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Selon un télégramme de Séoul, reçu le 25 Novembre à Yokohama, un certain nombre d'officiers coréens aurait été arrêté, accusé d'avoir fait une conspiration afin de s'emparer du roi de Corée et le forcer de retourner en son palais. Trois officiers russes et 18 matelots avec une pièce d'artilierie sont entrés hier dans la ville de Séoul.

PAYS-BAS ET COLONIES NÉERLANDAISES.

M. L. SERRURIER a enfin fait paraître le catalogue des livres japonais de la Bibliothèque de l'Université à Leide sous le titre de «Bibliothèque Japonaise". C'est un gros volume de 300 pages, contenant 1263 numéros, imprimé sur beau papier de Hollande, chez l'imprimerie orientale, ci-devant E. J. BRILL. Chaque numéro est élucidé par une courte notice.

M. J. A. VAN DEN BROEK, jusqu'ici lecteur de l'Histoire des Indes Néerlandaises au Séminaire oriental de Delft, a été nommé professeur à cette école par le Conseil municipal de cette ville.

Nous apprenons avec plaisir que l'Université de Leipzig a conféré au savant conservateur du Musée royal d'Ethnographie à Leide, Mr. J. D. E. SCHMELTZ, le titre de Docteur en philosophie.

CORRESPONDANCE.

Lettre de M. le docteur Ernest Martin à M. Cordier.

Le Toung-pao (Vol. V, p. 311) a publié un travail de M. Imbault-Huart sur le Bétel et l'arec qui, associés à la chaux, constituent un masticatoire en usage dans toutes les contrées méridionales de l'Extrême-Orient. A cette étude savamment documentée par ce sinologue, le Dr. Ernest Martiu a récemment ajouté des recherches expérimentales exposées dans le N°. du 25 Juillet 1896 de la Revue Scientifique.

C'est le résultat de ces recherches que nous croyons devoir présenter sommairement.

L'auteur rappelle que la noix d'arec fut apportée en Europe il y a une trentaine d'années et utilisée en Angleterre comme Vermicide, mais sans sortir de l'art véterinaire; bientôt après on s'en servit en Allemagne avec le même succès et dans les mêmes cas.

Ce n'est qu'en 1890, qu'un vétérinaire français, M. Mégnin, convaincu de sa supériorité sur tous les agents de même ordre, l'utilisa et fut amené à l'indiquer avec éloge dans la 2ième édition de son livre sur la médecine des chiens: il se servit de la formule de Stonehenge qui, en 1867, publiait à Londres son traité de «The dog in health and disease». La poudre se donne de 15 à 20 grammes pour un animal de grande taille: mais ce chiffre est trop élevé, comme le prouvent les accidents qui surviennent parfois. Le chiffre de 4 à 8 grammes suffit.

Ces essais conduisirent certains expérimentateurs à essayer quelques-uns des nombreux alcaloides de l'arec et spécialement le bromhydrate d'arécoline, et ils observèrent que c'était là un puissant Sialagogue, d'une action supérieure à celles de l'ésérine et de la pilocarpine. On cherche donc actuellement à introduire dans la pratique humaine, l'arécoline: mais on n'est pas encore parvenu à fixer la posologie, et c'est ce qui a conduit le Dr. Martin à formuler les conclusions ci-après.

1°. L'Arec, associé au Bétel, et additionné de chaux, qui met à nu une quantité variable des alcaloides, est un masticatoire utilisé comme la Kola l'est par certaines peuplades de l'Afrique équatoriale. Sauf dans les cas d'abus, ce masticatoire est un excitant qui ne porte pas atteinte à la santé. Cependant il compromet à la longue l'intégrité du Système Dentaire.

2o. Les peuples qui s'en servent lui reconnaissent de nombreuses

propriétés; mais il en est une qui domine toutes les autres, c'est celle d'être un vermicide supérieur à tous les agents de même ordre: en effet ces derniers ne tuent pas les tenias: ils les stupéfient, et il est nécessaire de recourir ensuite à un purgatif pour les expulser. Or le pouvoir expulsif de l'arec est dû à ce qu'il provoque le péristaltisme intestinal.

3°. L'Etude ultérieure des alcaloïdes de l'arec fixera sans doute sur celui d'entre eux jouissant spécialement de la propriété tenicide; mais il nous paraît qu'il sera toujours préférable de se servir de la poudre de la noix: en effet, par la complexité des éléments qui la composent et dont les uns atténuent vraisemblablement l'action trop énergique des autres, on est assuré contre les accidents d'intoxication: cela, d'ailleurs, a lieu quand on emploie la pelletiérine qui est la synthèse des multiples éléments renfermés dans l'écorce de racine du grenadier.

