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586. Devant le Garde de la prévôté de Paris, « PIERRE DE TOUTENCOURT, sergeant d'armes du Roy nostre sire, chastelain de Mont le Hery, et damoiselle AMICE sa femme ont recogneus qu'ils ont et tiennent pour eux et leurs hoirs, perpetuellement, des Religieuses une maison en la paroisse de St-Ouyn en la chastellenie de Pontoise pour 4 livres parisis de cens ». Avril 1304. (Cartulaire de 1668).

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587. Délivrance d'un legs de 20 sols parisis de rente fait à Maubuisson par GUILLAUME DE ST-OUEN dit DU FOUR » consentie par son héritière EMENGARDE La Reyne femme de RICHARD Le Boiteux, demeurant à l'Aumosne, ladite rente assise sur une terre à la Croix des Pastis de St-Ouen. Mai 1322. (Ib.).

TITRE XIV

588. Pacy.<< ROGIER, prestre, alors prieur, et les frères de la Léproserie de Saint-Léonard de Pacy» reconnaissent devoir à N.-D. la Royale, chaque année à Noël, un demi-muid de blé tel que leur moulin, sur l'Eure, proche le fossé du Roi, gagne, lequel moulin a été retiré, du consentement du couvent, pour l'utilité de la Léproserie, du lieu appelé le Molinel; les Religieuses conserveront sur le moulin actuel la justice qu'elles avaient sur l'ancien Molinel. Mai 1260. (Cartulaire de 1668).

589. Paris. Devant l'Official de Paris, vente par GUILLAUME dit LESTROULLE et MARIE, sa femme, à GUIBERT DE REIMS, bourgeois de Paris, pour 110 sols parisis, une maison à Paris, « ad veteres Polias, in vico Frogerii dicti Asinarii, in censiva Regis», chargée de douze deniers de croît de cens envers les hoirs du bourgeois AUGUSTIN DE Beuseville. Décembre 1240. (Original, carton 40; sceau perdu).

590. Devant le même, GUILLAUME dit CAORSIN, et HÉLOYSE sa femme échangent à N.-D. la Royale une maison à Paris, « in Texerandia, contiguam domui RADULPHI DE ISSODUNO... et domui DEODATI DE BRAYO » en la censive du Roi à huit deniers de cens, contre une autre « in vico Veteris Monete contiguam domui JOHANNIS SARACENI junioris... et ruelle parve Marival ». - Février 1252, n. st. - (Orig. carton 40; restes du sceau).

591. Devant le même, JEANNE dite LA TOUQUINE, Veuve de SIMON GENTIEN, vend pour 80 liv. parisis aux Dames une rente de cent sols qu'elle percevait sur une maison rue de la Tixeranderie, paroisse St-Jean, qui fut à GUILLAUME CAHORSIN. — Juin 1254.

(Cartulaire de 1668).

592. Devant le même et le clerc spécialement commis, JEANNE Veuve de PHILIPPE DE MEZ fait son testament. Legs au curé de Saint-Paul; à ses trois filles, religieuses de Pontoise, 6 livres par. de rente sur une maison à Paris, reversibles

sur les survivantes et la dernière d'entre elles; après extinction, les héritiers seront déchargés de la rente en versant à la communauté 80 livres pour fonder deux pitances annuelles aux fêtes de la St-Denis et de l'Ascension. - Octobre 1256. — (Ib.).

593.- Lettres du roi PHILIPPE III rappelant que son père Louis IX donna à feu JEAN SARAZIN, autrefois chambellan de Philippe, et AGNÈS sa femme, la faculté de distribuer en fondations pieuses, 18 livres de rente sur la prévôté de Paris, qu'ils avaient achetées de GAUTIER de Nemours, chevalier, autrefois maréchal de France qui les percevait tous les ans sur les coffres du roi Louis IX au Temple; ces époux ont ainsi réparti ces 18 livres entre les quatre saints lieux énoncés dans la charte de privilège, savoir : 6 liv. à l'hôpital des Aveugles fondé à Paris proche de l'église Saint-Honoré, 6 liv. aux Religieuses de N.-D. la Royale, 60 sols à celles de St-Antoine de Paris et 60 sols à celles de Chelles, pour fondation d'anniversaires. Le Roi transfère sur la prévôté de Paris les deux rentes principales. - Juillet 1265. — (lb.). 594. Devant l'Official de Paris, PERNELLE fille de feu PHILIPPE dit de Mez, femme de JEAN dit BOURDON, bourgeois de Paris, déclare affecter à l'entretien de ses sœurs JEANNE, BASLE et MARIE, moniales à M.-D. la Royale, et donner après leur mort au monastère 8 liv. 4 sols de cens sur diverses maisons à Paris (devant St-Benoit, en la grand'rue, que tient GUILLAUME FERSNEL, contiguë à la sienne et à celle de JEAN dit L'APOSTELLE, 6 liv. ; rue du Figier, 44 sols). Mai 1279. (Orig., carton 40; sceau perdu).

