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114. Athies.

Louis IX donne à N.-D. la Royale les rentes de terres provenant d'essarts des forêts d'Evreux, de Breteuil et d'Athies. Décembre 1246.

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A savoir dans la forest d'Evreux ont esté bailléz à cultiver 622 acres et demy et 14 perches moyennant 120 liv. 14 sols 9 den. tournois. Item, dans la forest de Breteuil... 866 acres 43 perches, y compris 5 acres donnez à JEAN dit PRIEUR pour lesquels il ne paye rien, chaque acre pour 4 sols, qui font 172 liv. 4 sols tournois. Item, dans la mesme forest... 112 acres et demy... qui font 22 liv. Io sols tournois. Item, dans la mesme forest proche nostre moulin neuf... 37 acres et 1 verge, chacune acre pour 3 sols ts., lesquelles font 18 liv. 8 sols et 2 den. ts. Item, dans les essarts d'Athies... 160 acres tant terres que prez, pour 33 liv. ts. Item, dans la forest de Breteuil, 4 acres pour 20 sols ts. Item, dans les essarts d'Athies, une acre de pré pour 12 sols ts. Item dans la vendue du Desert,... 65 acres, chacune acre pour 4 sols ts., lesquelles font 12 liv. ts. Item, dans la mesme forest, vers le Chesne... 60 acres... qui font 12 liv. ts. Sommaire de toutes les acres susdites, 2060 acres et demy et 17 perches, et des rentes susdites, 400 liv. et 11 den. ts.

(Cette analyse, donnée par le Cartulaire de 1668, est incomplète. Voir ci-après, no 329, le document original).

115.

Accord entre les Dames de Maubuisson et les Moines de Lire, au sujet des dîmes des novales d'Athies. Mars 1231, nouv. style.

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116. Acte privé par lequel PIERRE LE POUILLEUX vend à ROBERT DU FRESNE, bourgeois de Breteuil, 30 sols de rente à Malin, paroisse de Saint-Nicolas d'Athies. 1253, n. st.

117-119. Acte privé, scellé du sceau de PIERRE LE POUILLEUX, par lequel celuici vend à Maubuisson tout ce qu'il possède à Athies : « le domaine et 30 s. tourn. de rente que Guillaume le MouNIER me payoit tous les ans à la St-Remy d'un fief qu'il tenoit de moi, sis proche le bois qu'on appelle Malin, et 12 den. de rente que me doivent les héritiers de feu NICOLAS DE MESUMENT, d'un pré qu'il tenoit de moy dans le mesme fief ». Janvier 1254, n. st. Actes confirmatifs. (Cartul. de 1668).

120. L'Aumône. - Devant l'Official de Pontoise, PERNELLE LA BRICHÈTE, JEHAN son fils, et JEHAN DE LA BROSSE (de Brocia), son gendre vendent à l'Abbaye, pour 30 liv. parisis, le quint du menu cens de l'Aumône (in censu ville que dicitur Elemosina juxta Pontisaram). — Février 1254, nouveau style. (Original, carton 13).

121. RICHARD DE BONFOUE et HÉLÈNE, sa femme, vendent à l'Abbaye 6 den. de cens cotage sur la grange de ROBERT LE TONNELIER et un demi-arpent de terre sur le Ruisseau, mouvant du fief de LA BRICHÈTE. (Ind. aux Comptes de fondation, p. 78. Omission du Cartulaire de 1668).

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122. Contrat, devant le Vicaire de Pontoise, par lequel Me BARTHÉLEMI, curé de l'église de Saint-Maclou de Pontoise, NOEL et GUILLAUME, fils d'YVES DE LONGUESSE, exécuteurs du testament de SEDILE dite LA BÉNARDE, ont vendu aux Dames 17 sols 6 den. de cens cotage sur la maison de PIERRE LE FEBURE, de l'Aumône, située en la paroisse de Saint-Ouen, près le puits de l'Aumône et mouvante du fief de LA BRICHÈTE, et 9 den. par. de cens cotage sur une vigne de GODEFROI DE L'AUMÔNE, sise derrière lad. maison. — Juillet 1259. (Cartulaire de 1668).

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123. Devant le Vicaire de Pontoise, JEHAN dit DE CHAMBLY et PERNELLE, sa femme, de la paroisse Saint-Pierre de Pontoise, vendent aux Dames, pour 12 liv. par., la moitié d'une masure qui fut à GUÉRIN DE PIERRELAIE « apud Elemosinam, in feodo dictarum Religiosarum, qui vulgaliter appellatur feudus à la Brichète, juxta putheum, inter domum à la Corbeleis ex una parte et domum Richardi de ForreRIA ex altera ». Juillet 1263. (Orig. cart. 13).

