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Les fonctionnaires.

Notre interlocuteur poursuit, enthousiaste, la peinture de cette colonie, qu'il tient pour très productive, saine en la plupart des endroits, riche, prospère, et d'une sécurité parfaite. « Ce sera l'Inde de la France, dit-il, si la France le veut.» Mais, ajoute-t-il, il nous faudrait envoyer des administrateurs qui ne fussent pas tous fruits secs de la métropole, et former une armée coloniale locale avec nos bons petits annamites. Oh! pas d'africains, surtout! Chacun chez soi. Pour les cadres, il conviendrait qu'on les composât d'hommes résolus à vivre aux colonies, s'engageant à y faire leur chemin. La plaie, c'est le va-et-vient, c'est le changement, le déplacement, source de continuelles zizanies entre des fonctionnaires et des soldats, qui n'ont en vue dans leur emploi que les bénéfices d'un séjour qu'ils font, fùt-ce sur leur demande, à contre-cœur et qu'ils n'ont que hâte d'abréger.»

Nous nous disions, tandis que parlait notre interlocuteur, qu'à écouter de tels Français lorsqu'ils passent à Paris, les ministres de la guerre, de la marine, des colonies et des affaires étrangères ne perdraient pas leur temps.

On signale l'arrivée à Marseille du général Duchemin, commandant le corps d'occupation du Tonkin, du lieutenant-colonel Vallière, qui a commandé la récente expédition de la rivière Claire, et de plusieurs officiers.

Les journaux du Tonkin apportés de Colombo par l'Australien rapportent la dispersion, avec l'aide de partisans fournis par Luong-Tam-Ky, des bandes pirates annamites du dé Coug et de Coug-Loam, dans la province de Thaï-Nguyen. Le linh Ta et sa troupe ont fait leur soumission près de Phu-Lang-Thuong. Dans le troisième territoire militaire, M. Burhalter, agent de la compagnie des transports, a été tué près du poste de Daï-Ti.

Le cercle de Ha-Giang est complètement pacifié; la dernière bande qui le parcourait sous Lé-Thi-Thuan a été refoulée de Chine. Dans le canton de Phuong-Do, les villages se repeuplent à mesure que nos reconnaissances avancent le long de la rivière Claire et l'établissement d'un poste à Lung-Than contribue beaucoup à ramener la confiance.

Le Yen-Thé est entièrement pacifié.

On signale de Saigon l'engagement des 1,000 coolies chinois volontaires pour Madagascar.

La peste bubonique sévit à Hong-Kong. Les autorités favorisent l'occupation des Chinois vers la terre ferme. Les Européens sont attaqués par le fléau.

La direction des douanes et régies de l'Annam et du Tonkin a informé la chambre de commerce de Haiphong le 6 mars dernier que, conformément à l'innovation déjà appliquée pour la Cochinchine et le Cambodge, les passavants délivrés aux produits du Tonkin et de l'Annam expédiés en France et dans les colonies françaises en vue de leur assurer l'admission en franchise ou un

traitement de faveur seraient désormais remis aux expéditeurs pour que ceuxci les adressent directement en France ou aux colonies aux destinataires.

On travaille activement à relier télégraphiquement Tuyen-Quang à Ha-Giang, presque sur la frontière de Chine, en prolongeant la ligne existante de PhuDoan sur Phu-Yen-Dinh, Luc An-Chau, Vinh-Tuy et Bac-Quang.

On nous écrit d'Haïphong, le 30 Juin:

Le protectorat fait recruter en ce moment à Moncay et dans les villages de la frontière plusieurs milliers de coolies chinois, qui vont être expédiés à Madagascar pour le service de l'administration de la guerre.

Il est permis de se demander pourquoi on n'est pas allé purement et simplement chercher des nègres à Zanzibar. Mais, quoi qu'il en soit, la tentative pourra donner de bons résultats avec des Chinois qui, par tempérament, sont aisément cosmopolites et s'accommodent volontiers des exigences de tous les climats. Elle eût été impossible et folle avec des Annamites, race essentiellement sédentaire, ne sachant pas dépasser ses frontières et pour qui l'exil est pire que la mort même.