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595. Vente à N.-D. la Royale pour 110 liv. parisis, d'une maison « in censiva Camerarii Francie », allant de la rue FROGER dit L'ANIER à la rue des Viez Poliees, que le testament de feu « AALIPDIS quondam uxor defuncti NICHOLAI Coci » reçu par les clercs jurés de l'officialité, MARTIN DE PARIS et THOMAS DE BEAUVAIS le 17 août 1280, avait affectée au paiement de dettes et de legs; ses exécuteurs « dominus REGINALDUS, curatus ecclesie Sancti Pauli, GUILLERMUS PARIDA (Guillaume Pâris) et JOHANNES DE MELEDUNO » réalisent cette opération... Garantie donnée par les cinq enfants de la testatrice, GENEVIÈVE, PHILIPPE, MARIE, AALIPS et COLIN et les maris des quatre filles « NIHOLAUS FIGULUS, MARTINUS FABER, BERNARDUS LENCRÉEUR et STEPHANUS BAUDRI». Avril 1281, après Pâques. (Id.).

596.

Amortissement de cet immeuble par le roi PHILIPPE III. - Vincennes, juillet 1282. (Orig., carton 40; sceau perdu).

PHILIPPUS Dei gratia Francie rex. Notum facimus universis t. p. q. f. quod, cum religiosa mulier, dilecta consanguinea nostra, BLANCHA, filia quondam bone memorie ALFONSI, comitis Augi, abbatissa Beate Marie Regalis juxta Pontisaram de sua propria pecunia, titulo emptionis, acquisierit, ut intelleximus ab executoribus testamenti defuncte AELIP DIS uxoris quondam NICHOLAI Coci, quandam domum sitam Parisius, in vico FROGERII LANARII, contiguam ruelle GARNeri De SUPER AQUAM ex una parte et domui EGIDII DE FONTANETO ex altera, et in parte posteriori in vico de Veteribus Poliis, domui HUGONIS LE FRAIMAILLIER ex una parte et domui Flamingi ex altera”,

79. Le document précédent dit que cette maison in vico FROGERI L'ANIER, contigua est domui JOHANNI dicti d'OOMONT et ruelle GARINI DESUPER AQUAM, ex una p., et domui EGIDII DE FONTANETO, ex altera ; et

oneratam in novem libris et tribus solidis tantummodo incrementi census, in censiva Camerarii Francie, prout ipsa domus in utroque vico, cum jardino et aliis suis suis juribus, pertinentiis et adjacenciis ante et retro, inferius et superius, se comportat. Nos precibus dicte consanguinee nostre benigniter annuentes, volumus et concedimus, quantum in nobis est, quod dicta BLANCHA, consanguinea nostra, et quecumque alie persone ab eadem causam habentes et habiture, dictam domum, cum omnibus pertinentiis et adjacentiis, tenere possent in perpetuum et pacifice possidere, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. Salvo in aliis jure nostro et jure quolibet alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum.

Actum apud Vicenas, anno Domini millo ducent octogo secundo, mense julio.

597. ― ROBERT II, duc de Bourgogne, agissant comme chambellan de France, amortit l'immeuble en tant que compris dans la censive du chambellage de France. -Juillet 1282. — (Cartulaire de 1668).

598. Devant l'Official de Paris, accord entre les religieuses JEANNE et MARIE DU MEZ et leur beau-frère JEAN BOURDON, bourgeois de Paris, reconnaissant à celuici l'usufruit viager d'une partie des biens laissés par PERNELLE, sa femme, et lui concédant en toute propriété les meubles et le tiers des acquêts, pour acquitter les dettes et legs de sa femme; 16 livres 10 sols de cens sur diverses maisons sont dès à présent acquises aux sœurs de Pernelle. - Mars 1289, n. st. (Id.).

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Propriétés indiquées comme devant revenir à Maubuisson: Maison rue Marivas près l'église St-Jacques de la Boucherie. 40 sols sur la maison d'Ansel d'Argenteuil, même rue. 40 sols sur la maison de Ste-Catherine, rue Saqualie. Maison à la porte Baudier. 35 sols sur la Friperie des Juifs, en la censive du Roi. 20 sols sur une maison en la censive d'OUDARD ARRODE. 5 arpens de vigne à Vanves et 4 à Fontenay, 3 arpens de terre à Meudon et 4 derrière la Rouille.

