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lichen Beziehungen von Süd- und Mittel-China zu Westasien, aber sehr viel für die Geschichte der gegenwärtigen Dynastie! In den zahllosen kaiserlichen Tempeln und Schlössern von Nord-Chihli finden wir überall riesige Marmor-Tablets mit langen Inschriften in Chinesisch und Mandschu (in den Lama-Klöstern auch häufig noch Tibetanisch und Mongolisch). Diese steinernen Documente haben oft einen interessanten und sehr instructiven Inhalt, ja ich glaube sogar, dass sie unter Umständen für den Historiker von grösserem Werthe sein können als die officielle Chronik, da sie von der jeweiligen Situation oder einem charakteristischen Regierungs-Akt unmittelbarer zu uns reden als die letztere. Leider sind aber jene Inschriften wegen ihres feierlichen Stiles durchaus nicht immer leicht zu verstehen, und bei solchen schwierigen Stellen kann die einfachere Mandschu-Version, wenn man sie zu lesen vermag, einen höchst schätzbaren Commentar abgeben. Auf den Werth von Mandschu-Übersetzungen chinesischer Werke will ich hier nicht eingehen. Prof. Hirth wird nicht läugnen wollen, dass die hier erwähnten Studien ebenfalls Zweige vom Stamme der Sinologie sind und eine weitere Cultivirung wohl verdienen.

Und nun noch ein Wort zu Gunsten der Prof. Hirth offenbar sehr unsympathischen Sprachwissenschaft. Wo und wie >>in seit einem Menschenalter, besonders in Deutschland, eine sprach-philosophische und gramınatische Richtung" hervortritt mit Bezug auf das Chinesische, ist mir nicht ersichtlich. Hirth hat viellicht eine ungünstige Meinung über die Arbeiten des verstorbenen von der Gabelentz, aber man kann doch nicht die Studien eines Mannes für eine » Richtung" in einem ganzen Lande erklären. Ebenso unklar ist es mir, wen er in Deutschland dabei im Auge hat, wenn er von der unvermeidlichen Mittelmässigkeit derer" spricht, die im Chinesischen nur eine Ergänzung ihrer polyglotten Studien erkennen etc. etc." Oder sollte Herr Hirth gar die Phantastereien der etymo

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logisirenden Amateur-Philologen in China für Sprachwissenschaft ansehen? Das würde aber ein schweres Unrecht sein gegenüber den gründlichen, wissenschaftlichen und streng philologischen Untersuchungen der vergleichenden Sprachwissenschaft in Europa und besonders in Deutschland. Ich rufe Prof. Hirth hier ein aufmunterndes Introite, nam et hic Dii sunt" zu. Wenn ihm die glänzenden Resultate bekannt wären, die gerade diese junge Wissenschaft während der letzten Jahrzehnte gezeitigt hat, so würde er wahrscheinlich nicht mit solch höhnischem Lächeln auf sie herabblicken und den orthodoxen » klassischen Philologen" als Muster aufstellen, der noch heute die Entdeckungen eines Fick mit souveräner Verachtung ignorirt. Aber freilich ist die sinologische Sprachwissenschaft noch nicht so weit und noch nicht in so sichere Bahnen eingelenkt wie die indogermanische; indessen ein Anfang muss doch einmal gemacht werden, und das grosse Rätsel des Ursprungs und der Entwicklung der chinesischen Sprache zu lösen, ist gewiss eine Aufgabe, die des Schweisses der Edlen werth" ist und ganz gewaltig zur Erforschung der Geschichte Asiens" beiträgt. Unüberwindlich wie die Schwierigkeiten auch noch scheinen mögen, sollte man die Versuche, für eine Lösung der Frage im Zusammenhange mit benachbarten Sprachen eine Spur zu finden, doch nicht ohues weiteres belächeln.

