Imágenes de páginas
PDF
EPUB

wind which whirls up the tide;

Ap'o-yih fung, the yoke

elements of the labourer"

breaking wind, etc. The book "Five (1) says: "The storms raging during the junction of summer and autumn, when the sand of the sea rises in clouds, are called Fung chau, "Wind-tide"; the ancient called them Kü fung; the sailors also call them the yoke-breaking wind" 1).

Luh-yeu says: "At the outskirts of the Ling (Meiling = present Kwang-tung and Kwang-si) "Mothers of noxious vapors" are met with, which, at their first appearance, are round and black; they then slowly expand themselves, and they are called "Mother o' tyfoon" " ").

or

In the Canton dialect the tyfoon is called fung kau or ta-fung kaū, written with a local character A. Wells Williams (Tonic Dict. of the Chin. lang. in the Canton dialect, p. 140a) says: ": a colloquial word; a loaf, a lump, piece, clod.... ta fung kau, a high gale"; but Chalmers, in his English and Cantonese pocketdictionary, calls a tyfoon fung kau, which thus literally translated means "The lump of storm". We note here that our sailors call such a black lump portentous of storm "a stain of oil".

From these names Hong tai, "Womb of wind", Fung kau, "Lump of wind" and Kü mu, "Mother o' tyfoon", it clearly appears that with the expression Tai is not meant the tyfoon itself, but its foreboding black cloud; or, as the Germans would say, "die sturmesschwangere Wolke" (the tempest-pregnant cloud).

This is best illustrated in the Amoy Colloquial. Douglas says:

1) 夏秋之交大風及海沙雲起謂之風潮。古 人名之日颶風。航海之人又名之破風。 (2)陸游日。嶺表有瘴母。初起圜黑、久漸廣。 謂之母。

hong thai a typhoon; hong-thai họ H Hà Hj, violent squalls of rain in a typhoon (lit. rains from the storm-womb); u thai († there is a typhoon brewing; which latter expression also means she (or it) is pregnant '); compare hoai thai, to be

pregnant; siù t'ai, to be impregnated, to conceive; tsẽ thai or, to be in the womb, as a child'); #K ch'ut bú-thai, newly born from its mothers womb;

he thai,

lit. "womb of fire", "fiery womb", exceedingly sultry weather. The

Peï-wen-yun-fu quotes the

misfortune, and the

of chaos, etc.

ho t'ai, the womb (mother) of hun-t'un t'ai, the womb (embryo)

The chinese character in the Tai-wan-fu chithai is symply a pedantic transcription of the Amoy colloquial name hong wind) and for thai, womb = "The mother of storm". It has nothing to do, as Dr. Hirth supposes, with Tai-wan, the tai of which has in Amoy no aspiration, whilst thai of the name for tyfoon is aspirated. Besides, Formosa is not subject to tyfoons. The Rev. W. Campbell, in a lately published article on "The island of Formosa" (Scottish geogr. Magazine for August 1896), distinctly says: "Severe storms sometimes occur during midsummer, but these terrible typhoons which start in the China sea and travel northward, usually slant off at South Cape to drive with full force across the low-lying Pescadores, or over the islands of Botel Tobago and Samusana to the east of Formosa".

Now as this tempest-pregnant cloud is called as well in Amoy hong t'ai () as in Canton fung-kaŭ (), and not t'aihong or kau fung, the question if Pinto's taifun is the Chinese

1, the spirit breathes already during the pregnancy (of the mother). Vide Pei-wen-yun-foo.

2) A+, Lao-kiun was 81 years in his mothers

womb. Ibid.

fung tai still remains an open one; for he could impossibly have heard the name taifun from his Fuhkien or Canton pilots; and we must return again to the Cantonese tai fung★M, Wells Williams, Dict. of the Canton dialect, p. 65), "a gale, a tyfoon", for the explanation of this term, if it be indeed a genuine chinese one.

Pinto could never have heard the term from an Amoy pilot, because at that locality wind is called hong and not fung, and, as we have said above, a tyfoon is called hong t'ai and not tai fung, the latter being undoubtedly Cantonese.