Les Chinois, recrutés avec grand soin par l'autorité militaire de Moncay, sont de beaux et solides gars, bien campés et qui étonneraient sans doute quelque peu les Parisiens habitués, par on ne sait quel préjugé, à se représenter la race chinoise comme efféminée, grêle ou abâtardie.

Un millier de ces hommes ont été internés pendant une période d'observations de dix jours sur la presqu'ile de Nhien-Phong, à l'entrée de la baie d'Along, près de Chuang-Yen. D'autres sont internés aux

d'Haïphong.

casernes mêmes

Un service médical très scrupuleux a été organisé auprès d'eux afin d'éliminer tous les individus débiles ou suspects de maladie contagieuse. Chaque convoi est, à l'arrivée et au départ, l'objet d'un examen minutieux, et on peut dire que ces Asiatiques s'embarquent dans des conditions de santé très rassurantes.

La responsabilité du protectorat est donc absolument à couvert à ce point de vue, et la tentative à laquelle a recours le gouvernement pour assurer des coolies aux services militaires de Madagascar est entourée des meilleurs eléments de succès. (Temps, 21 Août).

BIBLIOGRAPHIE.

Bausteine zu einer Geschichte der chinesischen Literatur

ALS SUPPLEMENT ZU WYLIE'S,,NOTES ON CHINESE LITERATURE"

VON

FRIEDRICH HIRTH.

(Fortsetzung aus Band VII, S. 322.)

23. Kin-schi-so(), ein Corpus inscriptionum, wie es zutreffend von Paléologue (l'Art Chinois, p. 132) genannt wird, herausgegeben in Yen-tschóu (Prov. Schantung) von einem für die heimathliche Alterthumskunde begeisterten Brüderpaar namens Föng Yün-p'öng (TL) und Föng Yün-yüan (FH). Datum der Original-Vorrede 1822; das Werk stammt daher sicher nicht aus dem 18. Jahrhundert, wie Paléologue annimmt. Seitdem Óu-yang Siu, der Vater der chinesischen Epigraphik und, wie Mommsen, gleichzeitig einer der hervorragendsten Historiker seiner Zeit, sein Tsi-ku-lu (, S. Wylie, p. 61) 1) veröffentlichte, war das Sammeln nicht nur von > Rubbings"

1) Nicht zu verwechseln mit der Reichs-Chronik Ki-ku-lu() seines nicht minder berühmten Zeitgenossen Ssi-ma Kuang (Wylie, p. 20). Die Vorrede zu dem Werke des Ou-yang Siu ist im Tu-schu-tsi-tschöng (32, Kap. 251, I-wön 1, p. 2) abgedruckt.

alter Stein- und Metallinschriften, sondern auch von Illustrationen, facsimilierter oder durch möglichst genaue Zeichnung entstandener Abbildungen archäologisch interessanter Gegenstände Mode geworden. Dieser im 11. Jahrhundert durch die rasch emporblühende Holzschnitt-Industrie mächtig geförderten Liebhaberei verdanken wir einen grossen Theil dessen, was wir über die Entwicklung der chinesischen Kunst wissen und noch zu lernen hoffen dürfen. Die kaiserlichen Museen enthielten unter Hui-tsung (1101 bis 1126) noch einen grossen Theil der seitdem durch die Tartaren- und Mongolenkriege des 12. und 13. und die japanischen Raubzüge des 15. und 16. Jahrhunderts zerstörten und zerstreuten Alterthümer. Wir besitzen aus jener Zeit drei hervorragende beschreibende Kataloge, das Suan-hoschu-pu (I), eine Beschreibung der » Handschriften”, t'ié (), welches Wort nicht im Sinne unserer Codices zu verstehen ist, da es sich weniger um den Inhalt des Geschriebenen als die Form der Schriftzeichen handelt; mit anderen Worten, einer Autographen-Sammlung im Sinne des für Europäer schwer verständlichen Schrift-Sports, wonach ein hervorragender Mann in seiner Handschrift ebensoviel Charakter und Geist der bewundernden Nachwelt hinterlassen kann wie in

seinen Gedanken; ferner das Süan-ho-hua-p'u (#), einen für die Kunstgeschichte höchst wichtigen Katalog der kaiserlichen Gemäldegallerie, und endlich das Süan-ho-po-ku-t'u-lu (󶱦), die durch ihre Abbildungen besonders werthvolle Beschreibung der alten Bronzen 1). Seit jener Zeit

