Dérivés: a) II Celano, n. 28, b) Spec. perf. c. 112. 112. (f. 122a) Quodam tempore B. F. iverat Romam ad visitandum dominum Ugonem, episcopum Hostiensem, qui postea fuit papa... | et sic B. F. licentiatus ab ipso reversus est ad heremitorium sancti Francisci de Fonte Columbarum iuxta Reate. = Spec. Lemmens, Doc. ant. II, p. 50, n. 20 (fragments). 113. (f. 122b) Quodam tempore ivit B. F. ad heremitorium montis Alverne... sicut fratres desiderabant. MS. Little, n. 159. Spec. Lemmens, Doc. ant. II, p. 52, n. 21a (fragment). Variantes: quadragenam] quadragesimam. Virginis] add. a Deo] a Domino. Marie. quadragenam] quadragesimam. benefaciet] add. tibi. - - Dérivés: S. Bonav. Leg. mai. VIII, 10; Spec. perf., c. 99 (fragment). 114. (f. 123b) Quodam tempore B. F. manebat in heremitorio Grecii... et ut murmurem de infirmitate. Spec. Lemmens, Doc. ant. II, p. 52, n. 21b (fragment). 115a. (f. 123c) Nam licet per multos annos haberet infirmitatem maximam stomachi, splenis et epatis... | recipere cybum suum qui est ipse Deus. Spec. Lemmens, Doc. ant. II, p. 53, n. 22a. erectus] om. orationi] equitabat] equitaret. ipse] et ipse. ab Urbe] add. quando scilicet stetit apud dominum Leonem per aliquot dies. illo die] illa d. totam] totum. Dérivés: a) II Celano, n. 96, b) Spec. perf., c. 94. 115b. (f.. 123d) Et dicebat: Tunc exultat dyabolus, cum devotionem et letitiam cordis... | de temptatione et accidia revertar ad letitiam interiorem (1). = Spec. Lemmens, Doc. ant. II, p. 54, n. 22c, 23. Dérivés: a) II Celano, n. 125, 129 et 128, b) Spec. perf., c. 95, 96 et 97. (1) Sans autre, le texte de la Leg. ant. s'arrête à ces mots; le restant du fol. 121 est blanc; vraisemblablement le copiste aura laissé son travail inachevé. Du fol 125r 1 au fol. 127r 1, le MS. porte en dernier lieu la lettre de S. Bonaventure ad magistrum innominatum. Elle est intitulée: Supra 3a dubia cuiusdam magistri, et commence: Innominato magistro spiritum intelligentie et veritatis. Proponis, karissime... Elle finit: ad statum istum vocavit; et si te vocaverit, non recuses. Vale in Domino. Amen. (Opera, VIII, 331-6). Et c'est tout. * ** De cette ultime série 11 n.os seulement seront édités à part, ceux-là que marque un astérisque dans le tableau ci-joint. Les autres semblent suffisamment connus par les textes parallèles du MS. Little ou des Documenta du P. Lemmens. De nouveau le MS. Little marche de pair avec le MS. de Pérouse en bon nombre de chapitres, qui se suivent dans un ordre progressif du no 147 au no 198. Le fait est intéressant et il ne faut pas, évidemment, en accuser le hasard. Toutefois, entre le no 149 et le n° 150 existe un vide manifeste, attesté et confirmé de façon inattendue, mais péremptoire, par l'Intentio regulae. Les paragraphes de celle-ci, en s'ajustant tous adéquatement à ceux de la Leg. ant., apportent aux n.os du MS. Little le complément qui leur manquait. Cette Intentio regulae a une histoire commune aux Verba S. P. Francisci, dont il a été parlé plus haut. L'authenticité des deux pièces a triomphé de très fortes attaques; elle reçoit une solidité nouvelle de l'appui fourni par nos textes, si tant est qu'elle en eut besoin. Mais on ne peut plus désormais les considérer comme des opuscules dans le vrai sens du mot. J'ai déjà dit pourquoi au sujet des Verba, mon trant qu'elles constituent un tout petit fragment détaché de la Leg. ant. Je m'explique sur l'Intentio regulae. Elle aussi n'est qu'un extrait de la Leg. ant., ses