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H. MATROD, Les Frères Mineurs et la construction du couvent orthodoxe de Detchani, XXXVI, 539-54. Le monastère aurait été bâti au premier quart du XIV s., par Vita de Cattaro, O. M. Article de vulgarisation, renvoyant surtout à Gabriel Millet: Ancien art serbe, Paris 1919; cf. Orb. Seraph., Missiones, II, 491.

UBALD D'ALENÇON, De la croix à double traverse en héraldique, XXXVI, 590-9. Incidemment l'A. parle de cette croix dans l'iconographie et les armes franciscaines sans en donner l'origine ni l'explication. * ACHILLE LÉON, O. F. M., Couvents de Récollection de la Province observante de Touraine-Pictavienne aux XVIIe et XVIIIe siècles. XXXVI, 624-39. Le premier couvent de Récollection sous la dépendance de la Province date de 1680, un troisième de 1696. Avant 1696 ces Récollets avaient leur Modus vivendi ou statuts, dont le texte est réédité (632-7) d'après un imprimé de l'époque (s. d. ni 1.).

EPHREM LONGPRÉ, Gonzalve de Balboa et le B. Duns Scot. Nouveaux documents pour l'histoire du volontarisme franciscain, XXXVI, 640-5; XXXVII, 170-81. L'A. signale les Quaestiones disputatae de Gonzalve, O. M., contenues dans le MS. 1071 de la Bibliothèque publique d'Avignon, et en édite une sur le primat de la volonté.

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EDOUARD D'ALENÇON, Un épisode de la Ligue à Rome sous le pontificat de Sixte-Quint, XXXVI, 646-51. - Il s'agit de l'incarcération d'un père et de la suspense de la messe du Général des Capucins par le Pape en 1590 à cause d'un sermon contre le roi de Navarre.

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.*. UBALD D'ALENÇON, Christophe Colomb, XXXVI, 652-4. Signale, d'une manière rapide, quelques points acquis et d'autres douteux dans la vie du célèbre navigateur et Tertiaire incertain.

*** XXXVII, 1925. H. MATROD, Les Bégards. Essai de synthèse historique, XXXVII, 5-20, 146–69. Dans ces pages, d'un style soigné mais d'exposé moins clair, l'A. veut montrer comment le programme de la pauvreté vraiment évangélique de S. François a porté le remède à la société troublée de son temps. Beaucoup plus d'attention y est donnée aux béguines et bégards s'égarant et aux autres dangers sociaux ou religieux qu'au remède franciscain.

P. CANDIDE, Une mission capucine en Acadie, 1632-1655, XXXVII, 45-70, 229-58. Le chapitre introducteur donne des détails sur les indigènes, leurs idées religieuses, mœurs, langue etc. L'autre esquisse d'abord un peu de l'histoire extérieure de la jeune colonie. Ensuite l'A. étudie plus en détail, comment les Capucins, grâce surtout à leur influence auprès de la Congrégation de la Propagande et de la Cour de France, obtinrent, en 1632, une mission, où les Récollets d'Aquitaine avaient déjà travaillé pendant des années. Ceux-ci les considéreront comme des usurpateurs.

** P. ILDEFONSE, Bulletin franciscain, XXXVII, 86-98. - Chronique du mouvement scolastique franciscain aux pays de langue allemande de 1914 à 1923.

.*. UBALD D'ALENÇON, Bulletin d'histoire franciscaine, XXXVII, 200– 19, 307-25. Se porte sur: archives et bibliothèques, éditions de texte

et critique historique, histoire générale, prédication, missions, histoire des provinces et des couvents. S. François, biographies de Frères Mineurs, vie liturgique, Clarisses, Tiers-Ordre et art franciscain.

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* La Bénédiction du Saint Père, XXXVII, 225-28. — L'année 1924 marquant le XXVe anniversaire de la fondation des EF, on sollicita et obtint cette expression de haute approbation. Le Directeur, P. JEAN DE DIEU, ajoute quelques souvenirs et promesses au texte de S. E. le Card. Gasparri.

S. BELMOND, A propos de la notion d'infini, XXXVII, 259-72. — L'A. explique la notion d'infini, sa place dans la théodicée de Duns Scot, et ce qu'il ne faut pas en attendre.

