posset invertere et procurare, ut hominibus ad tepiditatem et negligentiam propendentibus ea suppeterent media, quibus finaliter corrueret christiana instructio, ipsique ignorantiae tenebris involuti omnem religionis sensum exuerent. Infelices hosce effectus brevi certe experiemur in parochia municipii de Moll nobis subjecta, si ad singulas missas privatas, quas sacerdotes (qui ibidem plures existunt) in praefata ecclesia diebus dominicis et festivis celebrant, per pulsum campanae convocaretur populus; et propterea (retenta consuetudine pulsandi ad certas determinatas missas hactenus in more posita) strictissime inhibemus omnibus sacerdotibus, tam saecularibus quam regularibus, dictis diebus in praefata ecclesia missam celebrare volentibus, ne populum de hora, qua sunt celebraturi, admoneant, aut pulsum campanae fieri procurent. Quod si nihilominus ad missam suam privatam, quam celebrare intendunt, audiant pulsari, sub urgentissimo obedientiae praecepto ipsis injungimus, ut ea vice ad altare non accedant, sed sacrum potius ea die praetermittant. Volumus autem, ut hoc nostrum decretum perpetuo in sacristia ecclesiae de Moll affixum permaneat, mandantes domino pastori, quatenus illud ab omnibus observari curet, et sacerdotes non obtemperantes (quod Deus avertat) incunctanter ad nos deferat. Volumus praeterea, ut ipse populum suum de hoc nostro salutari decreto e concione publica praemoneat (ne contingat illud ab aliquibus ignorari eosque ita sacro privari); et ideo illud plenum suum effectum demum sortiri incipiet proxima die dominica, quae praemoninitionem istam immediate subsequetur. Datum Antverpiae, die quarta februarii 1779. J. T. J., episcopus Antverpiensis. Archives de l'église de Notre-Dame, à Anvers. UNE SOLENNITÉ ACADÉMIQUE À L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN, LE 7 AOUT 1731. : Après avoir fait ses études à l'Université de Louvain, Pierre-André du Trieu fut promu à la licence-èsdroits le 7 août 1731. Ses thèses, imprimées à Louvain chez Jean-Baptiste Van der Haert, portent le titre suivant Repetitio juridica, quam sub auspiciis serenissimae Mariae Elisabethae, archiducis Austriae, Belgarum gubernatricis supremae, etc. etc., pro adipiscenda juris utriusque licentia in celeberrima Lovaniensium Acade. mia, publico in auditorio, praeside amplissimo ac clarissimo viro domino D. Laurentio Hacquio, J. U. doctore et legum antecessore primario, defendet praenobilis dominus D. Petrus Andreas Franciscus du Trieu, Bruxellensis, die 7 augusti 1731. Le récipiendaire lui-même a transcrit sur le premier feuillet d'un exemplaire de ses thèses la relation du cérémonial avec lequel eut lieu sa promotion : " Le 6 août 1731, dit-il, le comte de Bornhem, né comte Looz-Corswarem, du Saint-Empire et de Nyele, chambellan et grand échanson2, reçut ordre de la sérénissime archiduchesse3 de partir ce même jour pour Louvain pour la représenter en cette occasion. Le 7 du 1) Pierre-André-François du Trieu, écuyer, né à Bruxelles le 25 juin 1717; licencié-és-droits, avocat au conseil souverain du Brabant, échevin de Bruxelles par décret du 6 février 1736, secrétaire ordinaire de Sa Majesté, et greffier du grand conseil séant à Malines par patentes du 6 septembre 1739, mourut à Malines le 6 mars 1786; il y avait épousé Marie-Anne de Beaufort, dite de Barlet. 1) François-Bernard de Corswarem-Looz, comte de Bornhem et de Niel. 3) Marie-Elisabeth, archiduchesse d'Autriche. même mois, il partit de Bruxelles avec un carosse de la cour, à six chevaux des plus propres qu'il y avait, quatre laquais de la livrée du dit comte, son valet de chambre à cheval, et un palefrenier de la cour, aussi à cheval. En cet équipage il fut logé à l'abbaye de SainteGertrude, où monsieur l'abbé1, frère du marquis d'Herselle, l'était venu inviter à Bruxelles. "Messieurs du magistrat, en corps, vinrent le complimenter à son arrivée à l'abbaye, à dix heures du matin; le 7, il partit de l'abbaye dans son carosse à six chevaux, marchant à petits pas; les quatre valets de pied marchant, chapeaux bas, aux portières; la grosse cloche de la ville sonnant et carillon. En cet équipage, chapeau