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xé donné à des constructions etanies postérieurement a l'ancienne villa belgo-romaine découverte en 1888, pas d Parvengi, par M. Enale de la Roche de Marchiennes.

Situation.

Le village de Nouvelles est situé à six kromètres sud de Mons, sur la gauche de la route de Mons à Maubeuge et à deux kilomètres et demi de la station d'HyopCiply.

Sol. La formation du sol offre le calvaire friable, les diverses espèces de psámmies qui constituent le terrain bouiller, le silex, l'argile et la craie. Le calcaire, tendre et frable dans ses asurements, ne peut servir ni aux constructions, Li a sa conversion en chaux ; on l'a employé pour amender les terres arables trop fortes on trop argilecses et pour régenerer les terrains marécageux, à la profondeur de

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MONOGRAPHIE

DU

VILLAGE DE NOUVELLES

Nom Variantes, étymologie. - Novella, 965, bulle de Gelase, 1118-1183. Nouvelles, Noville, Novelles, 1186. Novielles, 1254. Novilles, 1262. - Novèles, 1265. Novelles, 1294. - Novielles, 1295. - Nouvelles, 1296-1410.

Nouvelles vient de Novalia, terres nouvellement défrichées, mises en valeur, ou, peut-être, de Nova villa, nom qui aurait été donné à des constructions établies postérieurement à l'ancienne villa belgo-romaine découverte en 1888, près d'Harvengt, par M. Émile de la Roche de Marchiennes.

Situation.

Le village de Nouvelles est situé à six kilomètres sud de Mons, sur la gauche de la route de Mons à Maubeuge et à deux kilomètres et demi de la station d'HyonCiply.

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Sol. La formation du sol offre le calcaire friable, les diverses espèces de psammites qui constituent le terrain houiller, le silex, l'argile et la craie. Le calcaire, tendre et friable dans ses affleurements, ne peut servir ni aux constructions, ni à sa conversion en chaux ; on l'a employé pour amender les terres arables trop fortes ou trop argileuses et pour régénérer les terrains marécageux; à la profondeur de

cinq à huit mètres, il acquiert brusquement de la consistance et devient susceptible d'être scié et débité en cubes. Il y a, dans ce dépôt calcaire, des points où les couches siliceuses prennent un caractère très prononcé. Dans une carrière où la stratification du terrain était à jour, on a pu voir distinctement les couches de silex de 25 à 50 centimètres alternant avec des couches de calcaire d'environ un mètre. La première couche de silex, qui se trouvait immédiatement sous la couche végétale, était composée de rognons tuberculeux engagés dans une espèce d'argile d'un jaune de rouille, et presque entièrement opaques. La seconde couche consistait en pièces aplaties assez grandes, d'une texture et d'une couleur presque semblables à celles de la première couche. La troisième avait l'aspect d'une couche continue; la pâte en était homogène, l'opacité moindre et la cassure plus conchoïde. La quatrième couche a paru être le véritable silex pyromaque; la pâte en était assez fine, la couleur noirâtre parsemée de points nébuleux opaques; elle était translucide et sa cassure largement conchoïde. La couche était continue, d'une épaisseur assez constante de 030; ses deux surfaces étaient fortement tuberculeuses. Ce silex, au sortir de la carrière, se laissait facilement tailler; on en a fabriqué des pierres à fusil qui, d'après l'examen d'une commission d'ingénieurs et d'artilleurs, n'étaient pas d'une qualité inférieure à celle des pierres à fusil que l'on retirait de l'étranger.

Deux houillères, construites vers 1820, ont cessé d'être exploitées quelques années après. On trouve aussi dans le sol la chaux carbonatée grossière, le quartz-agate pyromaque, le silex corné, la houille feuilletée, le fer sulfuré, lamelliforme et pseudomorphique dans les schistes houillers, la lignite friable, etc.

Le degré de fertilité du sol varie suivant les localités; la partie du territoire qui se déploie au sud, vers Harvengt, comprend les meilleures terres ; au sud et à l'est, on rencontre

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