repousser cette agression. Telle est à peu près la dernière. mention qui soit faite de notre héros par Lequien de la Neuville et par La Clède, son devancier. Là se borne aussi ce que nous savons de ce royal et malheureux personnage.
Des documents dont je viens de révéler l'existence, résultent les faits suivants :
1.o Les principaux habitants de Lisbonne et même les magistrats de cette capitale furent dévoués à la cause de Don Denis et se sont prononcés en sa faveur.
2.o Ce ne sont point des corsaires bretons qui ont capturé Don Denis, mais bien des pêcheurs flamands, qui ont cédé au duc de Bourgogne, comte de Flandre, leurs droits sur ce prisonnier, moyennant 3,000 francs d'or; et Philippe, habile calculateur, a exigé pour la rançon définitive de l'infant une somme beaucoup plus considérable.