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607. PHILIPPE IV amortit la maison rue Frogier-L'Asnier, acquise par Maubuisson. Novembre 1295. (Ib.).

608-618. Contrats divers relatifs aux propriétés de Maubuisson à Paris : Vente par AGATE LA MARESCHALE, bourgeoise de Paris, d'une maison rue de la Mortellerie (mars 1303, n. st.); renonciation par l'abbesse de Valprofond à 4 liv. de cens annuel sur la maison qui fut à GUILLAUME HILAIRE (sic), doyen de Péronne, rue des Barres, proche la maison des hoirs d'ADÉLAÏDE HILAIRE (Aélis Alaire), moyennant 60 liv. parisis (décembre 1302); confirmation de cet accord par l'évêque SIMON de Paris avec le concours de J. doyen; G. archidiacre et S. chancelier de l'église de Paris (même date); vente par l'abbesse BLANCHE, pour 1200 livres à GERVAIS DE FONTENAY, bourgeois de Paris, et sa femme GILLE, d'un manoir, tenant d'un côté aux acquéreurs, de l'autre à la rue Garnier-sur-l'Eau, par devant à la rue Frogier-l' Asnier, par derrière à Mr RAOUL DE ROSCY [ou ROSEY], chanoine et pénitencier de Paris (4 avril 1304, vidimus royal de juin 1305). — (16.).

619. Vente par NICOLE, veuve de JEAN COTTEREL de Villerssel, à madame ISABEAU DE MONTMORENCY, abbesse de l'église N-D. la Royale, pour 400 liv., d'une maison à la porte Baudier, à l'opposite de la maison d'Ourscamp, tenant à Mr. RAOUL DE JOY, clerc du Roi, en la censive royale, chargée de 10 deniers obole de fond de terre et six liv. par. de surcens, dus annuellement à sire GEOFROI COCATRIS bourgeois de Paris; adhésion de Jean et SIMONE COTEREL, enfants de la venderesse, de JEAN D'AUBONNE son gendre, mari de sa fille JEAnne. Fête de St-Pierre, février 1310, n. st. (Id.).

620.

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Echange par dame MARGUERITE GENTIEN et son fils JEAN d'une rente sur la maison de la rue Frogier l'Asnier contre une rente sur le pluvoyer aux Juifs, en la ruelle de Berneton. Août 1309. - (Orig., carton 40).

A touz ceus qui ces lettres verront, PIERRE 1.1 FERON. garde de la prévosté de Paris, salut. Sachent tuit que, pardevant nous, vindrent en jugement dame MARGUERITE LA GENTIENNE et JEHAN, Son filz, bourgois de Paris, et recongnurent en droit eus avoir eschangié, chascun pour le tout et par non de pure eschange, quité et delessié heritablement, desorendroit à touz jours, à religieuses Dames et honestes l'Abbéesse et le couvent de Nostre-Dame la Roial delez Pontoise, et à leurs successeurs, 40 solz par. de cens ou de annuel rente que il avoient sus une mason assise au fié desd. Religieuses en la rue Frogier l'Asnier, laquelle GERVAISE DE FONTENAY tient à present d'icelles; tenant d'un costé à la meson JEHAN DE CHIELLE et à la meson dudit GERVAISE d'autre ; aboutissant d'un bout par devant à lad. rue et par derrière à la rue des Viez Poulies; ... pour trente et cinc solz par. de cens que ycelles Religieuses avoient chascun an, aus termes à Paris acoustumez, sur le pluvyoer aux Juys, assis en la ruelle de Berneton; de rechief cinq sols par. de cens sus une meson qui est des hoirs feu ANCIAU D'ARGENTUEIL assise en Marivaux et fait le cong [coin] du Petit Marivaus, sanz chief par devers la rue des Lombars. - Ce fu fet l'an de grace mil CCC et nuef, le mardi devant la Mi-aoust.

621.

Le roi PHILIPPE VI fait remise aux Religieuses d'un cens sur leur maison (Orig., cart. 40; sceau brisé).

près la porte Baudoyer.

