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IDEM, L'horloge de la Passion, 1. c. 249-50. A propos du texte publié par le P. L. Oliger; voir AFH XIV, 376.

L. PFLEGER, Peter Wickram, der letzte katholische Münsterprediger des Mittelalters, ibid. XXXIX, 1920, 146-54; 175-83. P. Wickram négligeait, comme prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, son ministère et sympathisa avec le protestantisme jusqu'en 1521. Ses accusations contre Pauli O. M. Conv., d'avoir falsifié le texte des sermons de Gailer, son oncle, sont sans fondement.

J. GASS, Eulogius Schneider auf der Guillotine, dans Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace (Anzeiger für Elsaessische Altertumskunde), t. II, 1914-1918, 1108-1112. Reproduction d'une lettre écrite le jour même (15 déc. 1793) où l'ex-franciscain révolutionnaire a été exposé à la guillotine à Strasbourg. La lettre, tirée des Archives nationales de Paris, eut des suites fâcheuses pour son destinataire Démichel. Cf. AFH XIV, 355.

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JACQUES J. SOYER, Du succès de la prédication de frère Olivier Maillart à Orléans en 1485, dans Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. XVIII, 1917-1919, 190-3. La foule était si avide d'entendre O. Maillart que lors du carême de 1485, elle monta sur les toits des écuries et autres dépendances du palais ducal, lesquels en furent sérieusement endommagés; v. AFH VIII, 353-7; XIV, 353.

.*. RENÉ FAGE, Un auteur limousin inconnu, Hugues Reynald et ses œuvres, dans Bull. de la Société archéol. et hist. du Limousin, t. LXIII, 1914, 384-94. H. R. naquit à Argentat (Corrèze). En 1536, il enseignait dans les écoles de sa ville natale. Cette année-là il publia à Paris, en latin, une grammaire latine: Grammaticae introductorium tripartitum. Il entra ensuite dans l'ordre de S. François. Après un voyage à Jérusalem, il revint en France. En 1557 il se trouve en Aquitaine. En cette année il publia à Paris, en latin: Tessaramonon. C'est la réunion, avec commentaire, des passages des quatre Évangiles relatant la passion du Christ. H. R. était inconnu à Wadding et Sbaralea.

* M. AUDIN, Claude Séraucourt, graveur (1677-1756), dans Revue d'histoire de Lyon, t. XIII, 1914, 132-47. Cet artiste est surtout connu par le plan de Lyon au XVIIIe siècle, gravé par lui, d'après les indications du P. Grégoire, franciscain.

.*. On savait que le Cordelier Jacques Messor avait scandalisé les fidèles de Besançon par ses prédications malsonnantes pendant le carême de 1561 (Tournier, La crise huguenote à Besançon au XVIe siècle, Besançon 1910; Febvre, Notes et documents sur la Réforme et l'Inquisition en Franche-Comté, Paris 1912, 126-7). V. CARRIÈRE vient d'enrichir le dossier de J. M., en publiant une lettre du Parlement de Dôle à Marguerite de Parme, régente des Pays-Bas (Archiv. du Royaume de Belgique, Papiers d'État et de l'Audiance n. 1191), dans la RHEF V, 1914, 528-30.

* RENÉ RISTELHUEBER, L'établissement des missionnaires français au Liban dans Études, t. 150, 1917, 703-19. Le P. Joseph du TremArchivum Franciscanum Historicum. AN. XV.

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blay, l'Eminence grise, envoie les premiers Capucins français, suivis

bientôt des Jésuites.

*** A. MAZIÉRE, Le couvent des Capucins à Angoulème dans Bull. et Mém. de la Société archéol. et hist. de la Charente, an. 1913, 8 sér. t. IV, 43-57. Fondé en 1611. Détails relatifs à sa construction.

ARMEL D'ETEL, Une page de l'histoire des Capucins d'Alsace, dans Revue catholique d'Alsace, nouv. sér., vol. XXX, 1914, 298-302, vol. XXXIV 1919, 52-7; 108-20. -Les Capucins d'Alsace pendant la révolution.

*** G. RENAULT, L'abbé Rousseau, capucin de Vendôme, médecin et maître ès pharmacie au XVIIe siècle, dans Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, t. LII, 1913, 146-8. Après ses études théologiques, le père Rousseau se livrait à l'étude de la médecine et de la pharmacie. Louis XIV lui fit aménager un laboratoire au Louvre. Il est l'inventeur, avec le P. Tranquille O. M. Cap., du baume tranquille.

