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Hayettes. La légende rapporte que, le lendemain, la statuette fut retrouvée sur un arbre, près des ruines de la chapelle. Ce fait s'étant renouvelé deux fois, le curé comprit que la Vierge ne voulait pas être la propriété d'un particulier et qu'elle désirait recevoir les honneurs publics. C'est alors qu'il la fit placer dans l'église, à l'endroit où elle se trouve aujourd'hui.

On raconte aussi qu'un nommé Carlos enleva nuitamment les débris de la chapelle, qu'il employa à la restauration de sa maison. L'infortune ayant, depuis, poursuivi sa famille, les gens de Nouvelles attribuèrent la cause de ses malheurs au vol sacrilège dont il s'était rendu coupable.

Quoi qu'il en soit, les pèlerins continuèrent à affluer et la dévotion envers Notre-Dame des Hayettes devint si grande que le pape Léon XII accorda à la statue, le 7 décembre 1828, un privilège particulier, dont l'original est conservé à la cure de Nouvelles.

Dans un ancien registre de baptèmes, on lit que FlorenceAnne Ghodemart, dame de Nouvelles, donna à l'église, en 1713, un ciboire d'argent d'une valeur de 30 patacons, et en 1717, un calice avec patène et cuillère, d'une valeur de 27 patacons. En 1793, Maximilienne-Agnès Robert de Quiévelon donna aussi à l'église un calice sur le pied duquel est inscrit

son nom.

Le cimetière entoure l'église. On y voit, contre le chœur, du côté du château, le caveau de la famille de Robersart, à proximité duquel se trouvent deux pierres encastrées dans le mur extérieur de l'église. La première, de forme rhomboïdale, porte l'inscription ci-après :

MONUMENT.

DANS LA NUIT DU 25 AU

26 JUIN 1806, LES Stes HOSTIES
ONT ÉTÉ ICI SACRILÈGEMENT
VERSÉES. LE 13 JUILLET, LE
CLERGÉ ET LE PEUPLE DU CANTON
SONT VENUS EN FAIRE

RÉPARATION SOLENNELLE

A DIEU.

La seconde pierre, que représente la planche ci-contre, est beaucoup plus grande que la première. Elle porte, à la partie supérieure, un écusson en losange entouré d'une bordure circulaire sculptée, et sur lequel sont gravées sans indications des émaux, les armes suivantes parti; au premier, écartelé: aux 1 et 4 de..., à un chevron, accompagné de trois merlettes, qui est Van der Steyn; aux 2 et 3, de.... à six pointes en fasce de...., mouvantes à dextre, qui est, je pense, Dougond ou Dengod, femme de Cornil Van der Steyn; au second : de........à la bande de.... accompagnée de deux quintefeuilles de.... et chargée d'une étoile à six rais de...., qui est Amand. Au-dessous de l'écusson, on lit l'inscription ci-après :

JCY REPOS LE CORPS

DE MADEMOISELLE
MARIE MAGDALEINE

VANDEXSTEIN DAME
DE CE LIEV DECEDEE

DE CE MONDE LE
DIXWIETIEME JOVR
DV MOIS D'OCTOBRE
MIL SIX CENS
CINQUANTE CINQ

PRIEZ DIEV POVR

SON AME

REQVIESCAT IN PACE.

Cette inscription concerne vraisemblablement Marie Vandersteyn, née à Soignies le 16 décembre 1634, fille de Charles Vanderstein et d'Isabeau Amand et petite-fille de Cornil Vander Steyn et de Maximilienne Dougon ou Dengod.

MONUMENT PLACÉ DANS LF GIMETIÈRE DE L'ÉGLISE

DE NOUVELLES.

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