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1er janvier 1311, n. st.

PHILIPPUS], Dei gratia Francie rex. Notum sit universis t p. q. f quod, cum dilecte filie nostre Abbatissa et conventus Beate Marie Regalis juxta Pontisaram quamdam domum, sitam Parisius prope portam Baldoerii, in censiva nostra, contiguam domui Radulphi de Joy clerici nostri ex parte una, et domui quam nunc inhabitat ISABELLIS DE LATIGNIACO ex altera, de novo acquisivisse dicantur, haberemusque singulis annis, in et super domo predicta, duodecim parisienses denarios censuales, Nos dictos duodecim denarios censuales in perpetuum donamus et quittamus eisdem et nichilominus, de speciali gratia, concedimus quod dictam domum, cum omnibus suis pertinentiis, quiete et libere teneant et possideant in futurum, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, et sine prestatione financie cujuscumque; gardia omnimoda, prout in aliis dicti monas terii rebus et bonis eam habemus, ac justitia dominis ac Nobis in dicta domo et ejusdem pertinentiis expresse retentis; salvo etiam in omnibus jure alieno. Quod ut ratum maneat in futurum, presen. tibus nostrum fecimus apponi sigillum. Datum apud Valles Comitisse, die prima januarii, anno Domini M° CCC° decimc.

622-629.

Actes concernant Paris : prise à surcens par « GIEFFROY LE MaresCHAL, Marie sa fame et ROBIN leur fils » d'une maison des Religieuses « en la grant rue, outre Petit-Pont vers Saint-Beneet, en la censive du chapitre Saint-Benoet », pour 6 liv. 12 sols (mai 1311); ils donnent en garantie une portion « en la meson de la Forge assise à la Pointe Saint-Eustace »; - sentence du prévôt de Paris (octobre 1311) ordonnant « aux gens du Roy qui tiennent ses coustumes aux halles de Paris » de restituer au procureur de N.-D. la Royale les coustumes (droits de marché) perçues sur les marchandises qu'il y avait vendues « pour pourvoir à l'église d'autres meilleures choses »; « CLIMENT LE VARLET, tixerant et bourgois de Paris, délaisse à religieuse personne BLANCHE, nonnain de l'église de Maubuisson lès Pontaise 80 de 43 sols 4 den. de rente sus une meson en la Mortelerie... pour ses necessaires avoir par tout le cours de sa vie » et qui resteront au couvent après la mort de Blanche (septembre 1312) ; — don par PHILIPPE COUVERS, trésorier de Reims et chanoine de Paris, de 11 liv. 3 sols de rente « super domo NICOLAI GALENSIS, tabernarii, sita Parisius in civitate, in cuneo vici Gervasii Laurencii versus Judeariam » en usufruit « JOHANNETTE APOTHECARIE, moniali monasterii monacharum de Malodumo » (novembre 1323). — (Cartulaire de 1668).

630. Devant HUGUES DE CRUSY, garde de la prévôté de Paris, transaction entre Mre MATHIEU DE HALU, prêtre, curé de Bretagnolles, procureur des Religieuses, et PHILIPPE D'EVRY, bourgeois de Corbeil, et AALÈS, sa femme, héritiers pour partie de feu Me JAQUES HILAIRE, clerc, jadis chanoine de Fouilloy, « sur ce que lesd. Religieuses disoient qu'elles, par cause de sœur BLANCHE DE PARIS, fille de feu CLEMENT LE VALLET, religieuse dudit monastère et niepce jadis du feu Jaques, devoient avoir toute et telle partie des heritages... dudit feu Jaques comme pouvoit avoir ladite Aales avec les autres nepveux et niepces dudit feu Jaques et comme auroit peu avoir ladite sœur Blanche si elle fust restée au siècle ; disoient encore que led.

80. Cet acte, de septembre 1312, émane, comme le précédent (octobre 1311) de « JEHAN PLOYEBANCH, garde de la prévosté de Paris ». Il donne la date précise (1312) à laquelle l'ancienne appellation de Notre-Dame la Royale a fait place, dans les actes officiels de la Prévôté, à celle sous laquelle l'Abbaye fut depuis connue.