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* DOMINIQUE DE CAYLUS, [O. M. C.], Le Père Jean de Fano, XXXVII, 273-91; à suivre. Il gouvernait la Province de la Marche d'Ancône, quand trois de ses sujets, les PP. Mathieu de Basci, Ludovic de Fossombrone et son frère Raphaël, sortirent « furtivement de leurs couvents pour prendre un habit d'une autre forme et vivre en ermites selon la Règle de S. François. L'A., suivant des sentiers déjà explorés, explique et excuse leur conduite; le provincial, Jean de Fano, en les persécutant' n'obéissait qu'aux lois canoniques et aux bulles des Papes.

On vient de fonder en France une nouvelle Revue d'Histoire Franciscaine (= RHF) sous la direction de M. HENRI LEMAÎTRE. Publiée par la librairie Aug. Picard, Paris, elle paraît tous les trois mois, par livraisons de 152 pages environ, qui contiennent plusieurs planches hors texte. La Direction ne publiera que des travaux d'érudition. Tout ce qui concerne les trois Ordres de S. François en France, ou les enfants français du même Saint à l'étranger, est revendiqué par la Revue. Prix de souscription à l'édition ordinaire: pour la France et la Belgi que: 30 fr., Union postale: 35 fr.; à l'édition de luxe sur papier pur fil Lafuma: 60 fr. S'il y a assez de place et de dévouement de la part de collaborateurs zélés, nous lui souhaitons de tout cœur: prospere procede. *** I, 1924. PAUL SABATIER, Le Privilège de la pauvreté, I, 1-54. Étude littéraire et diplomatique, très finement conduite, dont le savant A. résume les conclusions ainsi: Le Privilège de la pauvreté a été accordé à sainte Claire d'abord par Innocent III. Le pontife donna à cette concession sans précédent un éclat unique et écrivit lui-même la minute (notulam) du document. Honorius III a renouvelé ce Privilège. mais nous ignorons jusqu'à maintenant, si ce fut sous forme de bulle solennelle ou de bulle commune. Grégoire IX le renouvela sous forme de bulle commune dont une expédition originale existe encore dans le monastère de Santa Chiara, à Assise: BF I, 771. Innocent IV le renouvela sous forme de bulle consistoriale, comme le raconte de la façon la plus nette Thomas de Celano (Leg. S. Clarae, n. 40). Ce renouvellement du Privilège de la pauvreté ne se confond pas avec la confirmation de la règle de sainte Claire par le même pontife (9 août 1253). — L'article avait paru en première édition dans le Bollettino della Reg. Deputazione ... di storia patria per l' Umbria, XXIV, 1921, 2-53: A quelle époque sainte Claire d'Assise obtint-elle du souverain pontife le « Privilege de la pauvreté »?

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ETIENNE GILSON, La conclusion de la Divine Comédie et la mystique franciscaine, I, 55-63. L'A. soumet au jugement des dantologues l'hypothèse, que la conclusion aussi du Paradiso s'explique par l'Itinerarium de S. Bonaventure: 'L'éclair de la grâce ne serait pas une lumière qui fait voir, mais un choc qui entraîne; et il marque, non le moment où Dante voit enfin ce qu'il désirait voir, mais le moment où ne pouvant le voir, il le touche, jouissant ainsi par l'amour de ce qu'il ne saurait contempler'.

CAMILLE ENLART, La salle haute du Cénacle à Jérusalem, 64-73, ill. Histoire rapide des monuments religieux au Mont Sion et description archéologique détaillée de l'architecture du Cénacle. Ce dernier est en style français de Chypre du XIIIe siècle. De très excellentes gravures illustrent le texte. Le peu qui y est dit sur les Franciscains, serait plus exacte, si l'éminent archéologue avait consulté: G. Golubovich, Biblioteca... di Terra S., III et IV, 1919 et 1923.

*** UBALD D'ALENÇON, O. M. Cap., Cordeliers, Clarisses et TiersOrdre à Carcassonne, I, 74-102. L'A. esquisse en premier lieu l'histoire des Franciscains de Carcassonne (74-84). Le couvent, fondé avant 1242, appertint successivement à la Province d'Aquitaine [et non pas de Provence], depuis 1517 à la Province des Observants de S. Louis enfin, depuis 1771, à la Province conventuelle de Marseille. Il y a une brève notice sur Bernard Délicieux (82-4); voir AFH XVIII, 3-32. Ensuite le P. Ubald trace la renaissance du Tiers Ordre séculier aux pays espagnols du XVI's. (84-7) et publie plusieurs notices relatives au même Ordre à Carcassonne de 1559 jusqu'à 1781, extraites de son registre MS., H 307 des Archives dép. de l'Aude (87-99). Relevons-y les points suivants. Les sœurs sont enterrées toutes avec l'habit de l'Ordre, le plus souvent dans le caveau des Tertiaires. Les réunions mensuelles se tiennent dans leur chapelle de l'Immaculée Conception » à côté de l'église conventuelle. Une liste des Gardiens du couvent et une autre des Directeurs du Tiers Ordre accompagnent cette importante contribution à l'histoire des Tertiaires. On y trouve aussi [de nouveau, voir p. 412] l'analyse d'un petit cartulaire (1358-1394) aux Archives dép. de l'Aude, provenant des Clarisses de Carcassonne. Les sept pièces qu'en signale l'A. (100-2), sont d'importance purement locale.