124.

Devant le Vicaire de Pontoise, MARIE PICHARDE, veuve de feu GUILLAUME LE FRANÇOIS, de St-Ouen, vend aux Dames la moitié d'une maison à l'Aumône, en la censive de St-Pierre de Pontoise, entre la maison de GUILLAUME LE MESSAGER 2 et celle de ROBERT DE QUITRY. - Mai 1272. (Cartulaire de 1668).

125. Devant RAOUL MAISSANT, maire, et les pairs de Pontoise, messire JEHAN DE TAVERNY, procureur des Dames de Maubuisson, cède, en leur nom, deux maisons à Pontoise, provenant de l'aumône de JULIANE LA CHALEUSE, entre la maison de ROBERT LE CHALEUX et celle de JEHAN FIDELIN, à RICHARD DE LA FOURRIÈRE et ISABEL sa femme en échange d'une maison et four sis devant le puits de l'Aumône, entre la maison de GEORGE DE Us et celle dudit RICHARD, le mur d'entre deux commun. Avril 1275. (Id.).

126-128. Cession à l'Abbaye par GILLES DE GRANDVILLIER de tout droit de propriété qu'il pouvait avoir sur une maison et jardin près du pont de Pontoise ayant appartenu à MARIE LA PICARDE. - Novembre 1295. (Original, carton 34).

129. Devant DREUX LE JEUNE, garde pour le Roi du séel de la châtellenie de Pontoise, JEHAN le Buet et Pernelle La GILLEBERDE, demeurant à Aulnay en la paroisse de St-Ouen, vendant aux Dames une maison à l'Aumône, rue St-Ouen, tenant des deux parts à M. RICHARD LE GOUPILG, pour 10 liv. parisis. Février 1309, nouveau style. -(Cartulaire de 1668).

130-131. Devant DREUX LE JEUNE, garde du séel de Pontoise, JEHAN DARRAS, demeurant à l'Aumône, vend aux Dames, pour 15 liv. parisis, 28 sols par. de cens cotage, savoir: 10 den. sur la cour de la maison de feu ROBERT BERNARD; 8 sols sur le courtil des héritiers de JEHAN CRESPIN, tenant à ROBERT PALLART; 10 den. sur la maison de Pierre Caudel; 10 den. sur le courtil de la maison de Me PHILIPPE LE CHARPENTIER; 5 sols 6 den. sur la maison des Dames venant de feu JEHAN LE BUET ; 12 sols sur la vigne du vendeur, ci-devant à RICHARD FLOUET, tenant à GAUTIER POLLART. Vendredi-Saint 1309, n. st. — (Id.).

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132-135. Aulnay. Devant l'Official de Pontoise, donation par RENIER D'AULNAY aux Dames de Maubuisson, du quint de ses droits héréditaires sur une maison à Aulnay et sur deux cours (aree) sises l'une « in ortis Sancti Lazari », l'autre <<< subtus domum RENCIE >>. (Orig. cart. 34).- Actes confirmatifs.

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Juin 1248.

2. Ce surnom donne lieu de penser qu'il s'agit ici du Courrier qui transmettait les messages de Pontoise

à Paris.

136. — Devant le Vicaire de Pontoise, ADAM DE CONFLANS vend aux Dames, pour 70 sols parisis, un arpent de vigne « juxta ripariam de Alneto ex parte inferiori, inter terram JOHANNIS DE Benignecourt, que quondam fuit STEPHANI dicti LE Coc et vineam B. Marie Regalis que fuit MATHIE DE ELEMOSINA ». Mai 1263. (Orig. cart. 34).

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137-141. Amortissement de la donation testamentaire de feu M° GARNIER DE CERGY, clerc, aux Dames de Maubuisson, de son fief à Aulnay (consistant en cens, chapons, avoines, œufs, corvées et autres droits), par PIERRE, JEHAN et JEHAN DE MARINES, tous trois écuyers, et leur frère GUILLAUME, clerc, fils et héritiers de feu RAOUL DE MARINES, chevalier, moyennant 20 liv. parisis (Décembre 1271). Ratification de MAHAUD, femme de PIERRE DE MARINES (Janvier 1272, n. st.). Déclaration conforme de celui-ci devant « JEHAN LE BERCHIER guarde en la chastelerie de Pontoise de par madame la Reynne [MARGUERITE DE PROVENCE, veuve de saint Louis] le juedi apres la Thyepheinne el mois de Jenvier » en 1272 n. st. —- (Orig. carton 34). Voir ci-après, no 287.