When Fah-hien travelled from Ceylon to Java, he was overtaken by a regular tyfoon which he calls 大風 tai-fung: 東下三 , they prooceeded eastwards three days, and then

encountered a tai-fung (storm, gale);

+=

, in this way the tai-fung (gale) continued day and night, during

13 days.

When sailing from Java to China, he met in the China Sea with a "black wind and tempestuous rain" (JAN) as Legge (p. 113) translates it 1). Now we have seen above that black wind is one of the chinese names for the tyfoon, and that the violent squalls of rain, which always accompany these tyfoons, are called in Amoy hong-t'ai hō (storm-womb-rains).

1) Beal, p. 169, translates: "a black squall suddenly came on, accompanied with pelting rain".

VARIÉTÉS.

LA REPRODUCTION DES TEXTES CHINOIS EN EUROPE AU
COMMENCEMENT DU SIÈCLE.

[blocks in formation]

L'un des grands obstacles pour l'étude du Chinois, lorsque cette langue redevint à la mode au commencement de ce siècle, fut le manque de textes facilement accessibles aux étudiants. Certes, les grandes Bibliothèques, comme la Bibliothèque Impériale de Paris, renfermaient tous les livres classiques ou historiques ainsi que les dictionnaires importants, mais le texte, d'usage courant pour l'élève, n'existait pas, et l'on a pu voir quelles difficultés Klaproth rencontra en 1800 pour trouver les ouvrages qui lui étaient nécessaires 1). De nos jours, grâce à la photographie, on a pu reproduire en Chine même les éditions les plus rares, mais jadis, il fallait chercher les livres à Canton, et Canton, ville essentiellement commerciale, n'a jamais été un endroit favorable pour les recherches des bibliophiles.

Trois hommes pendant cette période se sont appliqués avec les moyens alors en usage à reproduire les textes chinois; l'abbé DUFAYEL, le baron SCHILLING VON CANSTADT et LEVASSEUR.

LEVASSEUR.

«un littérateur»; la prochaine publication du Dictionnaire de De Guignes, qui parut en 1813, lui donna sans aucun doute l'idée de s'occuper de littérature chinoise, car il annonce, l'an XI de la République, un recueil de pièces pour faciliter l'étude et l'intelligence de la langue chinoise. Ce prospectus ou cette annonce de libraire débute ainsi 2):

«Un Dictionnaire pour traduire le Chinois va bientôt (dit-on) être publié et mis en vente à Paris: cette circonstance semble promettre un accueil favorable pour d'autres objets de littérature du même genre. Ceux dont il s'agit ici, consistent la plupart dans des Dialogues composés anciennement par un Missionnaire qui a fait un long séjour à la Chine. En l'état qu'il les a laissés, il est difficile d'en tirer parti, parce qu'ils ne présentent de Chinois que des Vocables écrits en lettres européennes, et ce, d'après une orthographe qu'il faut souvent deviner. Le Littérateur qui les possède vient d'y ajouter les caractères, ce qui doit les rendre plus intéressants».

Je pense que le missionnaire auquel fait allusion l'abbé Dufayel est le P. de L'abbé DUFAYEL se qualifie lui-même | Prémare et que dans le Discours selon

1) Cf. MOURIER, Amateur-Sinologue Danois. Par Henri Cordier. (Mélanges Charles de Harlez, 1896, in-4, pages 239 à 250).