1) Der Zusatz Süan-ho () in den genannten Titeln bezieht sich nicht auf die allerdings der Regierungszeit des Hui-tsung angehörige Periode dieses Namens (d. i. 1119-1126), sondern auf den Palast San-ho (), in dem sowohl die Bronzen wie die Handschriften und Gemälde untergebracht waren. Ts'm., Kap. 115, p. 8. Der Verfasser des grossen Kataloges ist bemüht nachzuweisen, dass das Po-ku-tu-lu bereits im Anfang der Periode Ta-kuan (1107-1111) vorgelegen hat. Auf keinen Fall aber ist dieses

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ist eine Reihe hervorragender Werke entstanden, in denen Inschriften sowohl wie Zeichnungen abgebildet und beschrieben werden und in deren Titel der Ausdruck Kin-schi ( ← T), lit. Metall und Stein", auf das Material der beschriebenen Schrift- und Kunstdenkmäler deutet, wie in dem Titel Kin-schi-lu (), Repertorium für Metall- und Steininschriften". Die noch jetzt vorhandenen Werke dieser Art sind im grossen Pekinger Katalog beschrieben (Ts'm., Kapp. 86 und 87 passim; vgl. Wylie, p. 61 ff.); doch beschränken sich viele nur auf Inschriften, ohne den Versuch einer facsimilierten Wiedergabe, während andere sich durch mehr oder weniger sorgfältige Rubbings oder durch Nachzeichnung entstandene Illustrationen auszeichnen. Das vorliegende Werk konnte natürlich als Kind des 19. Jahrhunderts in den grossen Katalog nicht mehr aufgenommen werden und ist wohl daher trotz seiner Bedeutung Wylie

Werk unter dem Kaiser Kién-lung (1736—1796) entstanden, wie von Richthofen anzunehmen scheint, wenn er (China, Bd. I, p. 370) in Bezug auf die ältesten Bronzen sagt: Eine öffentliche Sammlung desselben wurde unter Kaiser Kien-lung veranstaltet. Derselbe liess ein bändereiches Prachtwerk in Folio (Po-ku-tu) herausgeben, in welchem gegen 900 Gefässe der Dynastien Shang, Chou und Han nebst den darauf befindlichen Inschriften abgebildet und beschrieben, und die letzteren, so gut man es vermochte, interpretirt wurden. Jetzt existirt das Museum nicht mehr", u.s.w. Das Museum, dem die Bronzen des Po-ku-t'u angehörten, war das das Hui-tsung im 12. Jahrhundert, nicht das das Kién-lung. Von Richt

hofen verwechselt vermuthlich das Po-ku-t'u mit dem Si-ts'ing-ku-kién ()

das auf Grund eines Cabinetsbefehls vom December 1749 von den Gelehrten Kién-lung's als reich illustrierter Pracht-Katalog der damaligen Sammlung bearbeitet und herausgegeben wurde, das jedoch dem Po-ku-t'u als Denkmal früher Kunstkritik an Wichtigkeit bedeutend nachsteht. Aus der Besprechung des grossen Katalogs schliesse ich, dass die Editio princeps des Po-ku-t'u-lu nicht mehr vorhanden ist. Doch erfahren wir aus der Bibliographie Pisung-lou Tsang-schu-tschi vom Jahre 1882 (No. 147 meiner ersten Sammlung von chines. Druckwerken, jetzt der Königl. Bibliothek zu Berlin angehörend), dass die zweite Ausgabe von den Jahren 1308 bis 1312 eine genaue Wiederholung der ersten ist und dass alle späteren Ausgaben in reduciertem Format gedruckt sind. Die Abbildungen haben dabei bedeutend gelitten. Wer sich daher von den Mustern der ältesten Bronzen eine möglichst genaue Vorstellung machen will, bemühe sich auf die Königl. Bibliothek in Berlin wegen der zweiten Ausgabe (Folio), genannt Tschi-ta Po-ku-t'u-lu

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