1566. Olivier Cadlen, procureur. Item aux pestiferés, par ordre du chappitre.. 1570. Baptiste le Gras. Item pour tendre la presentation qu'on met devant le crucefy quant on chante Vexilla Regis au temps de la Passion.. Item à Guillaume Michel, vitrier, pour un panneau de vistre.... 1571. Item à Guillaume Michel, pour la chapelle Mons' S' Yves à Kermartin... Item en petites cordes pour tendre le velum templi durant le karesme et pour la tapissserie. . . . . Achat de six calices d'étain pour la cathédrale de Kermartin.... La cloche Tugdual est refondue. 1578. Nicolas de Tuongoff, procureur. Item d'avoir poyé chez Jacquette le Lallais pour les despans d'un orphevre de S'-Brieuc nommé Naveau, lequel estait venu en ceste ville pour racoutrer la tombe de St Yves..... A Guill. Michel, pour reparer les vitres de la chappelle de S' Yves.. 1581. A Laurentin, pour accoustrer une vitre en la chappelle de St Yves... A Guillaume Michel pour accouster les vitres de la grande église... A Guillaume Michel pour peindre les images en la chapelle S' Yves.... 1589. A Guillaume Michel pour verre. . . . . . A Guillaume Michel pour les armoiries aux obsèques de la reine mère... ... A Robert, orphebvre, pour réparer les grands croix, deux calices, le lignum sancte Crucis, le chef de S' Yves et la custode du S' Sacrement.... A plusieurs piccotteurs et maczons employés pour cacher et maczonner l'argenterie de l'église.. A Guillaume Michel, pour réparation et entretien des vitres de l'eglise. 1590. A Guillaume Michel reparation à la grande vitre... . III. · Inscription trouvée à Bazouges, près Châteaugontier, département de la Mayenne. (Communication de M. Bauluère, à Laval.) Sub hoc lapide requiescit corpus viri religiosi fides vera et vita fuit beata. Hic decessit 111 kalendas apriles. Huc quicumque venis et cernis dicito, quæso : Anno Incarnationis Domini DCCCLXXVI, Carol[i] imperii anno primo. Cette inscription, qui est gravée sur une pierre en schiste ardoisier d'une épaisseur de cinq à six centimètres, a été trouvée dans les déblais d'une route stratégique, ouverte il y a quelques années, à l'entrée du bourg de Bazouges, près Châteaugontier. On a attaché cette pierre extérieurement sur le mur du clocher de l'église du bourg. Nos traditions ne nous apprennent rien sur l'individu dont il est fait mention dans cette inscription. IV. Notes sur un bas-relief existant dans le village de Saulges, et sur le résultat de quelques fouilles pratiquées sur l'emplacement de Vagoritum, l'ancienne cité des Arvii. (Communication de M. Hucher, correspondant, au Mans.) Ce bas-relief représente le Christ entre saint Julien, patron de l'église du Mans, et saint Jean-Baptiste, tous deux patrons éga lement de l'église de Saulges; puis à genoux, dans l'attitude de la prière, les divers membres de la famille de Valtrot, dont le manoir était dans les environs, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, en commençant par les aînés. Cette sculpture est finement traitée; les costumes y sont admirablement soignés et pleins d'originalité; les détails abondent. Je ne crois pas que le détail du linge qui souvent se trouve interposé entre la main et le bâton de la crosse ait jamais été rendu d'une manière aussi explicite; ce n'est plus un léger appendice placé là comme par hasard, c'est tout un appareil ornementé, une sorte de bourse qui laisse échapper le linge protecteur. Il me semble que la figure de cette crosse limitée au bas de la bourse explique la singulière forme de l'étui de crosse qui constitue les armes de la ville de Basle, et que le père Menestrier Dessins de M. Duthoit, correspondant, à Amiens. Notice de M. Lassus, membre du comité. Le trésor de l'église de Montreuil-sur-Mer possède encore plusieurs objets de différentes époques, qui présentent un véritable intérêt; il est du reste facile d'en juger par les dessins de M. Duthoit. La crosse d'abbesse, pl. 1, n° 1, est simplement en bois, mais recouvert d'une feuille d'argent doré; le bâton, ainsi que les deux bagues, est enrichi de pierres enchâssées et semées au milieu d'élégants rinceaux qui accusent évidemment l'époque du xur siècle. La petite châsse, no 2, en cuivre doré et émaillé, appartient également à la même époque, et semble d'une fort belle conservation. Quant au reliquaire n° 3, en forme de fenêtre couronnée de son pignon, il serait difficile de le faire remonter au delà du xive siècle. Le reliquaire à pied, no 4, est d'une forme agréable, et appartient aussi au xive sièle. Le n° 5, contenant des reliques de saint Laurent, peut être considéré comme l'un des exemples les plus élégants de travaux de ce genre exécutés à la renaissance. Les trois autres reliquaires no 6, 7, 8, parmi lesquels se trouve celui consacré aux reliques de sainte Véronique, ne peuvent remonter au de là du règne de Louis XIII. Le n° 9 paraît encore d'une époque postérieure. Enfin, il est très-difficile de déterminer l'âge du reliquaire en forme de jambe, portant le n° 10. Il n'est pourvu d'aucun de ces détails d'ornements qui peuvent guider dans une semblable appréciation, et la vue seule de l'objet même pourrait peut-être permettre de reconnaître l'époque de l'exécution. A l'exception de la crosse et de la châsse en cuivre émaillé, tous les autres objets sont en argent doré; quelques-uns sont en outre ornés de pierreries; ils proviennent tous de l'ancienne abbaye d'Austreberthe de Montreuil. Les croquis de M. Duthoit sont très-habilement exécutés, et il serait bien à désirer que les correspondants du Comité suivissent l'exemple donné par leurs confrères de la Somme. On aurait de cette façon un inventaire des plus curieux, accompagné de figures représentant tous les anciens objets d'orfévrerie disséminés aujourd'hui en tant de mains, et qu'il serait pourtant si intéressant de faire connaître. |