Propriétés laissées définitivement à Jean Bourdon : 4 liv. 10 s. sur la maison de Me Gautier, médecin, rue Amauri de Roussy; 30 sols rue Michel Compte; 16 sols rue aux Graveliers et rue Chappon; 8 sols rue du Figuier; 3 arpens de terre labourable entre les Fossés du Roi et l'église StAntoine, en la censive des chevaliers du Temple. Une grange sur la riviève, en la censive St-Eloi.

599. Devant l'Official de l'Archidiacre de Paris, GILLES MAUPAS, drapier (Egidius dictus Malspas, draparius), GILLE veuve de PIERRE JOCE, MARGUERITE Veuve de DREUX LARCHEIS et JULIANE dite DE LA CHAMBRE, «asserentes se in linea consanguinitatis attingere et se proximiores esse defuncte PETRONILLE DE MESO », réclament ses biens à l'Abbaye, qui poursuit la délivrance des biens de Pernelle << nomine JOHANNE et MARIE, predicti monasterii monialium, et sororum, ex utroque parente, defuncte Petronille ; et hoc petebant virtute cujusdam privilegii predictis Abbatisse et monialibus ac eorumdem monasterio a Sede Apostolica concessi, continentis quod Moniales ad predictum monasterium convolantes et professionem ibidem facientes possent de jure succedere quibuscumque personis, quibus possent de jure succe

a parte posteriori, in vico de Veteribus Poliis, domui HUGONIS MOLINERII ex u. MINGI ex altera »>.

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dere, ac si in seculo remanxissent ». A la fin les réclamants se désistent de leurs revendications, purement et simplement, il n'est point parlé de dédommagement. Mars 1289, nouv. style. — (Orig. carton 40; restes du sceau de l'Archidiacre). 600. Vente, devant le même, moyennant 10 liv., aux Religieuses, par << THOMAS dictus PERCHEGAY, passator aquarum », de 47 sols de cens super domo PETRI dicti NORMANNI, pastillarii, faciente cuneum vici Garnerii Desuper Aquam juxta cimiterium Sancti Gervasii ». Mars 1289, n. st. (Orig., cart. 40). 601. Devant le même, abandon d'une rente sur la sixième partie d'une maison rue de la Verrerie, aboutissant à la rue Neuve St-Merry, que sœur BLANCHE, abbesse, et le couvent de N.-D. la Royale possèdent à cause de sœur PERNELLE, fille de NICOLAS DE BEAUMONT, bourgeois de Paris, et de feue MARGUERITE. - Février 1290, n. st. (Cartulaire de 1668).

602.- Devant JEHAN DE MONTEGNI, garde de la prévôté de Paris, « comme GUILLAUME D'AUGOU, texerant, tenist prison ou Chastelet de Paris pour vint livres de Paris qu'il devoit, de terme passé, à Philippe le TonneLIER, bourgois de Biauvès, et pour dis libres parisis ensément, que il devoit à GUILLAUME DE BOURC, bourgois de Roam, par lettres séelées du séel de li prévosté de Paris, et avec lidite prison nous tenissions pris en la main le Roy touz ses biens inmuebles, pour ce que nus muebles n'aparoient pour lesdites lettres enteriner; de nostre auctorité et par nostre commandement le devant dit GUILLAUME et PERRENELLE, sa fame qui pour ce vint en jugement pardevant nous, vendirent... à messire GUILLAUME ALAIRE, clerc, et à ses hers... une meson... dudit GUILLAUME D'AUGOU seant à Paris, en la rue des Viez Poulies, tenant à la meson dame AALES ALAIRE d'une part et à la meson dud. G. d'Augou, d'autre, en la censive de l'ostel-Dieu Saint-Gervès de Paris,... pour le prix de trente libres de Paris, lesquelles... furent... paiées... aux créanciers... en acquit... des dettes pour lesqueles led. Guillaume tenoit prison ». — Mai 1290. — (Orig., carton 40; sceau perdu).

603. Devant le même, GUILLAUME D'AUGOU, toujours « en prison pour deniers qu'il devoit de terme passé à PH. LE TONNFLIER », vend à Guillaume Alaire une maison au chevet de Saint-Gervais, tenant à l'ouvroir de dame Alaire, mère dudit acheteur, en la censive des Filles-Dieu; une chambre tenant à lad. maison en la rue Garnier, nne autre maison rue des Viez Poulies, en la censive du curé de StGervais, le tout pour 56 liv. parisis payées audit Guillaume et à son créancier. Approbation de ses enfants (sa femme n'est plus nommée) GILLES, ISABELOT, JOHANNot et ROGERIN; il s'engage à faire ratifier par GUILLOTIN et HAOUIS, ses enfants mineurs, et assigne en garantie de la vente ses héritages à Braye et à Boissy. -- Décembre 1290. (Cartulaire de 1668).