Jaques Hilaire devoit ausd. Religieuses une grande somme d'argent pour prest a luy faict pour payer le testament de feu Me GUILLAUME HILAIRE, Son frère, jadis doyen de Péronne; lesdis Philippe et Aales disoient au contraire que lesd. Religieuses ne pourroient avoir sur lesd. heritages aucune partie pour cause de lad. sœur Blanche qui est professe en leur monastère : or c'est une coustume toute notoire en France qu'un religieux ou une religieuse, professe dans une religion approuvée ainsi qu'est celle de Cisteaux observée dans Maubuisson, ne peut et ne doit succéder, ni aucun pour lui ou pour elle, en aucuns biens soit meubles, soit immeubles, ou en héritage qui puisse échoir de son lignage ; lesd. mariez disoient encore que si, par avanture, ledit feu Jaques avoit esté obligé, durant qu'il vivoit, envers lesd. religieuses, ce qu'ils ne croyoient pas, il leur avoit tant fait de bien, et autres pour lui, que les Religieuses n'avoient aucune raison de faire sur ce aucune demande ». Par transaction 81, les Religieuses conserveront « la moitié d'une maison qui fust aud. maistre Jaques, assise à Paris en la rue des Barres, devant le chevet de St-Gervais, tenant à la maison des Religieuses et à celle desd. mariez », moyennant 50 liv. qu'elles ont payé ausd. mariez, « et parmi ce, lesd. Religieuses ont quitté dès maintenant à tousjours lesd. mariez et leurs héritiers de tout ce qui pourroit estre demandé ou réclamé au temps à venir ausd. mariez pour raison et occasion des choses dessus dites. L'acte était accompagné d'une procuration de l'abbesse ISABELLE, du 23 mai 1327, au curé de Bretagnolles. — (Cartulaire de 1668).

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631. Devant HUGUES AUBRIOT, garde de la prévôté de Paris, JULIAN DE LA TOUR et NICOLAS DES MARRÈS, clercs, notaires jurés au Châtelet, vente, pour 48 liv. tournois reçues en 48 francs d'or au coin du Roi, par MATHIEU LE RIBAUT, charpentier à Paris, à l'Abbaye et à sœur MABILLE DU MESNIL-SAINT-DENIS, religieuse en lad. église, pour en jouir sa vie durant, de 4 liv. par. de surcens que les vendeurs avaient sur une maison en la Cité, au carrefour de Marchepalu, faisant le coin de la rue de la Juive, dans la censive de GUILLAUME GUIPPIÉ, bourgeois de Paris. - Août 1372. — (Id.)

632-633. «MARGUERITE, par la premission divine, humble abbesse de l'esglise et monastère de N.-D. la Royal dicte Maubuisson, leiz Pontoise, et tout le couvent >> baillent par échange « à PIERRE BROUSSEL, nostre procureur et recepveur, 40 sols par. de rente sur une maison qui fut Gérard de L'ESGLISE, armurier, assise en la rue de la Heaumerie adoutissant à l'hostel du Bassin de la grant rue Saint-Denis, à l'encontre de 4 liv. de rente sur des héritages à Taverny (1469). Pierre Broussel transporte les 40 sols de rente à Paris « à suer PERNELLE LA BRUNELLE », religieuse à Maubuisson, et après sa mort au couvent.-8 Novembre 1471.- (Originaux ; sceau de l'Abbaye, décrit par Demay, no 641).

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81. Cette transaction prouve que la jurisprudence n'accordait aucune valeur aux privilèges pontificaux invoqués précédemment (voir n° 599) et dont le procureur des Dames ne parle même pas; la coutume de Paris, exhérédant les membres des congrégations autorisées de toutes les successions pouvant leur échoir après la profession monastique, en dehors de la dot assignée antérieurement à l'entrée en religion, est formellement attestée par ce texte, dont l'original ne se retrouve malheureusement plus.

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