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** HENRI LEMAÎTRE, Indulgence en faveur du couvent des Cordeliers de Dijon (vers 1480), I, 103-6. Publication du texte d'une affiche imprimée d'indulgences, que Sixte IV concéda pour la restauration de ce couvent et de l'église très délabrés. Le couvent était de la Province de Bourgogne. ÉT. GILSON, Sur un texte de Duns Scot, I, 106-7. « Si obiicitur de permanentia sectae Mahometi... finienda est secta illa » (Op. Oxon., Prol., qu. 2, n. 40) serait une allusion à une prophétie réelle orientale. * Chaque livraison de la RHF donne des comptes rendus de livres et articles ainsi qu'une petite chronique de personnes et faits franciscains.

* MAURICE BEAUFRETON, L'Indulgence de la Portioncule, I, 125-43. Selon l'A. l'Indulgence de la Portioncule ne serait que la conclu

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sion logique à laquelle devait conduire l'idée des conformités entre François et le Christ. Exposé clair; la question n'est pas encore épuisée. ANDRÉ PHILIPPE et PIERRE MAROT, Le « · sépulcre » de l'église des Cordeliers de Neufchâteau en Lorraine, I, 144-66, ill. Description détaillée d'une mise au tombeau, à neuf personnages, laquelle se trouvait dans l'église conventuelle dès la fin du XV's. et que l'on admire depuis la Révolution dans l'église paroissiale de S. Nicolas de Neufchâteau. On ne connaît ni le donateur, ni l'auteur de ces belles sculptures du XVe s., provenant très probablemant de la Souabe rhénane.

* ACHILLE LÉON, O. F. M., La résidence des Récollets de la Province de Saint-Denis à Nantes (1639 - Révolution), I, 169-79, 437-68; II, 291. En 1617 la Province de S. Denis fonda un couvent à Nantes, et dut le céder à la nouvelle Province de Ste. Marie-Madeleine en 1619. Mais en 1639 la première reprit pied à Nantes, où elle ne cessa jusqu'à la Révolution de députer quelques religieux pour le service spirituel des Clarisses, chez lesquelles ils résidaient dans un petit hospice attenant au monastère. P. 175-9 l'A. donne un tableau de tous les habitants de la résidence. Au jour de la suppression s'y trouvaient trois Pères et

un convers.

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HENRI LEMAÎTRE, Les soins hospitaliers à domicile donnės dės le XIVe siècle par des religieuses franciscaines, les Sœurs Noires et les Sœurs Grises. Leurs maisons, I, 180-208. Quelques Tertiaires de SaintOmer, s'appelant Soeurs de la Celle, surnommées par le peuple << Filles du pain pour Dieu », parce qu'elles allaient par la ville quêter pour les indigents, obtinrent en 1377 de Grégoire IX l'autorisation de se soumettre à des vœux et de former une communauté. C'est alors qu'elles prirent le nom de Soeurs Noires. En 1433 des Soeurs Grises du couvent de Ste. Marguerite à S.-Omer furent appelées à occuper un hôpital en la même ville, ce qui marqua probablement le commencement de leurs soins aux malades. L'A. dresse une liste des maisons des Sœurs Noires (186-8) et une autre de celles des Sœurs Grises (189-208). L'article est une refonte pas encore définitive' de celui du même A. publié dans l'AFH IV, 713-9. Il n'a cependant pas reproduit le texte des Statuts; ib. 719-31.