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604. Déclaration par TIPHAINE SAVORE, bretonne, âgée de treize ans, qu'elle veut être religieuse de Citeaux à N.-D. la Royale, et donne à ce monastère, acceptant par son abbesse BLANCHE, tous les biens qui lui sont communs avec une jeune Novembre 1292. — (Orig., carton 40 ; sceau perdu).

sœur.

U. p. 1. i. Officialis curie Archidiaconi Parisiensis, salutem in Domino. Notum facimus quod coram ALANO DEINGO et GUILLelmo de KaersULGANT, britonibus, clericis nostris juratis ad hoc a nobis specialiter destinatis... anno Domini Mo CC° nonagesimo secundo, die veneris ante festum beate Katerine virginis, personaliter constituta THEOFANIA, filia defuncti GUILLELMI dicti SAVore et PETRONILLE dicte LA COMMINE, ejus uxoris, etatis tredecim annuorum et amplius, ut dicebat, affectans in cenobio Beate Marie Regalis, juxta Pontisaram, Cisterciensis ordinis, Deo et Beate Marie, sub regulari habitu, humiliter famulari, asseruit quod alias petierat a religioso viro Abbate Cisterciense, panem et aquam, et habitum monasterii predicti, et quod hoc idem Abbas sibi liberaliter concesserat, coram dictis clericis ; et quod Abbatissa predicti cenobii, que presens erat premissis, sic predicta concesserat, et ideo quod in dicto cenobio nutrita fuerat, ut dicebat, et conversatio monialium et observancia regularis ipsarum religiosarum sibi placebant, intuitu pietatis declarans et confirmans iterato propositum et voluntatem suam, omnia bona sua mobilia et immobilia, sicut ex successione parentum pervenientia, que habet communia cum quadam sorore sua juniore, dedit et contulit, coram dictis clericis, liberaliter pro remedio anime sue et parentum suorum... monasterio Bte Marie predicto... ; dedit insuper se predicto monasterio, vovens sollempniter in manibus dicte Abbatisse, se moraturam et morituram in eo sub habitu regulari, et se ipsum habitum suscepturam, prout possibile erit sibi. Et hiis omnibus eidem THEOFANIE per dictos clericos nostros de verbo ad verbum in gallico diligenter expositis, ea voluit et approbavit, fide ab eadem data de non veniendo contra premissa, ratione minoris etatis vel alia quacumque ratione, prestita corporali, Nobis per dictos clericos suplicans et requirens quod in signum probationis premissorum, presentes litteras sigillo curie nostre sigillaremus. Hiis autem omnibus interfuerunt religiosa mulier BLANCHIA, dicti cenobii humilis abbatissa, volens et acceptans premissa; religiosi viri frater PETRUS, notarius domini Abbatis Cisterciensis; frater GUILLELMUS, monachus ejusdem ordinis, discreti viri; magister JOHANNES ANTHONII, canonicus Peronensis et Legum professor, et Yvo dictus PARVUS BRITO clericus, prout hec omnia singula dicti clerici nostri jurati nobis retulerunt, oraculo vive vocis. Ad quorum... relationem sigillum curie nostre pres. litteris fecimus apponi in testimonium et approbationem premissorum. Datum anno et die veneris predictis.

:

605. - Testament de GUILLAUME HILAIRE (Alaire) doyen de Péronne ; legs principaux à son église, 40 liv., au curé de St-Gervais de Paris, 10 sols; à chaque chapelain, 5 sols; à chaque clerc, 2 sols; et à la fabrique de lad. église, 10 sols ; à la Maison-Dieu de Paris, 20 sols et un lit à Paris; à l'hôpital St-Gervais, 10 sols; à madame BLANCHE [abbesse de Maubuisson], deux écuelles d'argent, ses tasses d'argent, ses Décrétales; une maison dans la rue par où l'on va à la rivière de la Seine, acquise de GUILLAUME D'AUJOU. Les biens meubles du testateur seront distribués en bonnes œuvres par Madame BLANCHE, messire JEAN ANTHOINE, et frère ALEXANdre, chapelain de N.-D. la Royale, abbaye où il élit sa sépulture. Décembre 1294.(Cartulaire de 1668).

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606. Devant l'Official de Paris, le même doyen achète pour 65 livres parisis, de NICOLAS DE LAYE, chapelain perpétuel de l'église de Paris, cent sols parisis de rente sur une maison qui fut à GUILLAUME D'AUJOU, « en la rue qui s'estend de la porte Baudier vers la Seine au chevet de l'église St-Gervais », tenant à la maison de PIERRE LESCOT et à celle qui fut à AALISE ALAIRE. - Août 1295. (16.).

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