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hong thai a typhoon; hong-thai ho, violent squalls of

rain in a typhoon (lit. rains from the storm-womb); u thai (★

胎)
means she (or it) is pregnant '); compare

there is a typhoon brewing; which latter expression also
hoai thai, to be

pregnant; siù t'ai, to be impregnated, to conceive; ✯✯

tsẽ thai or, to be in the womb, as a child'); œ## ch'ut bú-thai, newly born from its mothers womb; hé thai, lit. "womb of fire", "fiery womb", exceedingly sultry weather. The Peï-wen-yun-fu quotes the

misfortune, and the

of chaos, etc.

ho t'ai, the womb (mother) of hun-t'un t'ai, the womb (embryo)

The chinese character in the Tai-wan-fu chithai is symply a pedantic transcription of the Amoy colloquial name hong ( wind) and for thai, womb = "The mother of storm”. It has nothing to do, as Dr. Hirth supposes, with Tai-wan, the tai of which has in Amoy no aspiration, whilst thai of the name for tyfoon is aspirated. Besides, Formosa is not subject to tyfoons. The Rev. W. Campbell, in a lately published article on "The island of Formosa" (Scottish geogr. Magazine for August 1896), distinctly says: "Severe storms sometimes occur during midsummer, but these terrible typhoons which start in the China sea and travel northward, usually slant off at South Cape to drive with full force across the low-lying Pescadores, or over the islands of Botel Tobago and Samusana to the east of Formosa".

Now as this tempest-pregnant cloud is called as well in Amoy hong t'ai () as in Canton fung-kaū (J), and not l'aihong or kau fung, the question if Pinto's taifun is the Chinese

1, the spirit breathes already during the pregnancy (of

the mother). Vide Peï-wen-yun-foo.

2 + -, Lao-kiun was 81 years in his mothers 2) 老君在胎八十一年,Lao-kiun

womb. Ibid.

fung t'ai still remains an open one; for he could impossibly have heard the name taifun from his Fuhkien or Canton pilots; and we must return again to the Cantonese tai fung (★I, Wells Williams, Dict. of the Canton dialect, p. 65), "a gale, a tyfoon", for the explanation of this term, if it be indeed a genuine chinese one.

Pinto could never have heard the term from an Amoy pilot, because at that locality wind is called hong and not fung, and, as we have said above, a tyfoon is called hong t'ai and not tai fung, the latter being undoubtedly Cantonese.

When Fah-hien travelled from Ceylon to Java, he was overtaken by a regular tyfoon which he calls 大風 tai-fung:東下三 , they prooceeded eastwards three days, and then encountered a tai-fung (storm, gale); E★AER+= , in this way the tai-fung (gale) continued day and night, during

13 days.

When sailing from Java to China, he met in the China Sea with a "black wind and tempestuous rain" (AAN) as Legge (p. 113) translates it '). Now we have seen above that black wind is one of the chinese names for the tyfoon, and that the violent squalls of rain, which always accompany these tyfoons, are called in Amoy hong-t'ai ho (storm-womb-rains).

1) Beal, p. 169, translates: "a black squall suddenly came on, accompanied with pelting rain".

VARIÉTÉS.

LA REPRODUCTION DES TEXTES CHINOIS EN EUROPE AU
COMMENCEMENT DU SIÈCLE.

DUFAYEL SCHILLING

L'un des grands obstacles pour l'étude du Chinois, lorsque cette langue redevint à la mode au commencement de ce siècle, fut le manque de textes facilement accessibles aux étudiants. Certes, les grandes Bibliothèques, comme la Bibliothèque Impériale de Paris, renfermaient tous les livres classiques ou historiques ainsi que les dictionnaires importants, mais le texte, d'usage courant pour l'élève, n'existait pas, et l'on a pu voir quelles difficultés Klaproth rencontra en 1800 pour trouver les ouvrages qui lui étaient nécessaires 1). De nos jours, grâce à la photographie, on a pu reproduire en Chine même les éditions les plus rares, mais jadis, il fallait chercher les livres à Canton, et Canton, ville essentiellement commerciale, n'a jamais été un | endroit favorable pour les recherches des bibliophiles.