2) Annonce // d'un // Recueil // de // Pièces utiles // Pour faciliter l'étude et l'intelligence de la Langue // Chinoise // Ouvrage rédigé par un Littérateur. // A Rouen, // De l'Imprimerie-Librairie, rue de l'Hôpital, n°. 16, près // la Place du nouvel Hôtel-deVille. // — L'An XI de la République. pièce in-4.

l'usage de la civilité chinoise, le Chapitre De Sinica urbanitate inter loquendum 1) de cet illustre sinologue, ne doit pas avoir été oublié. Ce chapitre était et est d'ailleurs toujours inédit et conservé au British Museum. L'annonce de l'abbé Dufayel n'a jamais au reste eu plus d'une livraison d'une seule feuille in-4, dont le Discours occupe la moitié. Mais l'abbé Dufayel fit graver le premier des Se-chou ple Ta-hio; cette reproduction n'a pas de titre français et elle est sans date; d'ailleurs elle ne fut pas mise dans le commerce: elle se compose de trente tables ou pages de six colonnes chacune; chaque colonne renferme dix caractères et le tout est fort bien gravé en taille-douce sur un seul côté du papier qui est d'excellente qualité 2). Je crois que c'est à cela que se bornent les travaux sinologiques de l'abbé Dufayel.

Le baron SCHILLING von Canstadt n'offre qu'un intérêt du même genre; il s'est trouvé en concurrence avec Dufayel en publiant un in-folio à Saint-Pétersbourg non-seulement du Ta-hio, mais

encore du second des Se-chou P, le Tchoung-young 3), qui nous sert de transition pour arriver à Levasseur 4).

Ce LEVASSEUR, natif de Rouen, qui était ingénieur-géomètre du cadastre, avait pris avec Rémusat le goût des études chinoises et il avait publié à cent exemplaires le Tchoung-Young, ainsi qu'on le verra par la lettre suivante:

Paris ce 6. 8.bre 1828. 5)
Monsieur.

J'ai l'honneur d'offrir à la Société Asiatique un exemplaire d'une petite

édition

tirée à 100. Exemp.

seulement d'un des quatre livres moraux de Confucius le Tchoung-young que j'ai lithographié.

Ce n'est qu'après bien des peines que je suis enfin parvenu à surmonter dans le cours de cet ouvrage les principales difficultés que j'ai rencontrées en lithographiant au pinceau chinois, seul instrument que l'on puisse employer cependant pour écrire rapidement le chinois et donner aux mots un caractère original.

Ce travail, je l'avoue, ne comporte pas ce degré d'élégance que l'on remarque dans les ouvrages chinois, mais n'ayant jamais possédé de texte écrit en hingou caractères cursifs et

chou 行書

ne sachant pas au juste par quel trait il faut commencer à tracer tel ou tel caractère, ce n'est uniquement qu'à la tenue de mon pinceau à la manière chinoise que je dois le résultat que j'ai obtenu. Je réclame en conséquence toute l'indulgence de la Société.

Je me propose de lithographier les Sse-chou pour la Séance générale, si mes nombreuses occupations me le permettent. Je pourrai peut-être plus tard lithographier les cinq king. Mais un besoin plus pressant se fait vivement sentir dans ce moment où les tra

vaux littéraires vont recommencer avec une nouvelle ardeur. Aucun texte en langue moderne n'a encore été publié, que je sache, en Europe soit par la voie de l'impression, soit par celle de la lithographie. Je me propose donc de publier pour l'ouverture des Cours les 2 ou 3 premiers chapitres du Yu-kiao-li.

D'après mon calcul le premier et le second chapitre contiennent ensemble 14,222 caractères c'est-à-dire près de

1) Cf. p. 22 de: Fragments d'une histoire des études chinoises au XVIIIe siècle par Henri Cordier, professeur à l'Ecole des Langues Orientales Vivantes Extrait du Centenaire de l'Ecole des langues orientales vivantes. Paris, Imprimerie nationale - MDCCCXCV, gr. in-4.

2) Cf. No. 1593 du Catalogue des livres... d'Abel-Rémusat.

des Langues Orientales en possède un exemplaire.

La Bibliothèque de l'Ecole

3) Cf. Nos. 1591, 1592 et 1594 du Catalogue des livres... d'Abel-Rémusat. 4) Cf. N°. 1595 du Catalogue des livres... d'Abel-Rémusat.

5) Adressée à Monsieur, Monsieur ABEL-REMUSAT, Secrétaire de la Société Asiatique. Appartient à ma collection privée. H. C.

« AnteriorContinuar »