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PEINE DE FRANCE

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* KERVYN DE LETTEмieve, lastoire de Flandre, t. 1, p. 169.

* Voy. Amales du Cercte archéologique de Mons, t. 1, p. 141.

KNE DL FRANCE.

REINE DE FRANCE

La reproduction des dessins des sceaux employés par les comtes de Hainaut est une entreprise dont notre Cercle archéologique de Mons poursuit justement la réalisation. Déjà notre infatigable président, M. Devillers, a publié les sceaux du comte Baudouin V, de Marguerite d'Alsace, son épouse, et de Baudouin VI'. A côté de ces monuments sphragistiques du XIIe siècle, il convient de réserver une place dans nos publications au sceau d'Élisabeth de Hainaut, reine de France.

Cette fille de Baudouin V, née à Lille au mois d'avril 1170, épousa le lundi 28 avril 1180, Philippe II, roi de France, surnommé Auguste; elle fut sacrée et couronnée dans la basilique de Saint-Denis, le jour de l'Ascension, 29 mai suivant, par l'archevêque de Sens. « Au moment où l'arrièrepetite-fille de Baldwin Bras de Fer s'agenouille dans la basilique de Dagobert, la baguette d'un héraut d'armes brise l'une des lampes suspendues devant l'autel, et des flots d'huile se répandent sur sa tête, comme si une main céleste eût voulu la bénir'.

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Élisabeth donna le jour, le 5 septembre 1187, à un fils qui fut nommé Louis' et régna en France sous le nom de Louis VIII. Le 15 mars 1190, elle décéda en couches de deux enfants mâles qui moururent au berceau.

1 Bulletins du Cercle archéologique, 3a série. p. 401. Un dessin du sceau armorié du comte Guillaume IV a été publié dans les Annales, t. v. p. 451.

* KERVYN DE Lettenhove, Histoire de Flandre, t. 1, p. 169. Voy. Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 1, p. 141.

Des funérailles magnifiques furent faites à la jeune reine, en l'église Notre-Dame, à Paris. L'obituaire de cette église nous apprend qu'Elisabeth de Hainaut avait choisi sa sépulture dans cette cathédrale, enrichie par elle d'une chasuble toute brodée d'or et d'autres ornements somptueux. L'évêque Maurice de Sully, en l'absence du roi occupé à guerroyer en Normandie contre les Anglais, fit inhumer la reine au milieu du chœur de Notre-Dame. Philippe-Auguste s'empressa d'y faire élever un autel et affecta un revenu de vingt-cinq livres pour deux prêtres chargés de prier pour l'âme de la reine. Le chapitre décida, en outre, que son anniversaire serait célébré solennellement, à perpétuité, à l'autel majeur.

Le P. Anselme rapporte qu'un monument en marbre noir placé sur la sépulture de la reine Elisabeth de Hainaut existait encore à l'époque où Louis XIV entreprit le renouvellement complet de la décoration du chœur de Notre-Dame. Ce monument disparut alors pour faire place à un pavement en marbres variés. La sépulture de la fille de Baudouin V resta dès lors ignorée sous le dallage moderne.

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Des travaux entrepris, au mois de décembre 1857, pour l'établissement d'une nouvelle crypte destinée à l'inhumation des archevêques de Paris, amenèrent la découverte de ce tombeau. Les restes de la reine reposaient, les pieds diri"gés vers l'Orient, dans un grand cercueil de pierre, doublé » de plomb, dont l'extrémité supérieure paraissait avoir été » entamée. Le métal avait été replié en dedans, de ce côté ; " on y remarqua une petite croix gravée en creux. La tête manquait, les ossements ne se trouvaient plus dans leur » ordre naturel. On en mesura quelques-uns : ils annonçaient » une personne d'une taille exceptionnelle On recueillit sous "l'omoplate gauche le sceau dont nous publions la repro"duction, et dans la poussière du tombeau un anneau d'or,

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'Histoire généalogique et chronologique de la maison de France.

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