* J. CERNESSON, L'abbaye de Sainte Claire, dans Le Vieux Lons ** 1911-1914. Êtude pleine de renseignements sur la vie intime d'un petit couvent provincial aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cf. RHEF V, 106. (Les pages de l'article ne sont pas mentionnées).

Chan. O. BLED, Un vieux dossier de nos Archives communales, 1489-1620. Établissement des Pauvres Clarisses à Saint Omer dans Société des Antiquaires de la Morinie; Mémoires, t. XXXI, 1912-1913, 379449. Fondé en 1581. C'est un peu la monographie d'un vieux quartier de Saint-Omer.

*** A. GRANGER, La bienheureuse Jeanne de Valois et Lugnières en Berry, dans Semaine religieuse du diocèse de Bourges, 55o an. 1919, 62-4. - Jeanne séjourna dans son enfance et sa jeunesse, de 1470 à 1483, au châtean de sa gouvernante, Anne de Culan, épouse de François de Beaujeu-Lignières.

F. GIRERD, La canonisation de la bienheureuse Jeanne de Valois et l'ordre de l'Annonciade, dans Revue du Clergé français, 25o an. t. XCVIII, 1919, 161-72. Sa vie et son œuvre. La canonisation de la fondatrice pourrait-être le moyen providentiel d'un épanouissement nouveau et fécond. Cf. AFH X, 595-6.

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*** E. DUROISEL, Notice historique sur la confrérie de Notre-Dame de Lorette, dans Mémoires de la Société historique, littérarie et scientifique du Cher, 4 sér. 29 vol. 1916, 251-92. La confrérie de Bourges, peutêtre une fondation de Jeanne de Valois, était établie dès 1530 au couvent des Cordeliers et exista jusqu'à la révolution; la statue en vermeil de la Vierge fut envoyée à la Monnaie en 1793.

HOLLANDE.

P. Anastase Van den Wyngaert, O. F. M.

JOHANNES JOERGENSEN, De Heilige Franciscus ran Assisi. Naar de tweede deensche uitgave vertaald door D. Logeman-van der Willigen, Bussum, Paul Brand; Amsterdam, N. V. de Roomsch Kath.

Boek-Centrale, 1918, in-8°, (II) et 300 pp. (broché: fl. 3: relié: fl. 4, 50). – Cette récente traduction néerlandaise de la vie de S. François est une nou velle preuve de la vénération dont on entoure le Saint dans les Pays-Bas. Il pouvait paraître hardi de publier dans la même langue une nouvelle version d'une vie de Saint, qui a eu en quelques années deux éditions et dont l'accueil même a attesté le succès (v. AFH III, 791s.; IV, 417 s.). L'A. a vaincu ces appréhensions et nous donne une bonne traduction, faite sur la seconde édition danoise. Sans entrer dans des détails, on peut dire que cette version récente l'emporte au point de vue linguistique sur celle du P. Stanislas Van de Velde, sans parvenir pourtant à rendre fidèlement partout le sens de l'original. Comme celui-ci, la nouvelle traduction a supprimé l'étude critique sur les sources et la plupart des notes au bas des pages et a remanié le chapitre sur l'indulgence de la Portioncule. Un ange jouant du violon devant S. François malade, par G. Westermann, sert de frontispice. Comme il se présente, ce livre continuera, dans de nouveaux milieux, à propager l'amour envers S. François d'Assise.

FIDENTIUS VAN DEN BORNE, O. F. M., De H. Franciscus dans De Beiaard, 1920, IV, 417-46. Une conférence sur S. François au cercle estudiantin de Delft a donné naissance à cet article. Après quelques mots d'introduction sur les qualités d'érudit et de psychologue requises pour l'hagiographie moderne (417-21), l'A. examine comment Mrs. Sabatier, Schnürer et Joergensen se sont acquités de leur tâche en écrivant la vie de S. Franço s. Sabatier a donné libre carrière à des idées préconçues (421-7); Schnürer présenta une vie d'après l'histoire (427-9); Joergensen s'est laissé éblouir par les idées de Sabatier et trop guider par son propre idéalisme (429-34). Les traits caractéristiques de S. François d'après l'A. sont: la haute appréciation du ben, comme reflet de la bonté divine, et l'esprit chevaleresque (434-41). Suivent quelques considérations sur la conception des écrivains contemporains à propos l'actualité de S. François (441-6).