142. Devant << DREUX LE GENNE, garde du séel de la chastelnie de Pontoise de par nostre Sire le Roy, mestre YVE dit LE MARESCHAL de la paroisse St-Pere de Pontoise afferma qu'il avoit et recevoit chascun an dis et huit deniers parisis d'annuel et perpetuel cens quotage sus deus aieres ou pieces de courtilg seanz a Auney en la paroisse Saint Ouyn joignanz as aieres JEHAN DE SAINT-HYLAIRE et au chemin d'outre le Ru mouvanz des Religieuses; derrechef douze den. par. d'annuel rente que icelles Religieuses li devoient sus une piece de terre que elles achetèrent pieça de messire PIERRE LE MINIER chevalier et de madame Maheut sa femme seant ou terrouer de Pontoise entre l'Aumosne et la chapele du Pont 3 joignant d'un bout au chemin de Paris et de l'autre bout et d'un costé au chemin de Pontoise à l'Abbeye desd. Religieuses, mouvanz du Roylesquex-icelli mestre Yve

confessa avoir donné pour Dieu en pure aumosne ausd. Religieuses et à leurs successeurs en leur Eglise En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le séel desusdit, faites et recogneues par devant nous en la presence HENRI FLANDRIN, JEHAN GODEL de Pontoise, et GEFFRIN DE LA PLANCHE, tesmoings pour plus grant seurté à ce de nous appelez, en l'an de grace mil trois cenz et huit, le prochein mardi devant les Brandons >>. · (Orig. cart. 34).

143. Devant le Vicaire de Pontoise, JEHAN dit D'AULNAY et SANCELINE, sa femme, se donnèrent à St-Martin de Pontoise, eux et leurs biens, le jeudi après la Nativité de St Jean Baptiste 1308.— (Orig. cart. 34. Au dos est écrit : « De une maison qui fu suer WITACE au Aunoy »).

144. Vente à Maubuisson par « frère ESTIENNE par la grâce de Dieu abbé de St-Martin de Pontoise et son couvent, de « une masure contenante deux maisons et un jardin, laquelle est sise au village d'Aulnay en la censive desd. Religieuses,

3. Cette désignation montre que le territoire de Pontoise s'étendait au-delà du Pont, sur la rive gauche de l'Oise, jusqu'à la bifurcation du chemin du Mail et de la route de Paris.

tenante d'une part à ERMENGARDE LA REYNE, et à Saint-Ladre d'autre, et aboutit pardessus à la rue d'Aulnay et par-dessous au ru qui vient des viviers, qui va parmi les cortilages d'Aulnay ». - Novembre 1309. (Cartulaire de 1668).

145. — Devant « Dreue le Joenne, garde du séel de la chastelerie de Pontoise de par nostre Sire le Roy, BERTRANT DE MAUBUISSON et RICHEUT sa femme, d'Auney », vendent aux Dames 10 sols parisis, « fort monnoie, d'annuel rente ou cens quotage » qu'ils s'engagent à leur servir sur une maison cour et jardin « si comme la masure se comporte » et sur une autre « piece de masure », un jardin joignant aux hoirs feu BERTRAND POLART, et sur un demi arpent de vigne joignant à GARNIER DE LA VACHERIE et THOMAS POLART, pour 6 liv. par. que les vendeurs ont reçues << par la main des exécuteurs feu Me YvE LE MARESCHAL ». — Jeudi après la Toussaint 1310. (Orig. cart. 34).

146. Devant DREUX LE JEUNE, garde du séel de Pontoise, JEHAN BOINQUET et PERRENELLE DE SAINT-GERMAIN, demeurant à Aulnay, reconnaissent qu'après leur mort une masure avec jardin aud. lieu, tenant à ROBERT POLART et à la voye devers le Puits, mouvant du fief de la Brichette, doit revenir à dame MILEScent de Louville (sic), religieuse de Maubuisson, qui la leur a donnée sous cette condition. — Décembre 1314.

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(Cartulaire de 1668).

