J'ay brief trait à moralité, Pour miex apaisier mesdisans, Qui par aventure diroient Histoires assez convenables, Gardé n'ay pas la difference, De plait qui contre moy s'oppose, En mectre translaté, affin Pour ce que mon cuer si desire Principalment ay fait pour ly, Et pour tous mes amis de France, Qui sont pris, robé et benny, Tout convertissant en penance, Et en leur purgatoire aussy Com Boëce, qu'en grant puissance Fortune mist et enrichy, Mais après li tolli chevance. La fortune, quant fu muée, Le desconforta durement; Mais sa raison enluminée Français 1092. xve siècle. Reims. 1099. xve siècle. 1100 et 1101. xve siècle. Jadis de Béthune. 1544. xve siècle. Jadis de Colbert. 1652. xve siècle. Jadis de Colbert. 1947. xve siècle. Jadis de Colbert. 1948. XVe siècle. 1949. xv siècle. Jadis de Le Tellier, archevêque de Français 12,238, seconde partie. xve siècle. 17,080. xve siècle. Jadis de Séguier et auparavant de Ph. Desportes. Français 17,272, fol. 47. xv° siècle. Jadis de Séguier. 24,234. xve siècle. Jadis de Saint-Victor. 25,447. xv siècle. Jadis de Saint-Victor. A appartenu à J. d'Argillière. A été vendu en 1478 par Denis Ravalle, moine de Froimont. Latin 6643. Daté de l'année 1497. III. TRADUCTION Anonyme, en vers et en prose. Avec la traduction dont je viens de parler il est facile de confondre une traduction qui, comme la précédente, est partie en prose et partie en vers. La confusion est d'autant plus à craindre que, dans les deux traductions, quelques-unes des premières pièces de vers sont à peu près identiques. Je laisse à d'autres le soin de rechercher de quel côté est le plagiat, et je me contente de transcrire quelques lignes de cette troisième version. 10 Prologue : Quar ceulx qui sont en grans tristeces C'on dit de Consolacion, Propos ay et entencion De lui translater en françois, Si que chevaliers et bourgois Que li vers soient mis en rime, La prose est mise plainnement. Or oez le commencement. 2o Pièce de vers qui est en tête du premier livre : Je qui sueil diter et escrire 3o Commencement du morceau en prose qui suit cette pièce de vers: Quant je pourpensoie à ce et escrivoie ma doulereuse complainte, il me fu avis que une dame s'estut devant moi, à chyere de trop grant reverence, les yeulz ardanz et cler veanz plus que nuls hons ne puet avoir, la couleur vive et de très grant vigour..... 4o Commencement du livre V : Quant philosophie ot ce dit, elle ordonnoit le cours de sa narracion à autre propos despecher. Lors li dis je Ta monicion est droituriere et très digne par l'auctorité de toi..... 5o Fin du livre V : Quar grant neccessité de bien faire, se dissimuler ne voulez, est enjointe à vous mortels, quant vous ouvrez devant les yeulz de celui qui tout voit. Je n'ai reconnu à la Bibliothèque nationale qu'un exemplaire de cette traduction; c'est le ms. français 1,096, qui se termine par cette souscription : << Explicit Boecius de consolacione in gallico, scriptus per Gm Guidomari, Venetensis diocesis, anno ab incarnatione Domini M° CCCmo nonagesimo VII, in vigilia Natalis ejusdem. » Dextram scriptoris benedicat mater honoris Duc pennam, rege cor, sancta Maria, precor. IV. TRADUCTION EN VERS PAR UN AUTEUR ORIGINAIRE DE Meung. Une quatrième traduction de la Consolation, toute en vers, nous est offerte par le ms. fr. 576. Les citations suivantes montreront combien elle diffère de toutes les autres. 1° Prologue : Silgibertus, uns clers moult sages, |