* P. QUIRINUS, O. M. Cap., De H. Elisabeth, Landgravin van Thüringen, Patrones der Derde Orde van sint Franciscus, Tilburg-Amsterdam-Gouda, Het Nederlandsche Boekhuis [1920], in-12°, 200 pp. - Parmi les biographies de Ste Élisabeth, celle du P. Quirin est certainement une des plus dignes tant au point de vue de l'histoire que de la forme littéraire. Conçue dans une idée de haute vulgarisation, l'A. en a écarté l'abondance de notes au bas des pages. C'est seulement dans les questions controversées qu'il nous renseigne succinctement sur les idées de ses devanciers. En guise d'introduction, il donne quelques idées sur la psychologie des Saints en général (7-18), puis dans une suite de dix chapitres i raconte chronologiquement la vie de la Sainte jusqu'à sa canonisation (19-200). Dans une deuxième édition, nous sommes convaincus que l'A. corrigera les fautes d'impression qui s'y rencontrent assez nombreuses; rectifiera quelques idées qu'on peut difficilement partager, p. e. le jugement porté sur Conrad de Marbourg comme inquisiteur (114-5) et ne nous parlera plus de l'existence de la Province de Thuringe à

propos du Fr. Rodiger O. F. M., directeur spirituel de Ste Élisabeth (104). Somme toute, cette biographie est attrayante, instructive, donc hautement à recommander.

De H. Bonaventura Kardinaal en Kerkleeraar van de Orde van Sint Franciscus (1221-1274), naar het Duitsch van P. Leonardus Lemmens, O. F. M., naar de in manuscript herziene uitgave, bewerkt door P. Fr. Albertus van Waalwijk, Minderbroeder-Capucijn, Utrecht, Drukkerij v. h. St.-Gregoriushuis, 1916, in-12, vii, 343 pp. — Cette traduction de la vie de S. Bonaventure, faite sur le texte manuscrit du P. Lemmens, rend en général fidèlement son modèle; en quelques endroits pourtant on eût désiré que le P. Adhémar serrât de plus près le texte allemand. Les points suivants de l'édition allemande ont été remaniés: La préface a été élargie; les notes ont été mises au courant des dernières études parues; par-ci par-là l'A. a introduit un changement de moindre importance; la réponse au P. Holzapfel qu'on trouvait en appendice chez le P. Lemmens (277-81), a été insérée dans le récit même; les gravures de l'original ont disparu, et comme frontispice nous trouvons la reproduction d'un tableau très moderne qui ne répond pas complètement aux données historiques. Il n'y a pas lieu de refaire ici l'éloge de la valeur intrinsèque du travail du P. Lemmens; voir AFH III, 344-8. On peut dire que par la traduction de la vie de S. Bonaventure l'A. atteindra le but qu'il s'est proposé. L'exécution typographique est très soignée et peut soutenir de ce chef la comparaison avec l'original.

BONAVENTURA KRUITWAGEN, O. F. M., De Oorsprong, beteekenis en ontwikkeling van het Christus-monogram ihs (IHS). - A propos d'une publication du Dr E. Pochman parue dans Zeitschrift für Instrumentenbau, Leipzig 1918, an. 38, p. 205 ss., l'A. édite dans le journal De Nieuwe Eeuw, an. II, Helmond, 1918-1919, n. 61, pp. 89, 90; n. 62, p. 118, une étude sur l'histoire du nom de Jésus. Nous en retrouvons les grandes lignes dans l'article publié par l'A. dans NF I, 329-57; v. AFH XIV, 387. Seulement au lieu d'une, nous avons ici quatre représentations du monogramme.