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HENRI LEMAÎTRE, Affiche manuscrite d'une Indulgence accordée à la Confrérie de Notre-Dame de la Conception à Vannes (1496), I, 209-15. Le texte publié mentionne l'existence de la Confrérie chez les Frères Mineurs à Vannes, tandisque la petite aumône, une des conditions de ces faveurs pontificales, devait servir à l'entretien de leurs édifices. *** ROBERT RICARD, Documents pour l'histoire des Franciscains au Mexique, I, 216-35. Publication de cinq lettres de diverses personnes en Mexique, adressées au Vice-Roi de ce pays et au Roi d'Espagne, 1556-1571. Conservées à l'Archivo Gen. de Indias de Séville.

ÉT. GILSON, Rabelais franciscain, I, 257-87. Le créateur de la prose française moderne passa, comme on sait, une douzaine d'années chez les Observants et y reçut les ordres sacrés. Le savant A. trouve plusieurs traces de cette éducation dans les œuvres de Rabelais.

Ch-V. LANGLOIS, Jean de Bassoles, Frère Mineur, I, 288-95. Notes sur la vie et les écrits de Johannes de Bassoliis, O. M., disciple de Duns Scot [voir cependant AFH XVII, 581], appelé Doctor ornatissimus et aussi ordinatissimus. Son In 4 libros Sentent. fut imprimé à Cologne en 1488, à Paris en 1516-1517, etc. Il est décédé le 4 juillet 1333. M. Langlois demande des renseignements plus amples sur ce maître, qu'il va traiter dans l'Hist. litt. de la France, t. XXXVI. Voir aussi AFH XVII, 166.

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**. M. J. FERRÉ, O. F. M., Les œuvres authentiques d'Angèle de Foligno retrouvées après six siècles d'oubli, I, 296-314. Article enthousiaste sur le contenu du codex 342 de la Bibl. com. d'Assise. L'A. se réjouit d'avoir retrouvé les œuvres de la Bienheureuse dans la rédaction originale due à son confesseur Fr. Arnaud, O. M.; la seconde partie aurait été rédigée par un autre. Ce qu'on a souvent publié comme l'œuvre d'Angèle ne serait qu'une mosaïque, composée de fragments de l'œuvre authentique. Espérons et attendons les preuves. Voir infra, 433. Observons que le même article avait paru, avec quelques remaniements très légers, et sans la majeure partie des notes, dans les Studi Francescani, X, aprile-giugno 1924, 113-26: TADDEO FERRÉ, Le opere autentiche di Angela da Foligno ritrovate dopo sei secoli di dimenticanza. * Chan. EUG. CHARTRAIRE, Les Cordeliers de Sens (1231-1790), I, 315-361. Notes sur le couvent, l'église, les corporations, les membres de la communauté et les bienfaiteurs des Frères Mineurs de Sens, suivies de huit documents (1234-1579), d'une liste de Cordeliers décédés à Sens (1212-1756) et d'une autre de ceux qui sont cités dans un registre de la Confrérie de S. Joseph (1633-1789). En 1231 les Frères Mineurs arrivèrent à Sens; ils prirent un nouveau domicile en dehors des remparts en 1233. Vers 1357 l'autorité militaire ordonna la destruction des bâtiments, et les religieux s'installèrent alors en ville. Charles V leur accorda en 1363 la faculté d'enterrer des défunts dans leur église, où, au commencement du XVIIIe s., au moins 18 confréries et corporations avaient été fondées et tenaient leurs réunions.

*** PH. LAUER, Un Tertiaire qui n'est reconnaissable qu'à sa cordelière, I, 362-4, ill. Il s'agit ici d'Antoine, le Grand Bâtard de Bourgogne, fils naturel de Philippe le Bon. Selon l'A. cet homme de guerre et diplomate aurait été Tertiaire, parceque dans ses emblèmes se trouve une cordelière. Cependant l'absence des noeuds dans la corde et la présence d'un T et du feu, attributs de S. Antoine, hermite, nous semble plutôt indiquer qu'il fut chevalier de l'ordre de ce Saint. Voir Helyot, Hist. des Ordres monast., Paris 1714-9, VIII, 289. Voir plus bas, 432 s. PIERRE MAROT, Sceaux des Cordeliers et des Clarisses de Neufchateau en Lorraine, I, 364-7, ill. Description et reproduction des sceaux du couvent et du gardien appendus à un charte de 1406, et de ceux du couvent et de l'abbesse des Clarisses d'après les empreintes des deux matrices, datant de la fondation du couvent en 1295.

* ET. GILSON, Saint Bonaventure et l'iconographie de la Passion, 1, 405-24, ill.; II, 289 s. L'A. étudie la grande influence des œuvres

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