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tained the situation of tutor to the young Duke of Portland, whom he accompanied on his travels in Germany, Italy, and France. After the completion of his noble pupil's education Rapin retired, at first to La Haye, and afterwards to Wesel, at the latter of which places he wrote his History of England,—a work for the execution of which he had collected together an immense quantity of materials.

"His health, naturally robust, was unable to resist his great and unceasing application to study, and he died at Wesel on the 16th of May, 1725.

"Rapin's History of England, La Haye, 1724, 8 vols. 4to. commences with the establishment of the Romans in Great Britain, and finishes with the death of the unfortunate Charles the First. The best and most complete edition is that published by Lefevre de St. Marc, La Haye (Paris) 1749 and following years, in sixteen volumes 4to."*

We will not undertake the commendation of the style of Rapin, or of his merit as a historian, the most competent judges in Europe having done this, a thousand times, more than a century since.

* Biographie Universelle, vol. xxxvii. p. 97.

The learned Mr. Weiss, who accuses him of prejudice against France, and who says as little to his advantage as possible, allows "that the style of Rapin is clear and rapid; that he presents his facts with order; and describes well the causes of events."

ALFRED LE GRAND,

SIXIEME ROI D'ANGLETERRE.

CE prince, aussi bien qu' Ethelred son frère, eut souvent occasion de donner de l'exercice à sa valeur, à sa constance, et à toutes les autres vertus dont le ciel l'avait orné. Il semble que la providence divine ait voulu montrer, dans la personne d'Alfred, combien il lui est facile d'abaisser et de relever les souverains, selon sa volonté.

II. Etat de l'Angleterre. 871.

Ethelred avait laissé les affaires de son royaume dans un état très déplorable. Les Danois, déjà maîtres du Northumberland et de l'Estanglie, étaient au milieu du Wessex. Malgré les fréquents combats que ce prince leur avait livrés, ils s'y étaient emparés de plusieurs places; et non seule

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ment ils se maintenaient en ce pays-là, mais ils espéraient même d'en achever bientôt la conquête.

III. Alfred est battu à Wilton.

Alfred n'avait pas encore été un mois sur le trône qu'il se vit obligé de marcher contre ces redoutables ennemis qui s'étaient avancés jusqu'à Wilton. Ce fut en cet endroit qu'il alla les attaquer. Il se flatta pendant quelque temps, que la victoire se tournerait de son côté; mais la face du combat ayant tout-à-coup changé, il se vit contraint de leur céder le champ de bataille. Cependant la perte qu'il fit en cette occasion ne fut pas assez considérable pour lui ôter l'espérance d'avoir sa revanche, il travailla sans relâche à remettre son armée en bon état, avant que ses ennemis eussent reçu de

nouveaux secours.

IV. Traité avec les Danois.

Quoiqu'ils eussent été victorieux dans la dernière bataille, ils lui demandèrent la paix, parcequ'ils se sentaient peu en état de continuer la guerre. Quelque confiance qu'Alfred eût en ses troupes, qui témoignaient beaucoup d'ardeur, il ne crut pas devoir négliger l'occasion qui se présentait de chasser ses ennemis du Wessex, sans hasarder un second combat. Les Danois voulurent bien s'engager à quitter ses états, à condition qu'il ne se

mêlerait pas des affaires du reste de l'Angleterre, il accepta ce traité, parcequ'il lui donnait le temps de prendre des précautions contre une nouvelle invasion.

V. Excursions des Danois dans la Mercie et dans le Northumberland.

Les Danois ayant quitté le Wessex, se retirèrent à Londres, dont ils s'étaient rendus maîtres pendant la dernière guerre. Ubba, leur commandant, ne pouvant plus attaquer le Wessex, résolut de porter ses armes dans la Mercie. Buthred se sentant incapable de résister, depuis qu'Alfred s'était engagé à ne lui donner aucun secours, ne trouva point de meilleur moyen que de donner de l'argent aux Danois pour sauver son pays de leurs ravages. Dès qu'ils eurent reçu la somme qui leur avait été promise, ils prirent la route du Northumberland pour s'y établir parmi leurs compatriotes.

VI. Les Danois quittent le Northumberland.

Mais comme ils n'y trouvèrent pas à subsister à cause des ravages qu'ils avaient faits dans ce pays, ils se virent contraints de rentrer dans la Mercie. Buthred les voyant de retour dans ses états, se plaignit de leur manque de foi; mais, sans écouter ses plaintes, ils lui demandèrent encore une somme

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