DAVID DE KOK, O. F. M., dans une série d'articles parus dans De Katholiek, t. CXLII, 1912, 249-71; 313-33; t. CXLIV, 1913, 180-211; 404-42; t. CXLVI, 1914, 151-81, retrace l'historique des De Montes Pietatis. Dans une première partie il étudie les Montes prophani, précurseurs des Montes Pietatis, qui existaient déjà au XIIe siècle en Italie (t. CXLII, 250-64); puis la création des Monts-de-Piété, dus à l'initiative de Michel Carcano de Milan, Observant, qui en fonda le premier à Pérouse, et surtout à l'action du B. Bernardin de Feltre (t. CXLII, 265-71; 313-29). Développement de cette institution charitable en Allemagne, Belgique et France (329-33). Dans une seconde partie l'A. nous fait assister aux luttes que durent subir les Montes Pietatis de la part des Juifs et Lombards d'un côté et de la part des théologiens catholiques de l'autre. Ces derniers ne parvenaient pas à distinguer le prêt à intérêt de l'usure. Ce fut la bulle Inter multiplices (4 mai 1515) qui mit fin à ces disputes (t. CXLIV, 180-211; 404-42). Enfin dans une

troisième partie, l'A. examine la théorie du P. Ludovic de Besse. 0. M. Cap. (Le Bienheureux Bernardin de Feltre et son œuvre, Paris 1902) qui voit dans les Tertiaires du XIIIe s. des précurseurs des Monts-de-Piété, et dans leurs confrères du XV, des aides dans l'érection de ces mêmes Monts (t. II, 243-54). Le P. De Kok rejette cette opinion, parce que l'histoire du Tiers Ordre ne donne aucun point d'appui à cette thèse (t. CXLVI, 151-82). Étude instructive.

Archief voor de geschiedenis van het Aartsbisdom Utrecht, Utrecht, Wed. J. R. Van Rossum, 1913, XXXIX, 324-5. Lettre de Philippe de Lalaing, Stadhouder (gouverneur) de Gueldre et comte de Hoogstraeten, envoyée au chapitre de la Province de la Germania Inferior, par laquelle il demande au nom de sa Majesté Charles-Quint, de ne pas déplacer le P. Gardien de Arnhem, à cause du grand bien qu'il opère dans cette ville par sa prédication, 8 août 1550. J. S. VAN VEEN, Een gewaardeerde Prediker.

** Ibid, p. 420, on trouve le regeste d'un acte par lequel la Supérieure du couvent (III Ord.) de Hasselt (Hollande), Jutte d'Utrecht, obtient la permission du conseil de la ville de construire un cimetière. Le P. Tydeman Braem, Ministre général de l'Ordre de S. François (!), confirme cet indult, 22 août 1443; t. LXI, 1915, p. 151. P. Jean ter Lippe, gardien du couvent de Kampen, défend à ses religieux de prêcher à Hasselt, parce qu'on ne leur donne pas d'honoraire, 1569; ibid. p. 220 s., les Frères Mineurs sont obligés de par un ordre civil de quitter le couvent de Kampen. H. W. van Soest, Het Kerkspel van den H. Stephanus te Hasselt en zijne H. Stede, 1913, XXXIX, 398-443; 1915, XLI, 105-60; 202-56.

** Bulle de Callixte III, 23 déc. 1455, permettant l'érection du couvent des Observants à Zutphen. J. S. van Veen, De pauselijke vergunning tot het stichten van een Observantenklooster in of buiten Zutphen; ibid. 1914, XL, 284-7.

J. S. VAN VEEN, publie quelques pièces concernant les débuts des Observants à Arnhem, Bijdrage tot de wordingsgeschiedenis van het Observanten(Broeren klooster te Arnhem, ibid. 288-310. Bien qu'une fois installés à Arnhem, le 18 janvier 1488, les Frères Mineurs jouissent de l'estime générale (289 s.), l'autorité en 1487 ne fut pas favorable à leur arrivée. Pourtant en 1453 on les avait déjà priés de s'établir dans cette ville (310). Le couvent fut détruit en 1579, l'église a subsisté jusqu'en 1805. Ibid. XLI, 4-7, Mr. le Dr. DE HULLU nous apprend que l'église des Observants de Deventer fut affectée au culte protestant le 11 février 1579. Bijdrage tot de kerkelijke Geschiedenis van Deventer, 15781587, 1915, 1-51.

Dans un manuel du curé de Tiel, rédigé en 1571, nous trouvons les différentes époques et jours de l'année où les Frères Mineurs de Nimègue avaient coutume de prêcher dans cette paroisse (86). J. S. VAN VEEN, Handboekje van den Tielschen Pastoor Petrus van Teeffelen, ibid. XLII, 1916, 74-278.

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