147. — Devant << RAOUL BOUCHER [corr. BOUCHARD], garde du séel de la chastellenie de Pontoise de par madame la reyne JEHANNE [D'Evreux], Laurens le Roussel et EMELINE sa femme, d'Aulnay », vendent aux Dames 10 sols par. de rente sur une masure qu'ils avoient aud. lieu, pour le prix de cent sols parisis. — Pâques fleuries 1327. (Id.)

148. Accord entre JEHAN D'AUXY doyen de St-Mellon de Pontoise et les Dames de Maubuisson par lequel le doyen et les chanoines de Pontoise renoncent, moyennant une rente de cent sols parisis, à tous leurs droits de justice et de seigneurie sur Aulnay.

149-155. Auvers-sur-Oise. RICHARD DE VERNON (seigneur d'Auvers en raison d'un échange conclu avec le Roi) constitue un fief en faveur de JEAN fils de GEOFROI COSTENTIN. - Mars 1217. - Vente dudit fief à N.-D. la Royale par JEAN dit LE VIEIL, d'Auvers et AELIS sa femme, en 1252. Sentence arbitrale de l'abbé de Royaumont contre le seigneur d'Auvers, qui avait saisi ce fief. - Novembre 1256 4.

4. Ces pièces sont réservées pour être reproduites dans une publication d'anciens textes concernant Auverssur-Oise.

TITRE V

156. Bailly 5. -PIERRE DE MALLI (Marly, mal interprété Mailly), écuyer, du consentement de JEANNE sa femme, vend au roi Louis IX toute sa dîme de Bailly valant 12 muids de blé, mesure de Poissy, laquelle « se lève sur les terres du Val de France (corr. Val de Gallie, Vallis Galliae) et du gaigniage de Bailly, Vignolles, Noisy et essarts de Mailly (Marly), pour 540 livres parisis >>. Juillet 1239. (Orig. perdu. Traduction du Cartulaire de 1668).

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157. PIERRE DE MARLY convient avec le Roi « qu'il sera éleu deux hommes de bien, un par chaque partie, qui feront une recepte fidelle de la dite dixme durant trois ans ; si durant les dites trois années l'on recueille 36 muids, ledit seigneur Roy se tiendra au premier traité »: en cas de différence le prix sera modifié en plus ou moins, au prorata de 45 livres par muid. — Juillet 1239.- (Id.).

158. SIMON, châtelain [de Neaufle] et GASCHON DE MAUBUISSON, écuyer, qui tenait de lui en fief la dîme de Bailly, approuvent la vente faite au Roi. Juillet 1239. (Id.).

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159. Le roi LOUIS IX donne à Maubuisson la dîme qu'il a acquise à Bailly et onze arpens et demi de pré touchant à l'Oise. Juin 1248.- (Original perdu. Vidimus de PHILIPPE III, août 1282, Arch. de S.-et-O.).

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LUDOVICUS Dei gratia Francorum rex. Notum facimus quod nos, pro salute anime nostre et anime clare memorie LUDOVICI quondam regis Francorum illustris, genitoris nostri, et anime karissime domine ac matris nostre BLANCHE, regine Francorum illustris, necnon et animarum omnium progenitorum nostrorum, Monasterio Sancte Marie Regalis juxta Pontisaram, Cisterciensis ordinis, quod fundavit eadem karissima domina et mater nostra, damus et concedimus in puram, perpetuam et omnino liberam elemosinam, in augmentum bonorum et reddituum ejusdem monasterii, totam decimam quam habebamus apud Balliacum, illam videlicet quam Petrus de MalLIACO, miles, nobis vendidit; volentes et precipientes quod Abbatissa et moniales dicti Monasterii totam pred. decimam percipiant et habeant in perpetuum in manu mortua, libere et quiete, et quod omnibus cartis et instrumentis nobis de dicta decima tam a venditore predicto quum ab aliis omnibus confectis, possint uti eodem modo quo possemus, quas quidem cartas et que instrumenta eisdem monialibus precipimus exhiberi. Item damus eis et concedimus in perpetuum undecim arpenta et dimidium pratorum, cum fundo terre, que habebamus versus boscum qui vocatur Aoiel, sita inter boscum qui vocatur Bofosse et ripariam Ysare. Hec autem omnia supradicta et singula percipient et habebunt moniales predicte et in manu mortua possidebunt in perpetuum libere et quiete. Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat, presentem paginam sigilli nostri auctoritate fecimus communiri.

Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo octavo, mense junio.

5. Bailly, cant. de Marly-le-Roi, arr. de Versailles.

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