Frédéric Ernest Baron de Spiegel de Desen berg, chevalier et commandeur à Mahlenburg. Jean Guillaume Baron de Loé de Wiessen, chevalier et commandeur à Welheim. Baillage de Lorraine. Grand-Commandeur. Joseph Léopold Sébastien Baron Zweyer. d'Evenbach, chevalier. Guillaume Louis Baron de Dienheim, che valier et commandeur. François Sigismond Baron Zweyer d'Evenbach, chevalier et commandeur. Baillage de Saxe. Grand-Commandeur. Philippe Otton Baron de Münchhausen, chevalier et commandeur à Luklum et Langeln. Louis Herman Baron de Waldner de Freund. stein, chevalier et commandeur à Burow. Alexandre Frédéric Baron de Seckendorf, chevalier et commandeur à Weddingen: c'est le même qui est Grand-Commandeur du Baillage de Hesse, Auguste Frédéric Guillaume Baron de Wöllwarth, chevalier et commandeur à Göttingen. Frédéric Guillaume Raban Baron de Spiegel de Pükelsheim, chevalier et commandeur de mai son à Luklum, 1 Tous ces chevaliers ont été militaires, conformément aux statuts, et la plus grande partie d'entre eux, est encore au service de différents princes: il y a dans le nombre seize officiers généraux de tout grade, et la plupart des autres ont été ou sont encore officiers supérieurs. Aussi cela a-t-il été remarqué. Lorsque il s'est agi en 1802 de la sécularisation des Etats écclesiastiques de l'Empire d'Allemagne, l'article 26.. du plan d'indemnisation générale proposé par les Ministres de France et de Russie contenoit ce qui suit:,,Les Ordres Teutonique et de ,,Malte seront, en considération des services ,,militaires de leurs membres, soustraits à la sé,,cularisation, et à raison de leurs pertes à la ,,rive gauche du Rhin, ils recevront en compen-: ,,sation, savoir le Prince Grand-Maître de l'Or ,,dre Teutonique etc." Je n'ai pas inséré dans ce tableau des mem→ bres de l'Ordre la classe des prêtres qui est beaucoup plus nombreuse, parcequ'il est inutile de connoître leurs noms, pour l'objet dont il s'agit: je n'ai pas marqué non plus, les noms des Commanderies dont les chevaliers des Baillages de Coblence, des Vieux-Joncs et de Lorraine, avoient joui auparavant, parcequ'il y avoit longtems, qu'ils en étoient privés, étant presque toutes situées à la rive gauche du Rhin. On ne doit point être surpris de voir l'Ordre réduit à un si petit nombre des chevaliers: dans le tems qu'il faisoit des pertes journalieres, et où il risquoit souvent de tout perdre, les anciens payoient le tribut à la nature, et la prudence ne permettoit point de recevoir des novices; il y avoit déja trop de malheureux aux besoins desquels il étoit difficile de pourvoir: la plupart des Commanderies étoient ruinées par la guerre, et l'Ordre perdit par la seule cession de la rive gauche du Khin, un revenu annuel de trois cent quatre vingt quinze mille six cent quatre florins d'Allemagne, faisant plus de huit cent soixante-trois mille livres de France. Ce n'étoit là que le prélude de plus grands maux Mais pourquoi s'appesantir sur ces funestes événements qui ôtent les moyens de subsister à beaucoup d'entre nous? Ce n'est point par des plaintes que l'on se rend respectable dans l'infortune; c'est, au contraire, en montrant un courage mâle, fondé sur une hum ble soumission aux décrets de la divine providence qui n'agit jamais que pour le plus grand bien de ses élus, Forsan et haec olim meminisse juvabit. Virgil. NO NOTES DU SECOND TOM E. On marquera toujours le num. de la note qui est au dessous du texte, dans laquelle est le renvoi à celle plus étendue, qui se trouve à la fin du volume: ainsi le lecteur trou vera aisément à quel article cette derniere se rapporte |