dessus la tête, en habit gala très-riche, au travers d'un peuple infini, le dit comte arriva à la porte des Halles, où l'Université en corps l'attendoit, la masse dessus l'épaule. Ils lui firent une harangue au sortir du carosse et le conduisirent processionnellement à l'endroit où la dispute se tint ordinairement, où il y avait un dais sur quelques marches, avec tapis, fauteuil, coussin de velours; où le dit comte se plaça, le chapeau dessus la tête, et les docteurs, tous bonnet bas, à côté du trône. Il y avoit une table où il y avoit coussin de velours rouge sur quoi reposait la thèse dédiée à Sa dite Altesse et la médaille et chaîne d'or que Son Altesse sérénissime fesoit présent au licentié, qui la vint recevoir en genoux au pied du trône, que le comte lui mit au col. L'Université vint ensuite le complimenter de rechef, et le conduit au carosse de la même façon 1) Guillaume-Philippe de Herselles, élu évêque d'Anvers en 1743. qu'il y étoit entré, pour aller avec la même cérémonie à l'église de Saint-Pierre, où il y avait encore un dais où le dit comte fut placé; et ensuite reconduit à son carosse avec mille protestations de respect de l'Université. Le comte s'en fut à l'auberge de l'Empereur, où il y avait un digne dîner préparé de la part du licentié. Au sortir du dîner il s'en revint à Bruxelles, et en rendit compte à Son Altesse sérénissime par écrit; dont il témoignait être satisfait. " Communiqué par M. Emm. Neeffs. GASPAR NEMIUS, ÉVÊQUE D'ANVERS, ACCORDE QUARANTE JOURS D'INDULGENCE A CEUX QUI VISITERONT LA CHAPELLE DU SAINT-SAUVEUR A BOISSCHOT, AU JOUR ANNIVERSAIRE DE LA DÉDICACE, OU Y ASSISTERONT CE JOUR-LA A LA PROCESSION, OU DONNERONT UNE AUMÔNE POUR LA CHAPELLE. 23 mai 1645. GASPAR NEMIUS, Dei et Apostolicae Sedis gratia episcopus Antverpiensis, omnibus has visuris salutem in Domino. Pro parte dilectorum nobis in Christo curati seu vicecurati, rectorum fabricae sacelli sive capellae Salvatoris nostri, ac incolarum loci de Boisschot, sub parochia de Heyst, nostrae dioecesis, siti, nobis exposuerunt, quomodo in honorem Domini nostri Jesu Christi, Salvatoris nostri, ac beatissimae Virginis Mariae, ejus gloriosissimae Genitricis, necnon omnium sanctorum, quandam processionem generalem et solemnem singulis annis, ipso die dedicationis dicti sacelli, annue dominica festum Penthecostes immediate praecedente, extra et circum idem sacellum per certas metas, ab ipsis curato seu vicecurato et incolis praefatis, Roberti de Croy, tum temporis episcopi Cameracensis, accedente consensu, olim constitutas, cum delatione imaginis ejusdem Domini nostri Jesu Christi, Salvatoris nostri, a centum et amplius annis magna etiam vicinorum incolarum devotione ac frequentia celebrare consueverint, et cum ob bellorum nequitiam, ac temporum iniquitatem et calamitatem, eadem diu intermissa fuerit, nobis humiliter supplicarunt, ut eandem processionem etiam approbare, et facultatem ac assensum nostrum modo praedicto eam instituendi praebere vellemus. Hinc est, quod nos, tam justae petitioni benigne inclinati, antiquum dictorum supplicantium zelum ac devotionem erga Dominum et Salvatorem nostrum Jesum Christum fovere et augere cupientes, praetactam processionem, modo et forma olim celebrari ac fieri solitam, laudamus, approbamus, et fieri, de novoque celebrari consentimus. Et cum nobis nihil magis cordi sit, quam ut christifidelium erga Jesum Christum, Dominum et Salvatorem nostrum, veneratio ac pietas in dies incrementum capiat, omnibus et singulis, qui dictum sacellum dicto die devote visitaverint, aut praedictae processioni interfuerint, vel etiam eleemosynam aliquam in dictae capellae conservationem ac splendorem elargiti fuerint, quadraginta dies de vera indulgentia juxta formam Ecclesiae consuetam in Domino impertimur. In quorum fidem praesentibus per secretarium nostrum subscribi, ac sigillum nostrum appendi jussimus. Datum Antverpiae, in palatio nostro episcopali, anno Domini millesimo sexcentesimo quadragesimo quinto, mensis maji die vigesima tertia. De mandato reverendissimi domini episcopi praefati, Archives de l'église de Notre Dame à Anvers. Capsa |