Trois hommes pendant cette période se sont appliqués avec les moyens alors en usage à reproduire les textes chinois; • l'abbé DUFAYEL, le baron SCHILLING VON CANSTADT et LEVASSEUR.

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LEVASSEUR.

«un littérateur»; la prochaine publication du Dictionnaire de De Guignes, qui parut en 1813, lui donna sans aucun doute l'idée de s'occuper de littérature chinoise, car il annonce, l'an XI de la République, un recueil de pièces pour faciliter l'étude et l'intelligence de la langue chinoise. Ce prospectus ou cette annonce de libraire débute ainsi 2):

«Un Dictionnaire pour traduire le Chinois va bientôt (dit-on) être publié et mis en vente à Paris: cette circonstance semble promettre un accueil favorable pour d'autres objets de littérature du même genre. Ceux dont il s'agit ici, consistent la plupart dans des Dialogues composés anciennement par un Missionnaire qui a fait un long séjour à la Chine. En l'état qu'il les a laissés, il est difficile d'en tirer parti, parce qu'ils ne présentent de Chinois que des Vocables écrits en lettres européennes, et ce, d'après une orthographe qu'il faut souvent deviner. Le Littérateur qui les possède vient d'y ajouter les caractères, ce qui doit les rendre plus intéressants».

Je pense que le missionnaire auquel fait allusion l'abbé Dufayel est le P. de L'abbé DUFAYEL se qualifie lui-même Prémare et que dans le Discours selon

1) Cf. MOURIER, Amateur-Sinologue Danois. Par Henri Cordier. Harlez, 1896, in-4, pages 239 à 250).

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2) Annonce // d'un // Recueil // de // Pièces utiles // Pour faciliter l'étude et l'intelligence de la Langue // Chinoise // Ouvrage rédigé par un Littérateur. // — A Rouen, // De l'Imprimerie-Librairie, rue de l'Hôpital, n°. 16, près // la Place du nouvel Hôtel-deVille. // — L'An XI de la République. pièce in-4.

tirée à 100. Exemp.

seulement d'un des quatre livres moraux
de Confucius le Tchoung-young
que j'ai lithographié.

l'usage de la civilité chinoise, le Chapitre édition
De Sinica urbanitate inter loquendum1)
de cet illustre sinologue, ne doit pas avoir
été oublié. Ce chapitre était et est d'ail-
leurs toujours inédit et conservé au
British Museum. L'annonce de l'abbé
Dufayel n'a jamais au reste eu plus
d'une livraison d'une seule feuille in-4,
dont le Discours occupe la moitié.
Mais l'abbé Dufayel fit graver le premier
des Se-chou ple Ta-hio;
四書le

cette reproduction n'a pas de titre fran-
çais et elle est sans date; d'ailleurs elle
ne fut pas mise dans le commerce: elle
se compose de trente tables ou pages
de six colonnes chacune; chaque colonne
renferme dix caractères et le tout est
fort bien gravé en taille-douce sur un
seul côté du papier qui est d'excellente
qualité 2). Je crois que c'est à cela que
se bornent les travaux sinologiques de
l'abbé Dufayel.

Le baron SCHILLING von Canstadt n'offre qu'un intérêt du même genre; il s'est trouvé en concurrence avec Dufayel en publiant un in-folio à Saint-Pétersbourg non-seulement du Ta-hio, mais

encore du second des Se-chou p⇓, le Tchoung-young |† 3), qui nous sert de transition pour arriver à Levasseur 4).

Ce LEVASSEUR, natif de Rouen, qui était ingénieur-géomètre du cadastre, avait pris avec Rémusat le goût des études chinoises et il avait publié à cent exemplaires le Tchoung-Young, ainsi qu'on le verra par la lettre suivante:

Paris ce 6. 8.bre 1828. 5)
Monsieur.

J'ai l'honneur d'offrir à la Société
Asiatique un exemplaire d'une petite

Ce n'est qu'après bien des peines que je suis enfin parvenu à surmonter dans le cours de cet ouvrage les principales difficultés que j'ai rencontrées en lithographiant au pinceau chinois, seul instrument que l'on puisse employer cependant pour écrire rapidement le chinois et donner aux mots un caractère original.