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Es soll hier also, wie schon hervorgehoben, gewiss nicht bestritten werden, dass die chinesische Litteratur umfangreich genug, und die chinesische Sprache schwierig genug ist, um die ungeschmälerte geistige Kraft eines Menschen für sich allein zu beanspruchen, und für grosse Gebiete der sinologischen Forschung komt ja auch thatsächlich nur Kenntniss des Chinesischen in Betracht; aber die Sinologie gewissermassen mit einem tiefen Graben umziehen zu wollen und dem Sinologen zu verbieten, eine andere orientalische Sprache zu studiren, damit er nicht auf dieser Brücke heimlich mit

der Aussenwelt verkehren kann, das scheint mir doch ein bedenkliches Unternehmen zu sein. Ein solches System führt zur Einseitigkeit, und zwar nicht bloss zu derjenigen, die Hirth als in der Natur des Studiums begründet" für so nützlich hält, sondern zu jener, welche leicht die Vorstufe wird für die Überhebung und Intoleranz, zwei Eigenschaften, die der Freiheit der Wissenschaft wahrlich nicht förderlich sind. Wir wünschen von Herzen, dass Prof. Hirth als Gelehrter seinem deutschen Vaterlande erhalten bleiben und in kürzester Zeit den wohl verdienten Lehrstuhl an einer der vielen deutschen Universitäten einnehmen möge, aber etwas Nachsicht zu zeigen gegen diejenigen, welche ihre sinologische Studien in andere Bahnen geführt haben als die seinigen, wird er der Alma mater schon schuldig sein.

Peking, März 1896.

VARIÉTÉS.

COCHINCHINOISERIES.

Je comparerais assez volontiers Saïgon à un beau décor planté dans un cadre trop vaste pour la pièce en cours de représentations: la scène de l'Opéra occupée par des personnages qui tiendraient à l'aise entre deux paravents. Cela est bien grand et bien vide à certaines heures, quoiqu'à d'autres moments de la journée, cette population européenne de deux à trois mille âmes rassemblée dans l'endroit select, donne par son animation, ses élégances de ville d'eaux et son papotage, l'illusion d'une agglomération beaucoup plus dense.

Une jolie ville en vérité, dont Joanne ou Bædeker ne manqueraient pas de vous énumérer les beautés par le menu. Comme je n'ai ni le désir, ni surtout le loisir d'écrire un Guide de l'étranger à Saigon, on me pardonnera d'être plus bref et de ne point décrire avee complaisance des architectures de caractère officiel ou utilitaire. Vous ne connaîtrez donc ni le plan de la cour d'appel, ni le style du sanctuaire affecté au culte de l'enregistrement et du domaine; vous ignorerez également le nombre des volumes que renferme la bibliothèque. Du palais réservé au gouverneur général de l'Indo-Chine, palais rarement habité depuis quelques années et qui ferait envie à un vice- roi des Indes, je dirai simplement, comme au grand siècle, qu'il est le plus beau du monde». De musée, il n'en est point ou plutôt il n'en est plus. Saigon s'était offert le luxe d'un musée colonial supérieurement aménagé; mais lorsqu'il eut été bien constaté que la meilleure part de ses collections disparaissait régulière

ment des vitrines pour aller enrichir celles de la métropole, on prit le parti sage de ne pas pousser plus loin l'expérience, et le local fut offert comme résidence au lieutenant-gouverneur. Nul ne s'est plaint du changement; car l'édifice est disposé à souhait pour les réceptions et les fêtes, et la bonne grâce de ses hôtes actuels ne saurait être oubliée de ceux que le hasard des voyages a conduits et retenus, fût-ce seulement quelques jours, sur ce coin de France tropicale.

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Du reste, tous les services publics, les bureaux, et Dieu seul en sait le nombre, les différentes administrations, civiles et militaires, sont aussi largement installés, parfois même avec un luxe et un confort auxquels le personnel n'est point accoutumé en Europe. Le climat l'exigeait, et je ne pense pas que jamais, sous les latitudes chaudes, architectes aient plus ingénieusement combiné l'emploi du fer et de la brique. Je vous recommanderai en particulier le bâtiment des postes et télégraphes, un hôtel des postes qui n'a point son pareil dans aucune de nos grandes villes de France, Paris excepté. Il n'y a guère qu'aux Etats-Unis que j'aie remarqué ces aménagements si pratiques, ce vaste hall où les murailles, égayées de cartes et de plans en couleurs, de tableaux et de graphiques, donnent au public, sur un simple coup d'œil, les renseignements obtenus ailleurs au prix d'interminables démarches, d'enquêtes poursuivies péniblement de guichet en guichet. Américaine aussi, la réunion près du bâtiment principal et dans la même enceinte,

sous l'œil du directeur, de tous les organes de la machine, laboratoires, ateliers, forges, nécessaires à l'entretien et à l'extension d'un réseau télégraphique qui dépasse déjà six mille kilomètres.