chapitres 1-16 d'un côté concordant de tout point avec les n.os 98-101 de l'autre, lesquels à leur tour se relient immédiatement aux n.os 97 et 96. Le no 96 commence par ces mots: Cum in palatio episcopatus Assisii B. F. iaceret valde infirmus; le n° 97 reprend: Alia vice in illis diebus quidam medicus nomine Bonus Iohannes... in eodem palatio visitavit eum; et le n° 98 continue: Frater Ricerius de Marchia Anconitana... quadam die in eodem palatio visitavit B. F. Ainsi ces trois chapitres se réfèrent l'un à l'autre si bien qu'ils se suivent sans interruption. Qu'est-il arrivé dans l'Intentio regulae? Comme le morceau était d'une saveur spéciale, des copies en furent faites qui circulèrent, de préférence à d'autres passages (1). Seulement, en opérant la coupure, on démarqua ni plus ni moins le début du récit par le transport du iaceret infirmus in palatio episcopatus Assisii du no 96 au lieu et place de l'in eodem palatio du n° 98. De la sorte était rompu le lien qui unissait ces pages aux précédentes, lien rétabli par le MS. de Pérouse. Même assertion doit être défendue touchant le Speculum-Lemmens. Outre que le Cod. 1/73 de Saint-Isidore, d'où il provient, est plein d'extraits pris de ça et de là, une lecture tant soit peu superficielle suffit à démontrer qu'il n'est autre qu'un assemblage de pièces et de fragments, de première importance assurément, mais dépareillés, dispersés et réunis bout à bout sans la moindre vue d'ensemble et sans plan aucun. Or, nos trois tableaux, en jetant pleine lumière sur ses rapprochements continuels avec la Leg. ant., établissent pour tous ses chapitres, sauf le dernier, une concordance absolue et confirment admirablement son caractère fragmentaire: chacun des extraits dont il est formé s'y retrouve à se place vraie, près du fragment auquel il se soude, qu'il le précède ou le suive immédiatement. Vis à vis de II Celano, les rapports continuent ici tels que nous les avons constatés dans les 1re, 3e et 4e sections. Le sagace auteur a sous les yeux nos récits; quelquefois il les donne en entier, mais habillés autrement et enjolivés, d'autrefois une simple phrase les rappelle. Il les distribue à sa façon, suivant un plan très net, et les fond dans sa narration. Le copiste chez lui a disparu pour laisser place à l'écrivain qui travaille ses matériaux et élabore une euvre personnelle. En (1) Cf. Hubertin de Casal, Arbor vitae, V, c. 3; Responsio, éd. F. Ehrle, S. J., ALKG III, p. 75; Declaratio, ibid., p. 177; Ang. Clareno, Expositio regulae, p. 8, 16, 32, 65, 109, 126 sq., 209; Chronica tribulationum, éd. Tocco, p. 41, 51. 96 n.os de sa Legenda secunda l'utilisation des matériaux de la Leg. ant. est très reconnaissable. Que dire encore du Spec. perf.? Le fait très clair est que, sauf les n.os 103c et 105, les nos 92-115 de la Leg. ant. se retrouvent dans cette compilation. Le pillage a donc continué en grand et, avec lui, le démarcage qui permet de déplacer les chapitres a été pratiqué ici comme ailleurs. Je n'en veux d'autre preuve que les chap. 22, 121, 2, 26, 3, 72, 4, 71, 11, 82, 81, 99, 94, 95, 96 et 97. Somme toute, sur 124 chapitres du Spec. perf., les 6, 7, 47, 48, 78, 79, 83, 84, 85 et 120 seuls ne sont pas contenus dans la Leg. ant. telle que nous la livre le MS. de Pérouse. Mais j'ai hâte de noter: a) que le 6 et le 7 font groupe avec le 8; b) que le 7 et le 8 forment les n.os 164 et 165 du MS. Little; c) qu'à l'endroit correspondant aux 6 et 7 le MS. de Pérouse présente