Zur köktürkischen Inschrift IE 19-21 (THOMSEN).

In dieser Stelle wird uns gesagt: »Khan der Kirgisen (?) war Bars Bäg; ihm hatten wir den Khan-Titel und unsere jüngere Schwester gegeben, doch fiel er von uns ab und starb. Damit jedoch das Land und Wasser des Kögmän nicht herrenlos bleibe az Kyrkyz budun-yg jaratyp kältimiz sünüš-dimiz (Lücke von 4 Zeichen) jana bärtimiz”.

Da nun in IN 13 erzählt wird, der Khan der Kirgisen habe zu Kül Tägin's Trauerfeierlichkeiten seine Vertreter gesandt, so ergiebt sich als Ergänzung der Lücke am Schluss von Z. 20, statt THOMSEN'S ilin, ganz unzweideutig kagan-yg (geschr. KG NG): <.....wir kamen, kämpften und gaben ihnen wieder einen Khan".

Diese Erklärung kann meine Ausführungen über balbal (cf. T'oung-pao, VII, p. 352, Anm. 3) selbstverständlich nicht beeinflussen: der gestorbene Khan wurde als balbal errichtet, während der neu eingesetzte Khan mit seinem Oberherrn in gutem Einvernehmen stand. Gerade die Stellen IN 11-13 und II S 10-12 zeigen deutlich, dass balbal mit den Trauerfeierlichkeiten Nichts zu thun hatte; denn im entgegengesetzten Falle wäre es höchst auffallend, dass bei Kül Tägin's und Bilgä Khan's Tode der »Trauermarschall" gar nicht erwähnt wird. W. BANG.

Lettre de M. W. Grube à M. G. Schlegel.

In seiner Besprechung meiner »Sprache und Schrift der Jučen" bemerkt Herr Prof. Schlegel, dass sub N°. 57 des Glossares in der Bedeutung » Wasser" mit mandsch. muke identificirt werde, während es sub N°. 117 »Holz" bedeute. Da müsse ein Fehler vorlieger, da die Jučencharactere für Holz und Wasser verschieden

seien. Ein Fehler liegt hier keineswegs vor, und dass verschiedene Zeichen im Jučen denselben Lautwerth haben können, dafür fehlt es in meiner Schrift, sollte ich meinen, nicht gerade an Belegen. Da nun das Zeichen im Chinesischen sowohl múh als auch móh gesprochen wird, habe ich für die Bedeutung » Wasser" den Lautwerth múh (S. 95) und für die Bedeutung » Holz" den Lautwerth moh ebendaselbst als den wahrscheinlicheren augenommen. Herr Prof. Schlegel ist aber ferner der Ansicht, dass, da der alte Lautwerth von but war und auslautendest in chinesischer Transcription auslautendem entspreche, múh eher mit muren zu identificiren sein dürfte. Hiegegen habe ich Zweierlei einzuwenden: erstens kommen die alten Lautwerthe in unserem Falle überhaupt nicht in Betracht, wie schon ein flüchtiger Blick iu mein jučen-deutsches Glossar beweist. In 失刺 = sira und 失里 = sirin entspricht

selbstverständlich nicht das auslautende t von sit, sondern das anlautende von lat und li dem r. Zweitens ist mir ein Wort muren mit der Bedeutung Fluss" im Mandschu nicht bekannt (wo dies Wort nur als Stammesname vorkommt); muren ist mongolisch. Übrigens findet sich die Stammform mu in der Bedeutung » Wasser" in der weitaus überwiegenden Mehrzahl der tungusischen Dialekte. Die erweiterte Form muke, wie sie das Mandschu bietet, steht ganz vereinzelt.

Réponse de M. G. Schlegel à M. W. Grube.

Obenstehende Erläuterungen von Professor Grube können mich nicht befriedigen. Erstlich ist die Behauptung, dass auch móh ausgesprochen wird, unrichtig. Das kaiserliche Wörterbuch von K'ang-hi sagt dass nur in der (höchst vulgären und modernen) Redensart Ših-moo, was?" moo (und nicht móh) ausgesprochen wird (沒母果切,音麼。不知而問日拾沒). Sonst wird

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