluße bewilliget ist. Gegeben Stockholm, im Schlosse, den 24 Januarius 1781. Cum Gratia et Privilegio Sacrae Regiae Majestatis. Stockholm gedruckt in der Königl. Buchdruckerey.

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Wir Gustav, von Gottes Gnade, der Schweden, Gothen und Wenden König. 2c 2c 2c. Erbe zu Norwegen, auch Herzog zu Schleßwig-Holstein, 20 20 Thùn kund und zu wissen; nachdem Wir, von Unserm ersten zutritt an zu dem Throne Unserer Våter, allezeit sorgfältig gewesen sind, nebst beybehaltung der reinheit Unserer religion, das licht des Evangeliums mittels solcher verfassungen auszubreiten, die unter Gottes milden gnade und segen auf ein mal den wahren Dienst desselben vermehren, und die zeitliche Wohlfarth Unserer getreuen untherthanen befördern können, haben Wir auch allezeit eine freie religionsübung für den sichersten aus, weg, so wichtige Zwecke zu gewinnen, angesehen. Wir sind darzu durch die ehehin von fremdlingen genossene erlaubniß, unter einem Volcke, das von dem höchsten gesetzgeber unmittelbar seine geseße empfangen hatte, zu wohnen, aufgemuntert worden, und wenn ein in diesem lande lange erkannter und bedauerter volckmangel den handel und wandel, zur nothwendigen weite und vollkommenheit zu gelangen, gehindert hat, so hat sichs zu gleich gezeiget, wie angelegen es sey, zu suchen, daß so wohl die anzahl der einwohner des reis ches, als auch desselben geld verkehr vermehret werde. Solche vortheile sind bereits denen wohlbestellten staten zugegangen, in welchen die gewissensfreiheit, zur ehre der menschlichkeit, beynahe öffentlich eingefüret worden, und Wir rechnen ebens

fals selber mit vergnügen unter wohlbehaltenen und redlichen unterthanen in allen stånden, nachkommen von solchen verwandten einer fremden religion, die ihres glaubensbekänntnisses wegen, aus dem lande ihrer våter vertrieben, hier sind aufgenommen worden, und theils ihr ansehnliches vermögen ins land eingeführet, theils auch mit ihren kundschaften eine der nüglichsten nahrungen des reiches verbessert haben. Wir sind genugsam versichert, daß Unsere glorwürdigste vorfahren, Schwedens ehemalige große Könige, ihre aufmerksamkeit zu diesem Gegenstande gestrecket haben; wenn aber der König Gustav I., beschäftiget, unter andern wichund aber glaubens, gefunden hat, daß die von ihm selber ins reich eingefürte Evangelische lehre, ihrer beibehaltung und zuwachses wegen, keine andere religionsübungen zuließe unter einem volcke, das in der finsterniß der unwissenheit gewickelt, neulich die Himmlischen Warheiten, vielleicht mehr aus gehors fam, als aus überzeugung, angenommen hatte, und das, ohne eigene Beurtheilung, seinen vorigen gebräuchen und gewohnheiten ergeben, leichtlich hätte wiederum verleitet werden können, besonders unter derjenigen zeit, welcher die lehrer desselben,' zu ihrer eigenen unterweisung, nothwendig bedurften: Und, wenn der König Gustav Adolph, welcher sein theures leben, unter einem von ihm im namen der religion angefangenen kriege, aufopferte, feine absichten auszufüren, nicht vermogt, hat; so haben Wir dagegen Uns im stande gefunden, dieses erhebliche geschäft vorzunehmen unter einer lieblichen friedensstille, nach einer glücklichen vereinis gung getrenneter gemüther, da zugleich in einem, durch wiss senschaften aufgeklärten zeitpunkte, die religion in den herßen Schwedischer månner vollkommen befestiget ist, und Wir sowohl zu dem eifer, als auch zu den gelehrten einsichten und aufmerksamkeit Unserer priesterschaft, das vollkommenste gnådige vertrauen tragen können. Für Uns hat demnach keine andere bedenklichkeit rückständig seyn können, als dies jenige, welche, unter einem zeitlichen absehen auf die geden

tigen gewerben, eben mit ausrottung des was an

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