Des casernes, il suffit de dire que les Anglais, bons connaisseurs en matière d'installations coloniales, n'ont pas cru pouvoir choisir meilleurs modèles lorsqu'il s'est agi de créer de nouveaux cantonnements à Singapour et à HongKong.

Non moins remarquable est l'Hôpital avec ses pavillons indépendants l'un de l'autre, son parc ombrageux, ses pelouses; il n'apparaît point comme un lieu de souffrance. N'était la blanche cornette d'une sœur entrevue de loin en loin dans la pénombre des vérandas, on se croirait plutôt dans une retraite préparée pour le repos de l'esprit et le plaisir des yeux, pour abriter des existences très douces, très calmes, partagées entre le travail et la rêverie, loin des bruits de la ville, parmi les verdures et les fleurs. L'illusion est plus complète encore à cette époque de l'année. L'hivernage est la saison clémente: peu ou point de grands malades: quelques groupes de convalescents arpentant les allées, le pas déjà ferme et devisant gaiement, d'autres allongés sur leurs chaises-longues, le livre ou le journal à la main. Tout cela très paisible, mais point lugubre. Et je me dis que le pauvre être miné par la fièvre doit entrer ici sans angoisse, rafraîchi et réconforté dans ce milieu tranquille où la douleur s'assoupit au chant des oiseaux toujours en fête sous les futaies toujours vertes. Il est en Extrême-Orient deux sites dont le nom seul, semble-t-il, invite à la mélancolie, où cependant le visiteur s'attarde avec plaisir, sans une tristesse au cœur: le cimetière anglais de HongKong et l'hôpital de Saïgon.

J'ai réservé pour la fin un local de dimensions moins grandioses, que n'environne aucune poésie, mais où se réunit et discute, non sans éloquence, un Parlement au petit pied, le premier corps élu du pays, le conseil colonial. Ce n'est pas que le style et l'ornementation présentent rien de particulier. A part les grands pankas suspendus au plafond et mollement balancés par une main invisible, l'ameublement est

à peu près identique à celui qui décore la plupart des enceintes réservées aux assemblées délibérantes. Le salle oblongue, toute blanche, sans arabesques ni moulures, ouvre sur deux galeries latérales où prend place le public. Il y a certes des Parlements plus mal logés. J'ai assisté à l'une des séances, et je ne regrette pas mon après-midi. La discussion, à vrai dire, n'offrait qu'un médiocre intérêt. On n'a guère, ce jourlà, expédié que des broutilles: pétitions, demandes de subventions et de secours

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beaucoup de demandes il fut aussi vaguement question de nouveaux impôts, d'une augmentation des droits de sortie sur les paddys, et le débat devint plus animé. Mais l'engagement n'eut pas de suites; on en revint aux pétitions. Autour de la table en fer à cheval, les conseillers français de blanc vêtus alternant avec leurs collègues annamites, en tuniques sombres, se détachaient sur le tapis vert comme les dés d'un jeu de dominos; les indigènes, très sérieux, très corrects, écoutant sans comprendre, mais décidés à ne pas perdre une syllabe. Seulement, au moment du vote, un interprète les mettait au courant, leur traduisait les conclusions du rapporteur. Et, chose singulière, si développées que fussent lesdites conclusions, l'interprète trouvait toujours moyen de les transmettre suivant le procédé expéditif du truchement dans le Bourgeois gentilhomme, réduites à trois ou quatre onomatopées, proches parentes des Belmen et des Marababa sahem, ce qui m'inclinerait à croire que la langue annamite a les mêmes propriétés que la turque, laquelle, vous ne l'ignorez pas, dit beaucoup de choses en peu de mots. Là-dessus, messieurs les conseillers indigènes opinaient gravement du turban, et l'on passait à d'autres exercices.

Mais la caractéristique de cette assemblée, ce par quoi elle se recommande essentiellement à nos sympathies, c'est que très simplement, sans fausse honte ni réticences, de la meilleure grâce du monde, elle tient compte de la faiblesse humaine et des rigueurs de la canicule. A l'inverse de ce qui se passe dans les autres enceintes parlementaires où l'atmosphère étouffante voile trop souvent la voix des orateurs, on débite ici tout ensemble des discours...

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