une lacune évidente qui explique leur absence. Même observation pour les chap. 47 et 48, qui reproduisent II Celano, n.os 51 et 152: ils font corps avec le chap. 49, dont le MS. de Pérouse a conservé les derniers mots, le reste ayant disparu avec les folios manquants. Ceci vaut encore pour le chap. 78, extrait de II Celano, no 24, et pour le chap. 83, extrait de I Celano, no 106. Restent les chap. 79, 84, 85 et 120. De ces quatre le seul 85 est-il de la fabrication du compilateur? Evidemment.. si j'en juge par la phrase qui lui sert d'introduction et par le texte beaucoup plus sobre que nous a transmis le MS. du Collège Saint-Antoine à Rome ('). Quant à la Leg. ant. elle-même, il reste établi qu'un groupe de 24 chapitres ou numéros provient littéralement de II Celano, et que la masse des autres représente un fonds d'importance primordiale largement exploité par l'auteur de la Legenda secunda (2). (A suivre). P. FERDINAND M. DELORME, O. F. M. (1) Cf. L. Oliger, Descriptio Cod. S. Antonii de Urbe, AFH XII, p. 342 et 377, n. 47. (2) Dans le fascicule XVII des Opuscules de critique historique, p. 398 sq. et 423, M. Paul Sabatier annonçait un volume sur la Legenda vetus, dans lequel il promet un texte en harmonie, semble-t-il, avec celui du MS. de Pérouse; il laissait même entrevoir des conclusions qui ne paraissent pas sans analogie avec les miennes. Comme l'illustre savant ne fournit aucune indication sur le MS. adopté par lui, ce serait une heureuse fortune qu'il ait trouvé un second exemplaire de la Legenda antiqua. DOCUMENTA ORIGINIS CLARISSARUM Civitatis Castelli, Eugubii (a. 1223-1263) NECNON STATUTA MONASTERIORUM PERUSIAE Civitatisque Castelli (saec. XV) et S. Silvestri Romae (saec. XIII) Quoniam Clarissarum primordia non solum in dies magis patefiunt, sed et facile maioris fuisse in motu franciscano momenti, quam quod vulgaris fert sententia, cognoscuntur, documenta quaedam et textus, quae sive novam lucem quibusdam quaestionibus afferre, sive modum vivendi earumdem Clarissarum magis illustrare queunt, hic primum edere liceat. Textus isti monasteria antiquissima Civitatis Castelli, Eugubii, Perusiae necnon institutum B. Margaritae de Columna in monasterio S. Silvestri in Capite, Romae, respiciunt. Cum a. 1914, mense februario, Civitate Castelli (Città di Castello, Umbria essem, gratiose annuente loci episcopo Rmo D. Carolo Liviero, in Archivum monasterii S. Clarae Remuratarum dicti penetrare potui. Ibi siquidem documenta antiqua latere ex iis suspicatus sum quae apud auctores legeram. Nec spes me fefellit. Duas enim bullas ineditas Alexandri IV Clarissis Civitatis Castelli datas inveni, quarum prior bullam Gregorii IX eisdem datam itidem ineditam necnon duo documenta Iohannis episcopi Castellani comprehendit. Codicem insuper Statutorum Clarissarum aliaque ibidem reperi. Quae quidem non parvi momenti documenta antequam edantur paucis sunt expendenda. Bulla Alexandri IV Religiosam vitam data Clarissis Civitatis Castelli, Laterani 30 mart. 1256, est bulla concistorialis seu sollemnior, cum rota, monogrammate, cardinalium ac vicecancellarii subscriptionibus. Exemplar est originale, mm. 780565, deest nunc plumbum. Prae vetustate membrana parum passa est atque paucis in locis perforata. Textus, ubi detrimendum cepit, ex bullis consimilibus (1) compleri potest. In plica legitur: R. Io. Un. March. In dorso vero manu, (4) Cf. ex. gr. bullam datam Clarissis Ianuensibus, 30 apr. 1255, Bull. Franc. II, 43. |