Isabeau de Bavière reine de France: La jeunesse, 1370-1405

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Perrin, 1903 - 448 páginas

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Página 447 - Charles, par la grâce de Dieu, roy de France, à « tous ceulx qui ces présentes lettres verront, salut. « Comme, pour l'occasion des divisions, des guerres « et discors, meuz en nostre royaulme entre aucuns < de nostre sang et lignage, pluiseurs choses nous « eussent dampnables et mesonguièrement esté rap...
Página 448 - En tesmoing de ce, nous avons fait mettre notre scel à ces présentes. Donné à Paris, le 5e jour de mars , l'an de grâce i407, et le 28e de nostre règne.
Página 106 - A dix-huit ans, Isabeau était parfaitement reine; de plus, cette jeune femme, deux fois mère, déjà éprouvée par le deuil, et chez qui s'éveillait le sens de la politique, apparaissait mûrie par ses trois années de mariage. Une petite taille, — un front élevé, de grands yeux dans un visage large, aux traits accentués ; le nez fort, aux narines très ouvertes ; la bouche grande, aux lèvres sinueuses et expressives ; le menton rond et potelé, la chevelure très brune, tel est alors le...
Página 225 - Au nom de Jésus-Christ, s'il en est parmi vous qui soient complices du mal que j'endure, je les supplie de ne point me torturer plus longtemps et de me faire promptement mourir ! » Et le chroniqueur d'évoquer, avec une compassion douloureuse, les « souffrances insupportables
Página 146 - ... beau châtel ouvré et charpenté de bois et de guérite, dont chaque créneau est gardé par un homme d'armes. Sur un lit de tapisserie d'azur à fleurs de lis d'or, Madame sainte Anne est couchée, image de la justice, et voici que d'un bois, où courent les lièvres, les connins et où volettent les oisillons, sort un grand cerf blanc, les cornes dorées, un collier d'or au cou ; il se place auprès du lit de justice ; il remue les yeux, la tête et tous les membres, et, saisissant l'épée...
Página 418 - Indifférents à la défense du royaume, ils mettaient toute leur vanité dans les richesses, toute leur jouissance dans les délices du corps. Enfin, ils oubliaient tellement les règles et les devoirs de la royauté, qu'ils étaient devenus un objet de scandale pour la France et la fable des nations étrangères.
Página 225 - ... disant avec douceur à ses gens : « Quelle est cette femme dont la vue m'obsède ? Sachez si elle a besoin de quelque chose, et délivrez-moi comme vous pourrez de ses persécutions et de ses importunités, afin qu'elle ne s'attache pas ainsi à mes pas.
Página 325 - Sire, répondit la jeune fille et de li (elle) toute avisée sans conseil d'autrui, s'il plaît à Dieu et à monseigneur mon père que je sois reine d'Angleterre, je le verrai volontiers; car on m'a bien dit que je serai ime grand' dame. » Et adonc elle fit lever le comte Maréchal et l'amena par la main à la reine sa mère, qui eut grand...
Página 140 - Lombardie, car celle étoit fille au seigneur de Milan ; et l'avoit en cet an même épousée le duc Louis de Touraine ; et encore n'avoit la jeune dame, qui s'appeloit Valentine, entré en la cité de Paris quand elle y entra premièrement en la compagnie de la reine de France; si lui devoient les Bourgeois de Paris par raison sa bien venue.
Página 133 - Isabel de France qui encore n'y avoit point entré. Pour savoir le fond de toutes ces choses, je m'en retournai parmi Brabant, et fis tant que je me trouvai à Paris huit jours avant que la fête se tînt ni fît, tant eus-je de pourvéance des seigneurs de France et d'Escosse qui étoient venus au parlement.

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