Ce travail, je l'avoue, ne comporte pas ce degré d'élégance que l'on remarque dans les ouvrages chinois, mais n'ayant jamais possédé de texte écrit en hing

chou 行書 ou caractères cursifs et

ne sachant pas au juste par quel trait il faut commencer à tracer tel ou tel caractère, ce n'est uniquement qu'à la tenue de mon pinceau à la manière chinoise que je dois le résultat que j'ai obtenu. Je réclame en conséquence toute l'indulgence de la Société.

Je me propose de lithographier les Sse-chou pour la Séance générale, si mes nombreuses occupations me le permettent. Je pourrai peut-être plus tard lithographier les cinq king PL Mais un besoin plus pressant se fait vivement sentir dans ce moment où les tra

vaux littéraires vont recommencer avec une nouvelle ardeur. Aucun texte en langue moderne n'a encore été publié, que je sache, en Europe soit par la voie de l'impression, soit par celle de la lithographie. Je me propose donc de publier pour l'ouverture des Cours les 2 ou 3 premiers chapitres du Yu-kiao-li.

D'après mon calcul le premier et le second chapitre contiennent ensemble 14,222 caractères c'est-à-dire près de

1) Cf. p. 22 de: Fragments d'une histoire des études chinoises au XVIIIe siècle par Henri Cordier, professeur à l'Ecole des Langues Orientales Vivantes Extrait du Centenaire de l'Ecole des langues orientales vivantes. Paris, Imprimerie nationale - MDCCCXCV, gr. in-4.

2) Cf. N°. 1593 du Catalogue des livres... d'Abel-Rémusat.

des Langues Orientales en possède un exemplaire.

La Bibliothèque de l'Ecole

3) Cf. Nos. 1591, 1592 et 1594 du Catalogue des livres... d'Abel-Rémusat. 4) Cf. N°. 1595 du Catalogue des livres... d'Abel-Rémusat.

5) Adressée à Monsieur, Monsieur ABEL-REMUSAT, Secrétaire de la Société Asiatique.

Appartient à ma collection privée. H. C.

quatre fois le Tchoung-young qui en a 3784. Les frais que cette nouvelle publication occasionnera seront donc plus considérables. J'avoue que si je trouvais à placer de suite une cinquantaine d'exemplaires, je serais à même, en rentrant dans une avance, de faire marcher plus rapidement ce nouveau travail. Si la Société voulait favoriser cette entreprise par une souscription, les fonds qui en proviendraient seraient immédiatement employés à l'impression du Yu

kiao-li.

été traduit par Rémusat et publié à Paris, chez Moutardier en 1826. Le texte autographié par Levasseur, et lithographié chez Ratier, fut donné, je dois le dire, avec une écriture et une ponctuation remarquables en 1829 1). Il est intéressant de lire à la suite de l'Avertissement, écrit par l'éditeur ou pour mieux dire le scribe, Levasseur, en Décembre 1829, les deux notes suivantes :

«La colonne de droite du titre chinois contient ordinairement le nom et le lieu Quelle que soit la décision du Conseil de la naissance de l'auteur. J'ai pris pour je le prie de permettre que la publication représenter le mot Rouen, ville où je suis de cet ouvrage soit annoncée dans le pro-né, le caractère Louan. Mon nom est chain numéro du Journal. Je compte déposer mes exemplaires chez Mr. Cassin qui voudra bien les délivrer à raison de 2 francs l'exemplaire relié à la Chinoise.

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traduit par les mots

臣子 tchine tseu,

qui signifient vassalus, subjectus».

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Henri CORDIER.

1) Iu-kiao-li // Roman Chinois, // Traduit par // Mr. Abel-Rémusat, // Professeur de langue chinoise // au Collège de France. // Texte // Autographié et Publié par // J C. V. Levasseur, // Ingénieur Géomètre du Cadastre, Membre // de la Société Asiatique de Paris. //Edition dans laquelle on donne la forme régulière // des Caractères vulgaires et des variantes. // Paris, 1829. // Lithographie de V. Ratier, Rue des fossés — // St. Germain l'Auxerrois, No. 24. in-8, plié à la chinoise.

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